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Graines de Belladone...

Graines de Belladone...

Prix 3,75 € SKU: MHS 58
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de Belladone (Atropa belladonna)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines par sachet.</strong></span><span><strong><br /></strong></span></h2> <p>Atropa Belladonna, ou <span style="color: #000000;"><strong>cerise diable</strong></span>, est utilisée depuis plus de deux millénaires comme médicament, cosmétique, poison et plante sorcière. La belladone est une plante vivace, semée et ramifiée qui pousse jusqu'à 1,5 mètre de hauteur, avec des feuilles de 12-13 cm de long et une tige violette. Il meurt en hiver et repousse au printemps.</p> <p>Pendant des siècles, les sorcières l'ont utilisé dans les formules, les femmes vénitiennes en général, et en particulier les «dames de nuit» pour élargir les yeux, et il est actuellement utilisé comme remède contre le mal des transports, le SCI et d'autres troubles intestinaux. Belladonna a également été utilisée pour empoisonner des armées entières pendant la guerre. On dit que Satan s'est personnellement occupé de cette plante et de ses petites «cerises du diable».</p> <p>Contient des alcaloïdes psychotropes / toxiques / vitaux, y compris l'atropine. Cette plante est un médicament, un hallucinogène et un poison. La mort peut (et arrive) de personnes mal informées, par exemple en mangeant trop de baies mûres dans des tartes, alors ne faites pas cela. Les baies sont délicieuses (je les ai mangées moi-même et elles sont assez savoureuses). C'est une plante qui est l'ingrédient principal de la formule-boisson secrète "Flying Formula" que les sorcières utilisent depuis des siècles.</p> <p>Cette herbe peut vraiment vous donner l'impression que votre âme voyage, mais en consommer trop peut être fatale. Il peut également être utilisé comme antidote en cas d'intoxication au gaz.</p> <h3><strong>Culture</strong></h3> <p>Il peut être multiplié en semant des graines ou des boutures, bien que l'utilisation de graines soit plus recommandée. Les graines doivent être mises dans de l'eau chaude quelques heures avant le semis. Ils ont besoin de temps pour germer et ils ont besoin d'une humidité et d'une chaleur élevées, et tout en maintenant toutes les conditions nécessaires, la germination n'est pas excellente. Les plantes apprécieront le substrat de compost avec du fumier et un environnement humide et ombragé. Les nitrates et les sels d'ammoniaque sont les meilleurs engrais pour doubler la quantité d'alcaloïdes.</p> <h3><strong>WIKIPEDIA</strong></h3> <p>La<span> </span><b>belladone</b><span> </span><i>(<b>Atropa belladonna</b>)</i><span> </span>est une<span> </span>plante herbacée<span> </span>vivace de la<span> </span>famille<span> </span>des<span> </span>Solanacées. Elle est parfois appelée « belle cerise », « belle-dame », « bouton noir », « <span class="need_ref" title="Une source est souhaitée pour ce passage.">cerise de juif</span><sup class="need_ref_tag">[<abbr class="abbr" title="référence">réf.</abbr> souhaitée]</sup> », « cerise du diable », « cerise empoisonnée », « guigne de côte », « herbe empoisonnée », « mandragore baccifère », « morelle furieuse », « morelle marine », « morelle perverse » ou encore « permenton »<sup id="cite_ref-1" class="reference">1</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup>.</p> <p>Cette plante peut se révéler très<span> </span>toxique, ses baies noires contenant de l'atropine, substance active sur le<span> </span>système nerveux<span> </span>du fait de ses propriétés<span> </span>anticholinergiques. Les ophtalmologues l'utilisent pour dilater la pupille lors d'un<span> </span>fond d’œil<sup id="cite_ref-:0_3-0" class="reference">3</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Histoire">Histoire</span></h2> <p>Très rare en<span> </span>Grèce, la belladone était ignorée ou très peu connue dans l'Antiquité. Il est difficile de reconnaître cette plante dans les textes classiques<sup id="cite_ref-:2_4-0" class="reference">4</sup>. Toutefois, elle est probablement décrite par<span> </span>Théophraste<span> </span>sous le nom de Mandragore à fruit noir, de saveur vineuse<sup id="cite_ref-:3_5-0" class="reference">5</sup>. Il est donc possible que<span> </span><i>Atropa belladonna</i><span> </span>soit considérée comme une plante capable de provoquer à une certaine dose les effets d'une<span> </span>plante magique, hallucinations et transes, associées à la<span> </span>magie noire, mais pouvant provoquer la mort<sup id="cite_ref-:1_6-0" class="reference">6</sup>.</p> <p>Au<span> </span><abbr class="abbr" title="13ᵉ siècle"><span class="romain">xiii</span><sup>e</sup></abbr> siècle,<span> </span>sainte Hildegarde<span> </span>indique :<span> </span><span class="citation">« Il est dangereux pour l'homme de manger ou de boire de la belle dame, car elle frappe son esprit et en quelque sorte le tue »</span><sup id="cite_ref-7" class="reference">7</sup>. Elle recommande de l'utiliser en onguent pour soigner les rages de dent, la belladone étant nommée sous le terme « <i>dolo</i> », de l'allemand<span> </span>« <i>toll</i> » (« <i>Tollwut</i> » signifiant « rage » aujourd'hui)<sup id="cite_ref-:3_5-1" class="reference">5</sup>.</p> <p>La belladone est nommée et clairement figurée à partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle. Elle perd son caractère de plante magique ou de sorcellerie pour devenir plante médicinale, cultivée dans les jardins d'apothicaires<sup id="cite_ref-:2_4-1" class="reference">4</sup>.</p> <h2><span id=".C3.89tymologie"></span><span class="mw-headline" id="Étymologie">Étymologie</span></h2> <p>Son nom générique,<span> </span><i>Atropa</i>, donné par<span> </span>Linné, correspond à celui de l'une des trois<span> </span>Moires,<span> </span><i>Atropos</i><span> </span>(« inflexible » en grec ancien), celle qui coupait le fil de la vie.</p> <p>Le<span> </span>latin botanique<span> </span><i>belladona</i><span> </span>vient en<span> </span>1602<span> </span>de l'italien<span> </span><i>bella donna</i><span> </span>« belle dame ». En effet, à la Renaissance, les Italiennes élégantes instillaient dans leurs yeux du jus de belladone pour faire briller leur regard, en augmentant la pression de l'œil, et en dilatant la pupille (mydriase) sous action de l'atropine, et se donner ainsi plus d'attirance (voir plus loin)<sup id="cite_ref-8" class="reference">8</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-:3_5-2" class="reference">5</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2> <p>C'est une grande plante<span> </span>vivace<span> </span>à<span> </span>rhizome, robuste et ramifiée. Les tiges sont légèrement velues, de couleur rougeâtre<sup id="cite_ref-:2_4-2" class="reference">4</sup>. La plante peut atteindre jusqu'à 1,5 à 2 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr><span> </span>de hauteur<sup id="cite_ref-:4_9-0" class="reference">9</sup>. Son port est dense et très touffu.</p> <p>Elle est inégalement répartie en France, de préférence<span> </span>calcicole<span> </span>(sols riches en calcium), elle se trouve dans les clairières de bois humides mésohydriques,<span> </span>eutrophiles, et<span> </span>neutrophiles. On la trouve surtout dans les régions médioeuropéennes et alpines<sup id="cite_ref-:1_6-1" class="reference">6</sup>, mais aussi en Asie occidentale et en Afrique du Nord<sup id="cite_ref-:2_4-3" class="reference">4</sup>.</p> <p>Ses feuilles sont entières, ovales pointues (15 sur 8 <abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span> </span>environ), pétiolées, d'odeur un peu fétide.</p> <p>La floraison débute en juin, mais fleurs et fruits peuvent coexister sur un même pied, d'août à octobre en Europe.</p> <p>Ses fleurs sont<span> </span>hermaphrodites, en cloche ou en doigt de gant, solitaires, pendantes, brunes à l'aisselle des feuilles, violacées ou parfois jaunes chez les variétés cultivées. L'inflorescence est en<span> </span>cyme<span> </span>multipare. La pollinisation est<span> </span>entomogame.</p> <p>Les fruits sont des<span> </span>baies<span> </span>noires luisantes de la taille d'une petite cerise (sphérique, de 15 à 17 <abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span> </span>de diamètre), de couleur noir violet à maturité, luisante. La baie se reconnait facilement par son calice persistant, de forme étoilée (5 dents courtes). La pulpe est juteuse violacée. Les graines sont nombreuses, du gris au noir selon le degré de maturité, d'un diamètre inférieur au millimètre, avec une surface finement chagrinée<sup id="cite_ref-:4_9-1" class="reference">9</sup>.</p> <p>La dissémination des graines est<span> </span>endozoochore.</p> <p>Toutes les parties de la plante sont très toxiques pour l'humain, mais c'est la baie qui provoque le plus grand nombre d'accidents, surtout chez l'enfant par confusion, par exemple la belladone peut se trouver au voisinage de framboisiers sauvages très recherchés<sup id="cite_ref-:4_9-2" class="reference">9</sup>.