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<h2><strong>Graines de Belladone (Atropa belladonna)</strong></h2>
<h2><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines par sachet.</strong></span><span><strong><br /></strong></span></h2>
<p>Atropa Belladonna, ou <span style="color: #000000;"><strong>cerise diable</strong></span>, est utilisée depuis plus de deux millénaires comme médicament, cosmétique, poison et plante sorcière. La belladone est une plante vivace, semée et ramifiée qui pousse jusqu'à 1,5 mètre de hauteur, avec des feuilles de 12-13 cm de long et une tige violette. Il meurt en hiver et repousse au printemps.</p>
<p>Pendant des siècles, les sorcières l'ont utilisé dans les formules, les femmes vénitiennes en général, et en particulier les «dames de nuit» pour élargir les yeux, et il est actuellement utilisé comme remède contre le mal des transports, le SCI et d'autres troubles intestinaux. Belladonna a également été utilisée pour empoisonner des armées entières pendant la guerre. On dit que Satan s'est personnellement occupé de cette plante et de ses petites «cerises du diable».</p>
<p>Contient des alcaloïdes psychotropes / toxiques / vitaux, y compris l'atropine. Cette plante est un médicament, un hallucinogène et un poison. La mort peut (et arrive) de personnes mal informées, par exemple en mangeant trop de baies mûres dans des tartes, alors ne faites pas cela. Les baies sont délicieuses (je les ai mangées moi-même et elles sont assez savoureuses). C'est une plante qui est l'ingrédient principal de la formule-boisson secrète "Flying Formula" que les sorcières utilisent depuis des siècles.</p>
<p>Cette herbe peut vraiment vous donner l'impression que votre âme voyage, mais en consommer trop peut être fatale. Il peut également être utilisé comme antidote en cas d'intoxication au gaz.</p>
<h3><strong>Culture</strong></h3>
<p>Il peut être multiplié en semant des graines ou des boutures, bien que l'utilisation de graines soit plus recommandée. Les graines doivent être mises dans de l'eau chaude quelques heures avant le semis. Ils ont besoin de temps pour germer et ils ont besoin d'une humidité et d'une chaleur élevées, et tout en maintenant toutes les conditions nécessaires, la germination n'est pas excellente. Les plantes apprécieront le substrat de compost avec du fumier et un environnement humide et ombragé. Les nitrates et les sels d'ammoniaque sont les meilleurs engrais pour doubler la quantité d'alcaloïdes.</p>
<h3><strong>WIKIPEDIA</strong></h3>
<p>La<span> </span><b>belladone</b><span> </span><i>(<b>Atropa belladonna</b>)</i><span> </span>est une<span> </span>plante herbacée<span> </span>vivace de la<span> </span>famille<span> </span>des<span> </span>Solanacées. Elle est parfois appelée « belle cerise », « belle-dame », « bouton noir », « <span class="need_ref" title="Une source est souhaitée pour ce passage.">cerise de juif</span><sup class="need_ref_tag">[<abbr class="abbr" title="référence">réf.</abbr> souhaitée]</sup> », « cerise du diable », « cerise empoisonnée », « guigne de côte », « herbe empoisonnée », « mandragore baccifère », « morelle furieuse », « morelle marine », « morelle perverse » ou encore « permenton »<sup id="cite_ref-1" class="reference">1</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup>.</p>
<p>Cette plante peut se révéler très<span> </span>toxique, ses baies noires contenant de l'atropine, substance active sur le<span> </span>système nerveux<span> </span>du fait de ses propriétés<span> </span>anticholinergiques. Les ophtalmologues l'utilisent pour dilater la pupille lors d'un<span> </span>fond d’œil<sup id="cite_ref-:0_3-0" class="reference">3</sup>.</p>
<h2><span class="mw-headline" id="Histoire">Histoire</span></h2>
<p>Très rare en<span> </span>Grèce, la belladone était ignorée ou très peu connue dans l'Antiquité. Il est difficile de reconnaître cette plante dans les textes classiques<sup id="cite_ref-:2_4-0" class="reference">4</sup>. Toutefois, elle est probablement décrite par<span> </span>Théophraste<span> </span>sous le nom de Mandragore à fruit noir, de saveur vineuse<sup id="cite_ref-:3_5-0" class="reference">5</sup>. Il est donc possible que<span> </span><i>Atropa belladonna</i><span> </span>soit considérée comme une plante capable de provoquer à une certaine dose les effets d'une<span> </span>plante magique, hallucinations et transes, associées à la<span> </span>magie noire, mais pouvant provoquer la mort<sup id="cite_ref-:1_6-0" class="reference">6</sup>.</p>