</p> <p>Il existe une variété assez rare de belladone à fleurs jaunes, dénommée<span> </span><i>Atropa belladonna var. lutea</i></p> <div></div> <h2><span id="Pharmacop.C3.A9e"></span><span class="mw-headline" id="Pharmacopée">Pharmacopée</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Histoire_2">Histoire</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Belladone (Atropa belladonna)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/170px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg" decoding="async" width="170" height="255" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/255px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/340px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg 2x" data-file-width="1001" data-file-height="1500" title="Graines de Belladone (Atropa belladonna)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Atropa belladonna</i></div> </div> </div> <p>Selon<span> </span>Jules Michelet, au Moyen Âge, les<span> </span>sorcières<span> </span>auraient été les seules à savoir utiliser la belladone par voie interne dans du lait, de l'hydromel, du vin ou par voie externe sous forme d'onguents. Du point de vue moderne, une telle utilisation reste confuse<sup id="cite_ref-:3_5-3" class="reference">5</sup>. Selon P. Delaveau, il existe une hypothèse selon laquelle le sabbat des sorcières serait en fait un délire<span> </span>atropinique. Pour se rendre au sabbat, la sorcière chevauchait un manche enduit d'onguent. La résorption au niveau de la vulve, plus intense et plus rapide, aurait entrainé un délire hallucinatoire (lévitation, transport dans un autre lieu, vision du diable)<sup id="cite_ref-10" class="reference">10</sup>.</p> <p>Poison mortel, la belladone fut aussi utilisée pour parfaire la beauté des femmes de la Renaissance. Les Italiennes élégantes appliquaient sur leurs yeux quelques gouttes d'une infusion à base de belladone qui avait pour effet de dilater leurs pupilles et de leur donner de profonds yeux noirs<sup id="cite_ref-:1_6-2" class="reference">6</sup><span> </span>(« yeux de<span> </span>biche »). D'où l'expression<span> </span><i>belladonne</i>, c'est-à-dire « belle femme » en italien. Un regard sombre lié à la dilatation de la<span> </span>pupille<span> </span>avait semble-t-il le pouvoir de susciter la convoitise de la gent masculine<sup id="cite_ref-:1_6-3" class="reference">6</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-11" class="reference">11</sup>. Ce serait l'une des manifestations de l'excitation sexuelle<span> </span>et du désir<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. La belladone faisait aussi légèrement loucher, ce qui, à l'époque, était caractéristique de la beauté (cf. l'expression « avoir une coquetterie dans l'œil »).</p> <p>En 1548,<span> </span>Mattioli<span> </span>donne les doses à employer selon l'effet désiré. Ainsi :</p> <blockquote>« Pour rendre une femme un peu folâtre pensant être la plus belle du monde, il faut lui faire boire une<span> </span>drachme<span> </span>de belladone [eau distillée de la plante]. Si on la veut faire plus folle, il lui faudra bailler deux drachmes. Mais qui la voudra faire demeurer folle toute sa vie, il lui convient bailler à boire trois drachmes et non plus ; car si on baillait quatre, on la ferait mourir ». (<i>Commentaires sur<span> </span>Dioscoride</i>)<sup id="cite_ref-:2_4-4" class="reference">4</sup>.</blockquote> <p>C'est à la suite d'une étude méticuleuse de diverses préparations faites par le médecin allemand Karl Himly, en 1802, que les ophtalmologistes commencèrent à utiliser l'<i>Atropa belladonna</i><span> </span>pour effectuer des examens des yeux.</p> <p>Bien dosé, un poison peut aussi être un médicament. Ainsi des principes actifs de la belladone, comme l'atropine, sont toujours utilisés en médecine moderne.</p> <h3><span id="Composition_et_toxicit.C3.A9"></span><span class="mw-headline" id="Composition_et_toxicité">Composition et toxicité</span></h3> <p>La partie utilisée est la feuille qui contient 7 % d'eau environ et jusqu'à 15 % de matières minérales, et moins de 1 % d'alcaloïdes qui sont les principes actifs. Il s'agit de 90 à 95 % d'alcaloïdes atropiniques :<span> </span>hyoscyamine<span> </span>(dont le<span> </span>racémique<span> </span>est l'atropine) et 5 à 10 % de<span> </span>scopolamine<span> </span>(hyoscine). On trouve aussi des traces de<span> </span>scopolétol<span> </span>(une<span> </span>coumarine), ce qui permet son identification sous<span> </span>ultra-violets<sup id="cite_ref-:2_4-5" class="reference">4</sup>.</p> <p>Les effets de la belladone peuvent différer selon les espèces animales. Chez les mammifères, les lapins, lièvres et rongeurs sont moins sensibles car ils possèdent une atropinase hépatique, une enzyme qui dégrade l'atropine<sup id="cite_ref-13" class="reference">13</sup>.</p> <p>Les fruits (baies) sont le plus souvent responsables d'intoxications, surtout chez l'enfant (le goût du fruit de la belladone est doux<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup>). Ils peuvent aisément confondre les<span> </span>myrtilles<span> </span>et les baies de belladone<sup id="cite_ref-:1_6-4" class="reference">6</sup>. Les effets sont extrêmement violents chez l'humain. Chez l'adulte, 10 à 15 baies ingérées peuvent provoquer la mort, 2 à 3 peuvent entrainer une intoxication grave chez l'enfant<sup id="cite_ref-:4_9-3" class="reference">9</sup>.</p> <p>Cette intoxication se manifeste par des troubles digestifs immédiats : nausées, vomissements, avec rejet de débris de baies rouge noirâtre.</p> <p>Suivent rapidement des troubles<span> </span>neuro-végétatifs :<span> </span>tachycardie, sécheresse de la peau et des muqueuses, gêne respiratoire et pour avaler, douleurs vulvaires chez la fillette,<span> </span>mydriase<span> </span>avec troubles de la vision voire cécité complète transitoire. En même temps des troubles neurologiques apparaissent : anxiété, vertiges,<span> </span>délire<span> </span>gai ou furieux,<span> </span>hallucinations<span> </span>étranges et terrifiantes, crises convulsives<sup id="cite_ref-:4_9-4" class="reference">9</sup>.</p> <p>Par ailleurs on peut noter une<span> </span>hyperthermie, avec rougeur du cou et de la face, une constipation avec<span> </span>rétention urinaire.</p> <p>L'intoxication évolue vers une<span> </span>prostration, une perte de conscience, un coma calme avec perte des réflexes. La mort peut survenir par<span> </span>paralysie<span> </span>cardio-respiratoire.</p> <p>Une intoxication humaine peut aussi se produire par consommation d'oiseaux ou d'escargots se nourrissant eux-mêmes de feuilles ou fruits de belladone, à laquelle ils sont insensibles<sup id="cite_ref-:4_9-5" class="reference">9</sup>.</p> <h3><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s_th.C3.A9rapeutiques"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés_thérapeutiques">Propriétés thérapeutiques</span></h3> <p>La plante (la feuille) doit être exclusivement réservée à la préparation de<span> </span>formes galéniques<span> </span>en milieu pharmaceutique : teintures, extraits, poudres entrant dans différentes préparations (sirops,<span> </span>suppositoires), gouttes et granules homéopathiques.</p> <p>Son action<span> </span>parasympatholytique<span> </span>(principe actif atropine) est la principale raison de son emploi en thérapeutique.</p> <div class="bandeau-container bandeau-section metadata bandeau-niveau-information"> <div class="bandeau-cell bandeau-icone-css loupe">Article détaillé :<span> </span>Atropine.</div> </div> <p>Elle entrait dans la composition de diverses préparations à visée<span> </span>antispasmodique : troubles fonctionnels du<span> </span>tube digestif<span> </span>et des<span> </span>voies biliaires, en association avec des<span> </span>laxatifs. Cette dernière association, médicalement non rationnelle, était présente dans des « dépuratifs », dont « tout usage prolongé devait se révéler plutôt caustique » selon<span> </span>Pierre Lieutaghi<sup id="cite_ref-15" class="reference">15</sup>. Ces dépuratifs étaient encore vendus en pharmacie rurale en<span> </span>Haute-Provence<span> </span>jusque dans les années 1980<sup id="cite_ref-16" class="reference">16</sup>.</p> <p>Les effets<span> </span>psychodysleptiques<span> </span>de la belladone et la découverte de nouvelles classes thérapeutiques lui confèrent un mauvais rapport bénéfice-risque pour le traitement de la plupart des affections, ce qui a entraîné sa suppression progressive de nombreuses spécialités pharmaceutiques vers la fin du<span> </span><abbr class="abbr" title="20ᵉ siècle"><span class="romain">xx</span><sup>e</sup></abbr> siècle, et l'abandon de ces spécialités (même sans belladone) au début du<span> </span><abbr class="abbr" title="21ᵉ siècle"><span class="romain">xxi</span><sup>e</sup></abbr> siècle.</p> </body> </html>
MHS 58 (5 S)
Graines de Belladone (Atropa belladonna)
Graines de Mandragore...

Graines de Mandragore...

Prix 15,00 € SKU: MHS 16
,
5/ 5
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines par sachet.</strong></span></h2> <p><span>La </span><b>mandragore</b><span> ou </span><b>mandragore officinale</b><span> (</span><i>Mandragora officinarum</i><span>) est une </span>plante herbacée<span> </span>vivace<sup id="cite_ref-A_1-0" class="reference">1</sup><span>, des pays du pourtour </span>méditerranéen<span>, appartenant à la famille des </span>solanacées<span>, voisine de la </span>belladone<span>. Cette plante, riche en </span>alcaloïdes<span> aux propriétés </span>hallucinogènes<span>, est entourée de nombreuses </span>légendes<span>, les anciens lui attribuant des vertus </span>magiques<span> extraordinaires.</span></p> <h3><span class="mw-headline" id="Nom_scientifique">Nom scientifique</span></h3> <p>Dans la première édition de<span> </span><i>Species Plantarum</i><span> </span>en<span> </span>1753,<span> </span>Linné<span> </span>ne reconnaît qu'une espèce de mandragore qu'il nomme<span> </span><i>Mandragora officinarum</i>. Mais dans des publications ultérieures (1759, 1762), en raison de sa ressemblance avec la<span> </span>belladone<span> </span>(<i>Atropa belladonna</i>), il change d'avis et la dénomme<span> </span><i>Atropa mandragora</i><sup id="cite_ref-ungricht_2-0" class="reference">2</sup>. Au<span> </span><abbr class="abbr" title="19ᵉ siècle"><span class="romain">xix</span><sup>e</sup></abbr> siècle et au début du<span> </span><abbr class="abbr" title="20ᵉ siècle"><span class="romain">xx</span><sup>e</sup></abbr> siècle, les botanistes ont multiplié les descriptions de nouvelles espèces et sous-espèces du genre<span> </span><i>Mandragora</i>. La tendance ne s'est inversée qu'après 1950 et a abouti en 1998, avec la révision du genre<span> </span><i>Mandragora</i><span> </span>proposée par Ungricht<span> </span><i><abbr class="abbr" title="et alii (et d’autres)" lang="la">et al.</abbr></i><sup id="cite_ref-ungricht_2-1" class="reference">2</sup>, à un genre ne comprenant que trois espèces : la Mandragore officinale (<i>M. officinarum</i><span> </span>L.), la mandragore sino-himalayenne (<i>M. caulescens</i><span> </span>C. B. Clarke) et une mandragore très localisée dans le<span> </span>Turkménistan,<span> </span><i>Mandragora turcomanica</i><span> </span>Mizg.</p> <h3><span id=".C3.89tymologie"></span><span class="mw-headline" id="Étymologie">Étymologie</span></h3> <p>Le terme français de « mandragore » vient du latin<span> </span><i>mandragoras</i>, lui-même tiré du grec<span> </span><span class="lang-grc" lang="grc">μανδραγόρας</span><span> </span>(mandragóras). Ces trois termes désignent la même plante dans ces différentes langues. L'étymologie du mot grec est obscure. Pour certains, le grec « mandragoras » viendrait du nom de la mandragore en assyrien<span> </span><i>nam. tar. ira</i>, morphologiquement « la drogue (mâle) de Namta », Namta étant un démon pestilentiel provoquant des maladies<sup id="cite_ref-lequellec_3-0" class="reference">3</sup>. Pour d'autres, l'origine viendrait du sanskrit<span> </span><i>mandros</i><span> </span>signifiant « sommeil » et<span> </span><i>agora</i><span> </span>signifiant « substance<sup id="cite_ref-ungricht_2-2" class="reference">2</sup> ».</p> <h3><span class="mw-headline" id="Synonymes">Synonymes</span></h3> <ul> <li>Voir aussi<span> </span>Wikispecies.</li> </ul> <table> <tbody> <tr> <td>Atropa mandragora L., 1759, nom. illeg.</td> <td>Mandragora foemina Garsault, 1764.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora mas Garsault, 1764.</td> <td>Mandragora acaulis Gaertn., 1791.</td> </tr> <tr> <td>Atropa humilis Salisb., 1796.</td> <td>Atropa acaulis Stokes, 1812.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora autumnalis Bertol., 1820.</td> <td>Mandragora vernalis Bertol., 1824.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora praecox Sweet, 1827.</td> <td>Mandragora neglecta G. Don ex Loudon, 1830.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora microcarpa Bertol., 1835.</td> <td>Mandragora haussknechtii Heldr. 1886.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora ×hybrida Hausskn. &amp; Heldr. 1886.</td> <td>Mandragora hispanica Vierh. in Osterr. 1915.</td> </tr> </tbody> </table> <h2><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés">Propriétés</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a4/Mandragore_officinale_fruits.jpg/170px-Mandragore_officinale_fruits.jpg" decoding="async" width="170" height="258" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a4/Mandragore_officinale_fruits.jpg/255px-Mandragore_officinale_fruits.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a4/Mandragore_officinale_fruits.jpg 2x" data-file-width="337" data-file-height="511" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Fruits</div> </div> </div> <p>La mandragore méditerranéenne présente un important contraste entre la touffe et la<span> </span>racine. La plante, haute d'une trentaine de centimètres, dégage une odeur très forte. C'est une herbacée banale, pratiquement sans tige.</p> <p>La<span> </span>racine, brune à l'extérieur, blanche à l'intérieur, est du type<span> </span>pivotant, est souvent lignifiée et peut atteindre après plusieurs années des dimensions impressionnantes (jusqu'à 60 à 80 centimètres et plusieurs kilogrammes). Sa forme souvent<span> </span>anthropomorphe<span> </span>(ses ramifications lui donnant une vague apparence humaine, avec un<span> </span>tronc, des jambes et même — en étant imaginatif — une tête et un sexe), est à l'origine de nombreuses<span> </span>légendes. On parlait autrefois de racines « mâles » et « femelles », mais cela ne correspond pas à une réalité botanique, la plante n'étant pas<span> </span>dioïque. Les vieux sujets peuvent s'enfoncer à plus d'un mètre dans la terre et sont donc difficiles à arracher.</p> <p>Les feuilles sont grandes (au maximum 45 <abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span> </span>de long),<span> </span>elliptiques à obovales, molles, de forme et de taille très variables. Elles ont un<span> </span>limbe<span> </span>entier à bord sinueux et sont étalées en rosette sur le sol<sup id="cite_ref-4" class="reference">4</sup>.</p> <p>La fleur a une<span> </span>corolle<span> </span>formée de cinq pétales soudés à la base (campanulée) de 12-65 <abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span> </span>de long, de couleur blanc verdâtre, bleutée ou pourpre. Les<span> </span><span class="nowrap">5 étamines</span><span> </span>sont fixées à la partie inférieure de la corolle. La floraison se fait de septembre à avril, suivant l'abondance des pluies. Pour Ungricht et coll.<sup id="cite_ref-ungricht_2-3" class="reference">2</sup>. « Il est évident qu'il n'y a véritablement qu'une période étendue d'activité reproductive allant de l'automne au printemps. En fait, c'est seulement durant les mois les plus chauds de l'été que le cycle s'interrompt. Lorsque les conditions sont favorables, le même individu peut fleurir deux fois dans l'année, comme l'attestent les annotations des herbiers, en particulier des formes cultivées dans les jardins botaniques ». Il faut donc renoncer à la distinction faite par Sprengel en 1825, entre une mandragore de printemps (<i>M. vernalis</i>) et une autre d'automne (<i>M. automnalis</i>).</p> <p>La mandragore donne naissance à des<span> </span>baies<span> </span>jaunes ou rouges à maturité, de trois à cinq centimètres de diamètre, globuleuses à ellipsoïdes. Ces fruits juteux sont comestibles en quantité modérée<sup id="cite_ref-5" class="reference">5</sup>. Les graines de 2,5 à 6 <abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span> </span>de long, sont réniformes, jaunes à brun clair.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Distribution">Distribution</span></h3> <p>La mandragore est originaire du<span> </span>bassin méditerranéen<sup id="cite_ref-ungricht_2-4" class="reference">2</sup> :<span> </span>Afrique du Nord :<span> </span>Algérie,<span> </span>Maroc,<span> </span>Tunisie ; Europe méridionale :<span> </span>Italie,<span> </span>Grèce, ex-Yougoslavie,<span> </span>Espagne,<span> </span>Portugal) et<span> </span>Proche-Orient<span> </span>(Palestine,<span> </span>Israël,<span> </span>Jordanie,<span> </span>Liban,<span> </span>Syrie,<span> </span>Turquie,<span> </span>Chypre. On ne la trouve ni en France continentale, ni en Corse. Elle croît dans les bois ouverts, les oliveraies, les jachères, les bords de routes et les ruines. Cette plante est devenue très rare, même dans son aire d'origine. Les populations sont dispersées dans le domaine et certaines sont même vulnérables, comme celles du nord de l'Italie.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h3> <p>La mandragore demande pour se développer un sol profond, non pierreux, frais, sans être excessivement humide. Le sol doit être extrêmement riche, un compost de feuilles et de fumier très décomposé par exemple. L'exposition doit être ensoleillée.</p> <p>Les<span> </span>semis<span> </span>se font en automne, dans des pots suffisamment hauts, ou en pleine terre ; le<span> </span>substrat<span> </span>doit rester frais, et la<span> </span>germination, pas toujours facile, a lieu en mars l'année d'après. La plante rentre en repos en juin et juillet, toutes les feuilles disparaissent alors (il faut impérativement marquer l'emplacement des plantes dans le cas d'une plantation en pleine terre).</p> <p>Un moyen efficace de faire germer les graines consiste à les<span> </span>stratifier, en les plaçant simplement dans le bac à légumes d'un<span> </span>réfrigérateur<span> </span>trois jours avant le semis. Cela permet aussi de les semer en début d'année avec pratiquement 100 % de germination.</p> <h3><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s_pharmacologiques"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés_pharmacologiques">Propriétés pharmacologiques</span></h3> <p>Les analyses<sup id="cite_ref-6" class="reference">6</sup><span> </span>des différentes parties de la mandragore méditerranéenne ont donné les<span> </span>alcaloïdes tropaniques : Les alcaloïdes sont pour la plupart des esters d'un alcool tropanique et d'un acide. L'alcool tropanique peut être : le<span> </span>tropanol<span> </span>ou le scopanol (= scopoline), un tropanol<span> </span>époxydé<span> </span>c'est-à-dire avec un pont oxygène. Ces alcaloïdes ont la propriété de se transformer assez facilement les uns en les autres.