<p>Au<span> </span><abbr class="abbr" title="13ᵉ siècle"><span class="romain">xiii</span><sup>e</sup></abbr> siècle,<span> </span>sainte Hildegarde<span> </span>indique :<span> </span><span class="citation">« Il est dangereux pour l'homme de manger ou de boire de la belle dame, car elle frappe son esprit et en quelque sorte le tue »</span><sup id="cite_ref-7" class="reference">7</sup>. Elle recommande de l'utiliser en onguent pour soigner les rages de dent, la belladone étant nommée sous le terme « <i>dolo</i> », de l'allemand<span> </span>« <i>toll</i> » (« <i>Tollwut</i> » signifiant « rage » aujourd'hui)<sup id="cite_ref-:3_5-1" class="reference">5</sup>.</p>
<p>La belladone est nommée et clairement figurée à partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle. Elle perd son caractère de plante magique ou de sorcellerie pour devenir plante médicinale, cultivée dans les jardins d'apothicaires<sup id="cite_ref-:2_4-1" class="reference">4</sup>.</p>
<h2><span id=".C3.89tymologie"></span><span class="mw-headline" id="Étymologie">Étymologie</span></h2>
<p>Son nom générique,<span> </span><i>Atropa</i>, donné par<span> </span>Linné, correspond à celui de l'une des trois<span> </span>Moires,<span> </span><i>Atropos</i><span> </span>(« inflexible » en grec ancien), celle qui coupait le fil de la vie.</p>
<p>Le<span> </span>latin botanique<span> </span><i>belladona</i><span> </span>vient en<span> </span>1602<span> </span>de l'italien<span> </span><i>bella donna</i><span> </span>« belle dame ». En effet, à la Renaissance, les Italiennes élégantes instillaient dans leurs yeux du jus de belladone pour faire briller leur regard, en augmentant la pression de l'œil, et en dilatant la pupille (mydriase) sous action de l'atropine, et se donner ainsi plus d'attirance (voir plus loin)<sup id="cite_ref-8" class="reference">8</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-:3_5-2" class="reference">5</sup>.</p>
<h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2>
<p>C'est une grande plante<span> </span>vivace<span> </span>à<span> </span>rhizome, robuste et ramifiée. Les tiges sont légèrement velues, de couleur rougeâtre<sup id="cite_ref-:2_4-2" class="reference">4</sup>. La plante peut atteindre jusqu'à 1,5 à 2 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr><span> </span>de hauteur<sup id="cite_ref-:4_9-0" class="reference">9</sup>. Son port est dense et très touffu.</p>
<p>Elle est inégalement répartie en France, de préférence<span> </span>calcicole<span> </span>(sols riches en calcium), elle se trouve dans les clairières de bois humides mésohydriques,<span> </span>eutrophiles, et<span> </span>neutrophiles. On la trouve surtout dans les régions médioeuropéennes et alpines<sup id="cite_ref-:1_6-1" class="reference">6</sup>, mais aussi en Asie occidentale et en Afrique du Nord<sup id="cite_ref-:2_4-3" class="reference">4</sup>.</p>
<p>Ses feuilles sont entières, ovales pointues (15 sur 8 <abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span> </span>environ), pétiolées, d'odeur un peu fétide.</p>
<p>La floraison débute en juin, mais fleurs et fruits peuvent coexister sur un même pied, d'août à octobre en Europe.</p>
<p>Ses fleurs sont<span> </span>hermaphrodites, en cloche ou en doigt de gant, solitaires, pendantes, brunes à l'aisselle des feuilles, violacées ou parfois jaunes chez les variétés cultivées. L'inflorescence est en<span> </span>cyme<span> </span>multipare. La pollinisation est<span> </span>entomogame.</p>
<p>Les fruits sont des<span> </span>baies<span> </span>noires luisantes de la taille d'une petite cerise (sphérique, de 15 à 17 <abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span> </span>de diamètre), de couleur noir violet à maturité, luisante. La baie se reconnait facilement par son calice persistant, de forme étoilée (5 dents courtes). La pulpe est juteuse violacée. Les graines sont nombreuses, du gris au noir selon le degré de maturité, d'un diamètre inférieur au millimètre, avec une surface finement chagrinée<sup id="cite_ref-:4_9-1" class="reference">9</sup>.</p>
<p>La dissémination des graines est<span> </span>endozoochore.</p>
<p>Toutes les parties de la plante sont très toxiques pour l'humain, mais c'est la baie qui provoque le plus grand nombre d'accidents, surtout chez l'enfant par confusion, par exemple la belladone peut se trouver au voisinage de framboisiers sauvages très recherchés<sup id="cite_ref-:4_9-2" class="reference">9</sup>.</p>