</p> <p>Il a été trouvé : R, S-hyoscyamine (atropine), 0,2 %, la plus grande concentration d'atropine se trouve dans la racine durant la floraison (Bekkouche at al 1994),<span> </span>hyoscyamine, norhyoscyamine,<span> </span>apotropine, belladonnines (présentes dans la racine sèche mais non décelées dans la racine fraiche),<span> </span>scopolamine<span> </span>(ou L-hyoscine), scopanol, 3α-tigloyloxytropine, 3,6-ditigloyloxytropane,<span> </span>calystégines<span> </span>A3, A5, B1, B2,B3, B4, C1 (plus concentrés dans les feuilles que dans les racines)</p> <ul> <li>autres alcaloïdes :</li> </ul> <p>cuscohygrine (=mandragorine), composé présent chez les daturas, belladone et dans la feuille de coca</p> <ul> <li>coumarines</li> </ul> <p>herniarine,<span> </span>ombelliférone, angelicine, scopolétine, scopoline, acide chlorogénique</p> <ul> <li>composés volatils des fruits</li> </ul> <p>butyrate d'éthyle 22 % (odeur d'ananas),<span> </span>hexanol<span> </span>9 % (à l'arôme herbacé), acétate d'hexyle 7 % (odeur fruité, de fines herbes), composés soufrés, 7 %</p> <p>La plante est riche en<span> </span>alcaloïdes<span> </span>psychotropes (environ 0,4 % d'alcaloïdes totaux) et autres composants<span> </span>nocifs. Ces substances<span> </span>parasympatholytiques<span> </span>entraînent notamment une<span> </span>mydriase<span> </span>et des<span> </span>hallucinations<span> </span>suivies d'une<span> </span>narcose. Il s'agit d'atropine, de<span> </span>scopolamine<span> </span>(premier sérum de vérité), et surtout d'hyosciamine. En théorie, ces molécules peuvent être à l'origine d'une<span> </span>intoxication<span> </span>mortelle.</p> <p>Diverses présentations sont décrites pour l'utilisation de cette plante. Le<span> </span>suc<span> </span>est extrait de la tige, des feuilles ou du fruit ; la<span> </span>racine<span> </span>est débitée en rondelles et présentée sous forme d'alcoolat<span> </span>dans du<span> </span>vin<span> </span>de<span> </span>miel ; les fruits peuvent être consommés séchés. De multiples vertus<span> </span>thérapeutiques<span> </span>lui sont attribuées.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Histoire">Histoire</span></h2> <p>Par sa composition chimique, elle est notamment<span> </span>sédative<span> </span>et narcotique<sup id="cite_ref-A_1-1" class="reference">1</sup>,<span> </span>antispasmodique,<span> </span>anti-inflammatoire<span> </span>(en<span> </span>cataplasme),<span> </span>hypnotique<span> </span>et<span> </span>hallucinogène. Elle présente des propriétés<span> </span>aphrodisiaques<sup id="cite_ref-7" class="reference">7</sup><span> </span>lui conférant une vertu fertilisante, et des propriétés sédatives dont<span> </span>Platon<span> </span>parle dans<span> </span><i>La République</i><sup id="cite_ref-8" class="reference">8</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-9" class="reference">9</sup></p> <p>Dans le<span> </span>calendrier républicain<span> </span>français, le<span> </span><abbr class="abbr" title="Vingt et unième">21<sup>e</sup></abbr> jour du mois de<span> </span>ventôse, est officiellement dénommé « jour de la Mandragore ». Les effets hallucinogènes remarquables de la plante, ainsi que la capacité qu'ont ses principes actifs de pouvoir aisément traverser la<span> </span>peau<span> </span>et de passer dans la<span> </span>circulation sanguine, expliquent certainement pourquoi les<span> </span>sorcières<span> </span>du<span> </span>Moyen Âge, qui s'enduisaient les<span> </span>muqueuses<span> </span>et les<span> </span>aisselles<span> </span>à l'aide d'un onguent à base de mandragore, entraient en<span> </span>transe. La plante était également utilisée par les guérisseuses, notamment pour faciliter les<span> </span>accouchements, mais aussi contre les morsures de<span> </span>vipère. On trouve à partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr> siècle dans la littérature médicale la description de narcose par inhalation d'une<span> </span><span class="citation">« éponge soporifique »</span>. Une série de recettes allant du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>au<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle et provenant de divers pays nous sont parvenues. La plupart se trouvent dans des manuels de chirurgie ou dans des antidotaires<sup id="cite_ref-Baur_10-0" class="reference">10</sup>. L'antidotaire<span> </span>de Bamberg, Sigerist comporte de l'opium, de la mandragore, de la ciguë aquatique (cicute) et de la jusquiame. Au<span> </span><abbr class="abbr" title="12ᵉ siècle"><span class="romain">xii</span><sup>e</sup></abbr> siècle, à l’école de médecine de Salerne,<span> </span>Nicolas de Salerne<span> </span>(Nicolaus Praepositus), pronait aussi dans son<span> </span><i>Antidotarium</i><span> </span>l'usage d'une éponge soporifique<sup id="cite_ref-Buck_11-0" class="reference">11</sup><span> </span>(<i>spongia soporifera</i>) dans certaines opérations chirurgicales.</p> <p>En 1680, la mandragore est retrouvée dans la composition du baume Tranquille (du nom du cordonnier qui l'aurait inventé) pour les rhumatismes. Elle est associée à d'autres solanacées toxiques : la<span> </span>jusquiame noire, la<span> </span>belladone, la<span> </span>morelle<span> </span>et la<span> </span>stramoine. La formule ayant évolué au fil des siècles, la mandragore n'est plus présente dans la version du codex de 1949<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. La mandragore est utilisée dans la<span> </span>médecine anthroposophique<span> </span>où elle apparaît dans une pommade contre les douleurs musculaires et dans le<span> </span><i>Rheumadoron</i>, une dilution homéopathique contre les rhumatismes<sup id="cite_ref-13" class="reference">13</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="La_mandragore_dans_la_culture">La mandragore dans la culture</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Histoire_des_croyances">Histoire des croyances</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f7/NaplesDioscuridesMandrake.jpg/220px-NaplesDioscuridesMandrake.jpg" decoding="async" width="220" height="259" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f7/NaplesDioscuridesMandrake.jpg/330px-NaplesDioscuridesMandrake.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f7/NaplesDioscuridesMandrake.jpg/440px-NaplesDioscuridesMandrake.jpg 2x" data-file-width="2396" data-file-height="2819" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Mandragores mâle et femelle. Manuscrit<span> </span><i>Dioscurides neapolitanus</i>, Biblioteca Nazionale di<span> </span>Napoli, début du<span> </span><abbr class="abbr" title="7ᵉ siècle"><span class="romain">vii</span><sup>e</sup></abbr> siècle.</div> </div> </div> <p>En raison de la forme anthropomorphe (vaguement humaine) de sa racine, et de ses composés alcaloïdes psychotropes, la mandragore a été associée depuis l'Antiquité à des croyances et des rituels magiques.</p> <h4><span id="Ancienne_.C3.89gypte_et_Proche-Orient"></span><span class="mw-headline" id="Ancienne_Égypte_et_Proche-Orient">Ancienne Égypte et Proche-Orient</span></h4> <p>Une plante représentée sur le trône de<span> </span>Toutânkhamon<span> </span>pourrait être une mandragore<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup><span> </span>mais cette plante n'étant pas indigène en Égypte, il aurait fallu qu'elle y soit cultivée. Il existe une longue tradition, remontant au Moyen Âge, consistant à identifier à la mandragore une plante citée dans la Bible, sous le nom de<span> </span><i>dudaim</i><sup id="cite_ref-lequellec_3-1" class="reference">3</sup>. Dans le trentième chapitre de la Genèse (compilée vers -440), il est fait mention d'une plante appelée<span> </span><i>dûda'îm</i><span> </span>dans le texte hébreu. Léa, la première épouse de Jacob, avait cessé d'enfanter. Ruben, leur fils aîné, rapporte à sa mère des<span> </span><i>dûda'îm</i>. Rachel, sœur de Léa, seconde épouse et la préférée de Jacob, demande à sa sœur de les lui donner. Celle-ci n'accepte qu'en échange de passer la nuit avec Jacob, à quoi Rachel consent. Léa concevra cette nuit-là et donnera plus tard naissance à<span> </span>Issachar<span> </span>en disant que Dieu lui a donné son salaire »<sup id="cite_ref-15" class="reference">N 1</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-16" class="reference">15</sup>.</p> <p>Le terme de<span> </span><i>Dûda'îm</i><span> </span>pose toujours le problème de sa traduction aux herméneutes, en raison de sa proximité avec<span> </span>David, DWD,<span> </span><i>Doud</i>, « bien-aimé »</p> <h4><span id="Antiquit.C3.A9"></span><span class="mw-headline" id="Antiquité">Antiquité</span></h4> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg/170px-Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg" decoding="async" width="170" height="244" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg/255px-Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg/340px-Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg 2x" data-file-width="1471" data-file-height="2113" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> La mandragore.<span> </span>Dioscoride de Vienne,<span> </span><abbr class="abbr" title="6ᵉ siècle"><span class="romain">vi</span><sup>e</sup></abbr> siècle</div> </div> </div> <p>Les médecins grecs prescrivaient la mandragore contre la mélancolie et la dépression.<span> </span>Hippocrate, au<span> </span><abbr class="abbr" title="5ᵉ siècle"><span class="romain">v</span><sup>e</sup></abbr> siècle<span> </span><abbr class="abbr nowrap" title="avant Jésus-Christ">av. J.-C.</abbr>, conseillait<span> </span><span class="citation">« Aux gens tristes, malades et qui veulent s'étrangler, faites prendre le matin en boisson la racine de mandragore à dose moindre qu'il n'en faudrait pour causer le délire »</span><sup id="cite_ref-17" class="reference">16</sup>.</p> <p>Au rapport de son élève<span> </span>Xénophon,<span> </span>Socrate<span> </span>parle déjà des effets sédatifs de la plante<sup id="cite_ref-18" class="reference">17</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-19" class="reference">18</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-20" class="reference">19</sup> ;<span> </span>Théophraste, élève d’Aristote, rapporte que la racine traite les maladies de peau et<span> </span>la goutte<span> </span>et que les feuilles sont efficaces pour soigner les blessures. Ses propriétés sédatives étaient connues puisqu’il dit qu’elle est bonne pour le sommeil<sup id="cite_ref-21" class="reference">20</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-22" class="reference">21</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-23" class="reference">22</sup>.</p> <p>Sur le site turc de l'antique<span> </span>Magnésie du Méandre, des fouilles ont dévoilé un espace réservé, dans le stade de la cité, aux préparateurs de potions à base de mandragore, qu'ils fournissaient aux athlètes<sup id="cite_ref-24" class="reference">23</sup>. Au<span> </span><abbr class="abbr" title="1ᵉʳ siècle"><span class="romain">i</span><sup>er</sup></abbr> siècle de notre ère, le médecin grec<span> </span>Dioscoride<span> </span>en donne une description :<span> </span><span class="citation">« Il y a une espèce femelle, noire qui est appelée<span> </span><i>tridakias</i>, qui a des feuilles plus étroites et plus petites que la laitue, d'une odeur puante et forte, étendues sur le sol, ainsi que des « pommes » semblables à celles du sorbier, jaune pâle, d'une bonne odeur, dans lesquelles il y a une graine semblable à celle de la poire… Les feuilles de l'espèce mâle et blanche, que certains appellent<span> </span><i>morion</i>, sont claires, grandes, larges et lisses comme celles de la bette. Ses pommes sont deux fois plus grosses, de couleur safran, dégagent une odeur agréable relativement forte. Les bergers en mangent et s'endorment pour un certain temps. Sa racine est semblable à la précédente, mais plus grande et plus blanche. Elle n'a pas de tige non plus… »</span><sup id="cite_ref-25" class="reference">24</sup>.</p> <p>Pline l'Ancien, naturaliste romain, en donne une description très proche à la même époque<sup id="cite_ref-Pline_26-0" class="reference">25</sup> :</p> <dl> <dd><small>« Il y a deux espèces : la blanche, considérée comme la mandragore mâle, et la noire, considérée comme la femelle, qui a des feuilles plus étroites que celles de la laitue, des tiges velues, et deux ou trois racines rougeâtres, blanches à l'intérieur, charnues et tendres, longues de près d'une coudée. Les deux portent des fruits de la grosseur des noisettes renfermant une graine comme un pépin de poire. »<sup id="cite_ref-27" class="reference">26</sup>.</small></dd> </dl> <p>On a identifié<sup id="cite_ref-ducourthial_28-0" class="reference">27</sup><span> </span>l'espèce mâle ou blanche à<span> </span><i>Mandragora officinarum</i><span> </span>L. et l'espèce femelle ou noire à<span> </span><i>Mandragora automnalis</i><span> </span>Bertol., espèce qui maintenant n'est plus qu'une forme possible de<span> </span><i>M. officinarum</i><span> </span>L.</p> <p>Dioscoride énumère de nombreuses maladies où la mandragore est d'un grand secours. Un verre d'une décoction obtenue en faisant réduire la racine dans du vin est utile<span> </span><span class="citation">« quand on ne peut dormir, ou pour amortir une douleur véhémente, ou bien avant de cautériser ou couper un membre, pour se garder de sentir la douleur »</span><sup id="cite_ref-dios_29-0" class="reference">28</sup>. La racine préparée avec du vinaigre guérit les inflammations de la peau, avec du miel ou de l'huile, elle est bonne contre les piqures de serpent, avec de l'eau, elle traite les écrouelles et les abcès. Le jus fait venir les menstrues et précipite l'accouchement. Prudemment, Dioscoride met en garde contre la toxicité de la plante « Toutefois, il faut se garder d'en boire trop, car il [le jus] ferait mourir la personne ».</p> <p>Pline nous signale aussi des indications proches de celles de Dioscoride. L'usage comme narcotique et analgésique revient toujours :</p> <dl> <dd><small>« On conserve les feuilles dans la saumure, et elles ont plus d'effet sinon le suc des plantes fraîches est un dangereux poison ; et encore, ainsi conservées, leurs propriétés nocives portent à la tête, même par la simple odeur… L'effet soporifique varie avec les forces du sujet ; la dose moyenne est d'un<span> </span>cyathe. On la fait boire aussi contre les serpents et avant les incisions et les piqûres pour insensibiliser »</small></dd> </dl> <p>Théophraste signale aussi des propriétés aphrodisiaques<sup id="cite_ref-30" class="reference">29</sup><span> </span>et<span> </span>Dioscoride<span> </span>indique qu'elle servait à confectionner des philtres<sup id="cite_ref-31" class="reference">30</sup>.</p> <p>À côté de ces observations très pertinentes (connaissant maintenant les composés actifs de la plante), on trouve dans les textes d'autres considérations très déconcertantes pour nous. Par exemple, Théophraste nous indique que lors de la cueillette il faut</p> <dl> <dd><small>« tracer autour de la mandragore trois cercles avec une épée, couper en regardant vers le levant, danser autour de l'autre et dire le plus grand nombre possible de paroles grivoises » (H.P. IX, 8, 8).</small></dd> </dl> <p>Pour comprendre ces pratiques étranges, nous devons faire une petite digression sur l'histoire des sciences hellènes. De nombreux textes sur les plantes qui nous sont parvenus de l'Antiquité étaient écrits par des philosophes, des naturalistes ou des médecins. Les naturalistes étudiaient les plantes pour elles-mêmes et insistaient sur l'importance de l'observation. D'autres, comme les médecins, s'efforçaient de concevoir une approche expérimentale permettant d'identifier correctement les plantes et d'observer leurs effets thérapeutiques sur les malades. La constitution de nouveaux domaines de connaissance scientifiques autonomes se fit donc en se libérant de la religion et de la magie. Mais après les conquêtes moyen-orientales d'Alexandre le Grand<span> </span>au<span> </span><abbr class="abbr" title="4ᵉ siècle"><span class="romain">iv</span><sup>e</sup></abbr> siècle <abbr class="abbr nowrap" title="avant Jésus-Christ">av. J.-C.</abbr>, la pensée magique mésopotamienne et égyptienne fit une grande percée en Grèce.<span> </span><span class="citation">« À partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="3ᵉ siècle"><span class="romain">iii</span><sup>e</sup></abbr> siècle <abbr class="abbr nowrap" title="avant Jésus-Christ">av. J.-C.</abbr><span> </span>précisément, la séduction de l'irrationnel sous des formes diverses commence à exercer des ravages jusque dans les milieux intéressés aux choses de l'esprit et à la connaissance du monde »</span><span> </span>(J. Beaujeu<sup id="cite_ref-32" class="reference">31</sup><span> </span>).</p> <p>Les magiciens pensaient qu'il existait des relations intimes entre les différents objets et les différents êtres vivants. Pour eux, les plantes sont des êtres animés doués d'une âme, car étroitement soumises à l'action de divinités ou de forces astrales. Comme les médecins, ils désiraient soigner les malades mais ils avaient une tout autre conception de la maladie. Comme le dit Guy Ducourthial<sup id="cite_ref-ducourthial_28-1" class="reference">27</sup><span> </span><span class="citation">« Ils considèrent qu'elle n'a pas de cause naturelle, mais qu'elle est envoyée aux humains par des divinités pour les punir de leurs fautes. Pour guérir les individus malades, ils prétendent pouvoir contraindre ces divinités à détourner l'influence néfaste qu'elles exercent sur eux, mais aussi « maîtriser » un certain nombre de plantes qu'ils ont sélectionnées, c'est-à-dire les soumettre à leurs injonctions et les obliger à abandonner leurs propriétés pour qu'ils puissent en disposer à leur gré. Pour atteindre leur but, ils doivent accomplir un certain nombre de gestes précis et souvent mystérieux, prononcer incantations et formules secrètes et réciter des prières particulières, notamment lors de la récolte des plantes qu'il faut effectuer à des moments particuliers »</span>. Le cercle tracé autour de la plante crée un espace magiquement clos, enfermant la plante et permettant au magicien de s'en rendre maître. Les rituels magiques donnés par<span> </span>Théophraste<span> </span>sont repris par<span> </span>Pline l'Ancien, mais Dioscoride s'abstient d'en parler. En tant que plante magique, la mandragore est appelée<span> </span><i>kirkaia</i>, en référence à la magicienne<span> </span>Circé. Les<span> </span>astrologues<span> </span>ont attribué la mandragore au signe du<span> </span>Cancer<span> </span>(<i>karkinos</i>), qui régit le corps humain de la poitrine au ventre<sup id="cite_ref-ducourthial_28-2" class="reference">27</sup>. Il en résulte qu'elle contrôle la rate, organe responsable des accès de mélancolie.</p> <h4><span id="Moyen_.C3.82ge_occidental"></span><span class="mw-headline" id="Moyen_Âge_occidental">Moyen Âge occidental</span></h4> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/68/Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg/220px-Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg" decoding="async" width="220" height="261" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/68/Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg/330px-Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/68/Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg/440px-Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg 2x" data-file-width="1944" data-file-height="2304" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Arrachage d'une mandragore. Manuscrit<span> </span><i>Tacuinum Sanitatis</i>, Bibliothèque nationale de<span> </span>Vienne, v. 1390.