<p>Il existe une variété assez rare de belladone à fleurs jaunes, dénommée<span> </span><i>Atropa belladonna var. lutea</i></p>
<div></div>
<h2><span id="Pharmacop.C3.A9e"></span><span class="mw-headline" id="Pharmacopée">Pharmacopée</span></h2>
<h3><span class="mw-headline" id="Histoire_2">Histoire</span></h3>
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<div class="thumbinner"><img alt="Graines de Belladone (Atropa belladonna)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/170px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg" decoding="async" width="170" height="255" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/255px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/340px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg 2x" data-file-width="1001" data-file-height="1500" title="Graines de Belladone (Atropa belladonna)" />
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<i>Atropa belladonna</i></div>
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<p>Selon<span> </span>Jules Michelet, au Moyen Âge, les<span> </span>sorcières<span> </span>auraient été les seules à savoir utiliser la belladone par voie interne dans du lait, de l'hydromel, du vin ou par voie externe sous forme d'onguents. Du point de vue moderne, une telle utilisation reste confuse<sup id="cite_ref-:3_5-3" class="reference">5</sup>. Selon P. Delaveau, il existe une hypothèse selon laquelle le sabbat des sorcières serait en fait un délire<span> </span>atropinique. Pour se rendre au sabbat, la sorcière chevauchait un manche enduit d'onguent. La résorption au niveau de la vulve, plus intense et plus rapide, aurait entrainé un délire hallucinatoire (lévitation, transport dans un autre lieu, vision du diable)<sup id="cite_ref-10" class="reference">10</sup>.</p>
<p>Poison mortel, la belladone fut aussi utilisée pour parfaire la beauté des femmes de la Renaissance. Les Italiennes élégantes appliquaient sur leurs yeux quelques gouttes d'une infusion à base de belladone qui avait pour effet de dilater leurs pupilles et de leur donner de profonds yeux noirs<sup id="cite_ref-:1_6-2" class="reference">6</sup><span> </span>(« yeux de<span> </span>biche »). D'où l'expression<span> </span><i>belladonne</i>, c'est-à-dire « belle femme » en italien. Un regard sombre lié à la dilatation de la<span> </span>pupille<span> </span>avait semble-t-il le pouvoir de susciter la convoitise de la gent masculine<sup id="cite_ref-:1_6-3" class="reference">6</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-11" class="reference">11</sup>. Ce serait l'une des manifestations de l'excitation sexuelle<span> </span>et du désir<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. La belladone faisait aussi légèrement loucher, ce qui, à l'époque, était caractéristique de la beauté (cf. l'expression « avoir une coquetterie dans l'œil »).</p>
<p>En 1548,<span> </span>Mattioli<span> </span>donne les doses à employer selon l'effet désiré. Ainsi :</p>
<blockquote>« Pour rendre une femme un peu folâtre pensant être la plus belle du monde, il faut lui faire boire une<span> </span>drachme<span> </span>de belladone [eau distillée de la plante]. Si on la veut faire plus folle, il lui faudra bailler deux drachmes. Mais qui la voudra faire demeurer folle toute sa vie, il lui convient bailler à boire trois drachmes et non plus ; car si on baillait quatre, on la ferait mourir ». (<i>Commentaires sur<span> </span>Dioscoride</i>)<sup id="cite_ref-:2_4-4" class="reference">4</sup>.</blockquote>
<p>C'est à la suite d'une étude méticuleuse de diverses préparations faites par le médecin allemand Karl Himly, en 1802, que les ophtalmologistes commencèrent à utiliser l'<i>Atropa belladonna</i><span> </span>pour effectuer des examens des yeux.</p>
<p>Bien dosé, un poison peut aussi être un médicament. Ainsi des principes actifs de la belladone, comme l'atropine, sont toujours utilisés en médecine moderne.</p>
<h3><span id="Composition_et_toxicit.C3.A9"></span><span class="mw-headline" id="Composition_et_toxicité">Composition et toxicité</span></h3>
<p>La partie utilisée est la feuille qui contient 7 % d'eau environ et jusqu'à 15 % de matières minérales, et moins de 1 % d'alcaloïdes qui sont les principes actifs. Il s'agit de 90 à 95 % d'alcaloïdes atropiniques :<span> </span>hyoscyamine<span> </span>(dont le<span> </span>racémique<span> </span>est l'atropine) et 5 à 10 % de<span> </span>scopolamine<span> </span>(hyoscine). On trouve aussi des traces de<span> </span>scopolétol<span> </span>(une<span> </span>coumarine), ce qui permet son identification sous<span> </span>ultra-violets<sup id="cite_ref-:2_4-5" class="reference">4</sup>.</p>