</div> </div> </div> <p>Le rituel d'arrachage de la mandragore change dès le début du Moyen Âge et peut-être même avant en Palestine. Le collecteur de mandragore qui entend le cri effroyable poussé par la plante lorsqu'il l'arrache du sol peut devenir fou et s'expose à la mort. On recommande ainsi de se boucher les oreilles avec de la cire, de l'attacher à un chien et attirer l'animal au loin, la malédiction s'abattant ainsi sur l'animal. Les textes<sup id="cite_ref-lequellec_3-2" class="reference">3</sup><span> </span>ajoutent même « que cette racine a en soi une telle puissance divine que, lorsqu'elle est extraite, au même moment, elle tue aussi le chien » (<i>Herbarius Apulei</i>, 1481). Le Quellec<sup id="cite_ref-lequellec_3-3" class="reference">3</sup><span> </span>fait remonter l'ancienneté de cette tradition au début du<span> </span><abbr class="abbr" title="6ᵉ siècle"><span class="romain">vi</span><sup>e</sup></abbr> siècle. En l'an 520, le manuscrit de<span> </span>Dioscoride de Vienne<span> </span>est illustré de deux miniatures sur lesquelles on voit une racine de mandragore attachée au cou d'un chien mort, gueule béante.</p> <p>Au<span> </span><abbr class="abbr" title="1ᵉʳ siècle"><span class="romain">i</span><sup>er</sup></abbr> siècle,<span> </span>Flavius Josèphe<span> </span>avait déjà décrit dans<span> </span><i>la Guerre des Juifs</i>, VII, 6, 183, un rituel identique appliqué à l'arrachage d'une plante qu'il appelle<span> </span><i>baaras</i>. La plante est cependant mal identifiée et il n'est pas certain qu'il s'agisse de la mandragore comme Hugo Rahner (1954) l'a supposé.</p> <p>Les précautions lors de la cueillette sont aussi énoncées dans les écrits de<span> </span>Paracelse<span> </span>(1493–1541). Pour se procurer la racine de mandragore si dangereuse, il fallait des<span> </span>rituels<span> </span>magiques. Celui qui arrache la mandragore sans précaution, s'il ne devient pas fou en entendant les hurlements de la plante, sera poursuivi par sa<span> </span>malédiction.</p> <p>Selon les divers écrits décrivant les rituels, on sait qu'ils se déroulaient les nuits de pleine lune. Les mandragores qui poussaient au pied des<span> </span>gibets<span> </span>étaient très prisées car on les disait fécondées par le<span> </span>sperme<span> </span>des pendus, leur apportant vitalité, mais celles des places de<span> </span>supplice<span> </span>ou de<span> </span>crémation<span> </span>faisaient aussi parfaitement l'affaire. Des « prêtres » traçaient avec un poignard rituel trois cercles autour de la mandragore et creusaient ensuite pour dégager la racine, le cérémonial étant accompagné de<span> </span>prières<span> </span>et<span> </span>litanies. Une jeune fille était placée à côté de la plante pour lui tenir compagnie. On passait également une corde autour de la racine et on attachait l'autre extrémité au cou d'un chien noir affamé que l'on excitait au son du<span> </span>cor. Les prêtres appelaient alors au loin le chien pour qu'en tirant sur la corde il arrache la plante. La plante émettait lors de l'arrachage un cri d'agonie<span> </span>insoutenable, tuant l'animal et l'homme non éloigné aux oreilles non bouchées de cire. La racine devenait<span> </span>magique<span> </span>après lavage,<span> </span>macération<span> </span>et<span> </span>maturation<span> </span>en<span> </span>linceul ; elle représentait selon la<span> </span>théorie de la préformation, l'ébauche de l'homme, « petit homme planté » ou<span> </span><i>homonculus</i>. Ainsi choyée, elle restait éternellement fidèle à son maître jouissant d'un talisman procurant santé, fécondité et<span> </span>prospérité<span> </span>prodigieuse. Elle était vendue très cher en raison du risque à la cueillette, et ce d'autant plus que la forme était humaine, de préférence sexuée par la présence de touffes judicieusement disposées. Le renom de cette plante tient à la convergence de deux facteurs : des racines<span> </span>anthropomorphiques<span> </span>issues de la petite graine des hommes pendus, la destinant, selon la<span> </span>théorie des signatures, à des potions et philtres magiques des sorciers ; une teneur en alcaloïdes puissamment<span> </span>hallucinogènes<span> </span>(Atropine,<span> </span>hyoscyamine,<span> </span>scopolamine, etc.), permettant aux sorcières de voler grâce à leur<span> </span>balai magique. À noter qu'au Moyen Âge, époque où la pendaison est commune, il est possible que cette plante<span> </span>nitrophile<span> </span>se développait sous le gibet, grâce à l'azote apporté par le sperme des pendus à qui une strangulation violente occasionnait une ultime éjaculation<sup id="cite_ref-33" class="reference">32</sup>.</p> <p>En Europe, on trouve à partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr> siècle dans la littérature médicale la description de narcose par inhalation d'une « éponge soporifique » (<span class="citation not_fr_quote" lang="la">« <span class="italique">spongia soporifera</span> »</span>). Une série de recettes allant du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>au<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle et provenant de divers pays nous sont parvenues. La plupart se trouvent dans des manuels de chirurgie ou dans des antidotaires<sup id="cite_ref-Baur_10-1" class="reference">10</sup>. La plus ancienne connue est celle de l'Antidotaire de Bamberg, Sigerist ; elle comporte de l'opium, de la mandragore, de la ciguë aquatique (cicute) et de la jusquiame. Au<span> </span><abbr class="abbr" title="12ᵉ siècle"><span class="romain">xii</span><sup>e</sup></abbr> siècle, à l’école de médecine de Salerne, Nicolaus Praepositus, pronait aussi dans son<span> </span><i>Antidotarium</i><span> </span>l'usage d'une éponge soporifique<sup id="cite_ref-Buck_11-1" class="reference">11</sup><span> </span>dans certaines opérations chirurgicales. Elle était imbibée d'un mélange de jusquiame, de jus de mûre et de laitue, de mandragore et de lierre.</p> <h4><span id="D.C3.A9but_de_l.27.C3.A9poque_moderne"></span><span class="mw-headline" id="Début_de_l'époque_moderne">Début de l'époque moderne</span></h4> <dl> <dt>Onguent des sorcières</dt> </dl> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8e/Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg/220px-Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg" decoding="async" width="220" height="293" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8e/Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg/330px-Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8e/Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg/440px-Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg 2x" data-file-width="1920" data-file-height="2560" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Mandragora officinarum</i>,<span> </span>Nicolas Robert, pour le<span> </span><i>Recueil des vélins</i><span> </span>de la<span> </span>Bibliothèque de Louis XIV, 1676, BNF</div> </div> </div> <p>On trouve aussi parfois la mandragore, la belladone et la jusquiame dans la composition d'onguents utilisés par les<span> </span>sorcières. Une croyance très répandue aux<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>et<span> </span><abbr class="abbr" title="17ᵉ siècle"><span class="romain">xvii</span><sup>e</sup></abbr> siècles, voulait que les sorcières s'enduisent le corps d'un onguent avant de s'envoler dans les airs, à cheval sur un balai ou une fourche, pour aller au<span> </span>sabbat. Il est suggéré que les effets des psychoactifs auraient été plus intenses si l’onguent avait été introduit dans le vagin , à l'aide d’un bâton ou d’un manche à balai<sup id="cite_ref-colloque_34-0" class="reference">33</sup>.</p> <p>Les accusations qui conduisaient les sorcières au bûcher comportaient deux composants : les maléfices et le pacte avec le<span> </span>Diable. L'action judiciaire s'ouvrait sur une plainte pour les maléfices répétées d'une jeteuse de sort qui était censée provoquer la mort de nouveau-nés, faire tomber la grêle sur les récoltes, etc. L'accusation d'assistance au sabbat n'apparaissait que plus tard, lorsque les juges ecclésiastiques s'emparaient du dossier. À l'époque, tout le monde croyait au Diable. Il ne faisait pas l'ombre d'un doute, qu'en concluant un pacte avec le Diable, la sorcière pouvait accomplir des maléfices redoutables et travailler à la ruine de l'Église et de l'État. Des dizaines de milliers de sorciers et sorcières furent ainsi envoyés au bûcher en toute bonne conscience des autorités. Seuls quelques scientifiques et médecins humanistes dénoncèrent ces persécutions et osèrent soutenir que le sabbat n'était qu'une illusion.</p> <p>Le problème de la réalité du sabbat fut d'ailleurs posé à peu près en ces termes par des scientifiques dès le<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle, quant à savoir si la description d'assemblées démoniaques et de leur prodiges - vol, métamorphose en bête - a une réalité objective ou si elle est le résultat de la consommation de drogues hallucinogènes. Dès cette époque, un médecin et humaniste espagnol,<span> </span>Andrés Laguna, arrive à la conclusion que tout ce que croyaient faire les sorcières était le résultat de la prise de substances narcotiques<sup id="cite_ref-colloque_34-1" class="reference">33</sup>, et donc que le sabbat était le produit de leur seule imagination. Laguna raconte, dans son commentaire de<span> </span>Dioscoride<span> </span>(1555), comment, se trouvant en Lorraine, il fut le témoin de l'arrestation et de la condamnation à mort sur le bûcher de deux vieillards accusés de sorcellerie. Il se procura alors l'onguent qui avait été trouvé dans l'ermitage où ils vivaient pour tester l'effet d'un tel produit. Il fit enduire entièrement une de ses patientes insomniaque. Celle-ci tomba aussitôt dans un profond sommeil et se réveilla trente-cinq heures plus tard en disant à son mari en souriant qu'elle l'avait cocufié avec un beau jeune homme. Pour Laguna le liniment était fabriqué avec<span> </span><span class="citation">« des herbes au dernier degré froides et soporifiques, comme sont la ciguë, la morelle endormante, la jusquiame et la mandragore »</span><sup id="cite_ref-colloque_34-2" class="reference">33</sup>.</p> <p><span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">Les nombreuses études historiques quant aux aveux des sorcières ne permettent toutefois pas de conclure que les sorcières étaient des droguées. Si le témoignage de quelques sorcières utilisant des drogues hallucinogènes existe, le phénomène n'était pas généralisé et ne peut constituer une explication générale. La mandragore est aussi utilisée dans certains rituels du culte vaudou.</span></p>
MHS 16 (5 S)
Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)
Graines de Colza fourrager...