<p>Les effets de la belladone peuvent différer selon les espèces animales. Chez les mammifères, les lapins, lièvres et rongeurs sont moins sensibles car ils possèdent une atropinase hépatique, une enzyme qui dégrade l'atropine<sup id="cite_ref-13" class="reference">13</sup>.</p>
<p>Les fruits (baies) sont le plus souvent responsables d'intoxications, surtout chez l'enfant (le goût du fruit de la belladone est doux<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup>). Ils peuvent aisément confondre les<span> </span>myrtilles<span> </span>et les baies de belladone<sup id="cite_ref-:1_6-4" class="reference">6</sup>. Les effets sont extrêmement violents chez l'humain. Chez l'adulte, 10 à 15 baies ingérées peuvent provoquer la mort, 2 à 3 peuvent entrainer une intoxication grave chez l'enfant<sup id="cite_ref-:4_9-3" class="reference">9</sup>.</p>
<p>Cette intoxication se manifeste par des troubles digestifs immédiats : nausées, vomissements, avec rejet de débris de baies rouge noirâtre.</p>
<p>Suivent rapidement des troubles<span> </span>neuro-végétatifs :<span> </span>tachycardie, sécheresse de la peau et des muqueuses, gêne respiratoire et pour avaler, douleurs vulvaires chez la fillette,<span> </span>mydriase<span> </span>avec troubles de la vision voire cécité complète transitoire. En même temps des troubles neurologiques apparaissent : anxiété, vertiges,<span> </span>délire<span> </span>gai ou furieux,<span> </span>hallucinations<span> </span>étranges et terrifiantes, crises convulsives<sup id="cite_ref-:4_9-4" class="reference">9</sup>.</p>
<p>Par ailleurs on peut noter une<span> </span>hyperthermie, avec rougeur du cou et de la face, une constipation avec<span> </span>rétention urinaire.</p>
<p>L'intoxication évolue vers une<span> </span>prostration, une perte de conscience, un coma calme avec perte des réflexes. La mort peut survenir par<span> </span>paralysie<span> </span>cardio-respiratoire.</p>
<p>Une intoxication humaine peut aussi se produire par consommation d'oiseaux ou d'escargots se nourrissant eux-mêmes de feuilles ou fruits de belladone, à laquelle ils sont insensibles<sup id="cite_ref-:4_9-5" class="reference">9</sup>.</p>
<h3><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s_th.C3.A9rapeutiques"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés_thérapeutiques">Propriétés thérapeutiques</span></h3>
<p>La plante (la feuille) doit être exclusivement réservée à la préparation de<span> </span>formes galéniques<span> </span>en milieu pharmaceutique : teintures, extraits, poudres entrant dans différentes préparations (sirops,<span> </span>suppositoires), gouttes et granules homéopathiques.</p>
<p>Son action<span> </span>parasympatholytique<span> </span>(principe actif atropine) est la principale raison de son emploi en thérapeutique.</p>
<div class="bandeau-container bandeau-section metadata bandeau-niveau-information">
<div class="bandeau-cell bandeau-icone-css loupe">Article détaillé :<span> </span>Atropine.</div>
</div>
<p>Elle entrait dans la composition de diverses préparations à visée<span> </span>antispasmodique : troubles fonctionnels du<span> </span>tube digestif<span> </span>et des<span> </span>voies biliaires, en association avec des<span> </span>laxatifs. Cette dernière association, médicalement non rationnelle, était présente dans des « dépuratifs », dont « tout usage prolongé devait se révéler plutôt caustique » selon<span> </span>Pierre Lieutaghi<sup id="cite_ref-15" class="reference">15</sup>. Ces dépuratifs étaient encore vendus en pharmacie rurale en<span> </span>Haute-Provence<span> </span>jusque dans les années 1980<sup id="cite_ref-16" class="reference">16</sup>.</p>
<p>Les effets<span> </span>psychodysleptiques<span> </span>de la belladone et la découverte de nouvelles classes thérapeutiques lui confèrent un mauvais rapport bénéfice-risque pour le traitement de la plupart des affections, ce qui a entraîné sa suppression progressive de nombreuses spécialités pharmaceutiques vers la fin du<span> </span><abbr class="abbr" title="20ᵉ siècle"><span class="romain">xx</span><sup>e</sup></abbr> siècle, et l'abandon de ces spécialités (même sans belladone) au début du<span> </span><abbr class="abbr" title="21ᵉ siècle"><span class="romain">xxi</span><sup>e</sup></abbr> siècle.</p>
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MHS 58 (5 S)