Graines de Colza fourrager...

Prix 1,15 € SKU: VE 134
,
5/ 5
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines de Colza fourrager (Brassica napus)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>20 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Comparable au radis fourrager à travers ses avantages, le colza a un cycle légèrement plus long (60 à 90 jours). Rapide d'installation, la croissance rapide du colza permettra une importante production de matière verte (biomasse) tout en luttant contre les adventices.</p> <p>Installé sur vos parcelles durant l'hiver, le Colza fourrager vous offrira de nombreux avantages !</p> <p>A l'instar du Radis fourrager, le colza améliorera également la structure de votre sol en le décompactant naturellement. Vous pourrez également profiter des caractéristiques méllifères du colza fourrager en l'installant comme engrais vert sur vos parcelles.</p> <p>AVANTAGES DU COLZA FOURRAGER :</p> <p>Croissance rapide<br />Couvert végétal dense<br />Lutte contre les adventices<br />Améliore la structure du sol<br />Grande quantité de matière verte (biomasse)<br />Bonne plante mellifère<br />CONSEIL + :</p> <p>Nous conseillons de semer le Brassica napus à 1,5 gr/m²<br />Vous pouvez le semer après vos cultures de juin jusqu'au mois de Septembre<br />Cycle de végétation court : 60 à 90 jours environ<br />Mode de destruction conseillé : destruction par labour <br />Période de destruction : détruire 60 jours avant les nouvelles cultures afin de permettre aux résidus de se décomposer et de s'intégrer au sol<br />Pour votre potager ou votre champ, nous vous préconisons aussi la Moutarde Blanche, le Sarrasin ou la Phacélie.</p>
VE 134 (20 S)
Graines de Colza fourrager (Brassica napus)
Graines de tomates Smarald

Graines de tomates Smarald

Prix 2,25 € SKU: VT 97
,
5/ 5
<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de tomates Smarald</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>À notre avis, la tomate Smarald est définitivement un ornement dans tous les jardins. Ses fruits magnifiquement ronds atteignent un poids de 150 à 200 grammes en moyenne. Les fruits sont de couleur vert clair, striés de vert foncé lorsqu'ils ne sont pas mûrs, à mesure que les fruits mûrissent, ils jaunissent et sont striés de vert foncé. Les fruits ont un goût agréablement sucré et tonique.</p> <p>Les plantes sont fortes, indéterminées et atteignent une hauteur moyenne comprise entre 150 et 200 centimètres.</p> <p>Grande variété pour une utilisation fraîche, des salades, des sandwichs ainsi que pour la cuisine.</p> </body> </html>
VT 97 (10 S)
Graines de tomates Smarald
Graines de tomate Blue Gold

Graines de tomate Blue Gold

Prix 1,95 € SKU: VT 52
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5/ 5
<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de tomate Blue Gold</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Des fruits incroyablement beaux de 80 à 100 grammes de poids, bicolores, aplatis, avec un dessus bleu foncé et un fond doré du fruit. Le goût est très doux et fruité. La chair est orange avec des fibres roses. Certainement l'une des plus belles variétés de tomates.</p> <p>Une plante indéterminée à haut rendement qui atteint une hauteur de 150 à 180 cm. La variété résiste à la fissuration. Excellente durée de conservation.</p> </body> </html>
VT 52 (10 S)
Graines de tomate Blue Gold
Graines de tomate Blue Beauty

Graines de tomate Blue Beauty

Prix 1,90 € SKU: VT 53
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5/ 5
<h2><strong>Graines de tomate Blue Beauty</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Cette variété de tomate "Blue Beauty" est certainement d'une vraie beauté en termes d'apparence et de goût. Le fruit est de type Beefsteak, très charnu, avec un poids moyen de 200 à 300 grammes, et le goût est aussi bon que l'excellente teneur en antioxydants!</p> <p>De belles épaules bleu-noir profonds rendent cette variété unique. Il a un grand potentiel pour le marché, car le fruit adhère bien aux plantes, résiste aux coups de soleil et aux fissures.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VT 53 (10 S)
Graines de tomate Blue Beauty
Graines de concombre russe...

Graines de concombre russe...

Prix 1,65 € SKU: PK 3
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5/ 5
<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de concombre russe Russkaja</strong></h2> <h2 class="rte align_justify"><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Concombre russe robuste pour la culture en extérieur. Variété précoce, 39-43 jours de la germination à la récolte. Il peut être cueilli à tous les stades de maturité. Il a une très longue durée de conservation. La plante est très durable et idéale pour la culture en extérieur.</p> <p>Les fruits sont courts, de 9 à 15 cm de long, de 5 à 7 cm d'épaisseur. Le jeune fruit a une couleur verte, puis quand le fruit mûrit, il devient orange. Les fruits peuvent être utilisés à tous les stades de maturité.</p> <p>Il peut être consommé cru comme tout autre concombre ou en salade ou cuit (en soupes, sauces).</p> <p>Cucumis Sativus var. sikkimensis</p> </body> </html>
PK 3 (5 S)
Graines de concombre russe Russkaja

Variété de Bosnie-Herzégovine
Graines de figues sauvages...

Graines de figues sauvages...

Prix 1,85 € SKU: V 19 WF
,
5/ 5
<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de figues sauvages (d'Herzégovine)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>20 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Nous avons apporté cette figue d'Herzégovine et nous l'avons trouvée dans les montagnes en pleine nature. Son habitat était rocheux et sec, ce qui signifie qu'il résiste aux mauvaises conditions du sol. Il y a aussi des sécheresses constantes dans cette partie et malgré le fait que la plante ne reçoive pas beaucoup d'eau, elle ne l'a pas dérangée du tout. Les fruits sont plus petits que les autres variétés de figues et violet foncé à maturité. Bien que les fruits soient petits, ils sont très savoureux et sucrés. De sources fiables, nous avons appris que là où nous l'avons emporté, la température est descendue à -15 ° C en hiver.</p> <p>Les fleurs de figues sont difficiles à repérer car elles poussent à l'intérieur des figues et ces fleurs sont pollinisées par ce qu'on appelle. guêpes figues, qui se développent dans les fruits de la figue sauvage. La différence entre une figue apprivoisée et une figue sauvage est que la figue apprivoisée ne fleurit qu'avec des fleurs femelles, tandis que la figue sauvage a des fleurs femelles et mâles.</p> <p>Les figues sauvages poussent à un rythme anormal par rapport aux figues apprivoisées.</p> </body> </html>
V 19 WF (20 S)
Graines de figues sauvages (d'Herzégovine)

Variété de Hongrie
Graines de tomate Kecskemét...

Graines de tomate Kecskemét...

Prix 1,55 € SKU: VT 136
,
5/ 5
<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de tomate Kecskemét Jubilee</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>La tomate Kecskemét Jubileum est l'une des tomates préférées en Hongrie pour la fabrication et la conservation du jus de tomate. C'est une variété juteuse au très bon goût, idéale pour la conservation et les jus de tomates.</p> <p>La plante est forte et a un fort feuillage. Le fruit est gros, sphérique aplati, lourd de 110 à 120 g et très juteux.</p> <p>Variété à croissance moyenne, déterminée et à croissance moyenne pour la culture en extérieur.</p> <p>Il a très bon goût, il peut être transporté facilement.<br />Il peut également être cultivé par semis direct.<br />Nous le recommandons pour les lits hauts et les balcons.</p> </body> </html>
VT 136 (10 S)
Graines de tomate Kecskemét Jubilee
Graines de tomate Bajaja

Graines de tomate Bajaja

Prix 1,65 € SKU: VT 59
,
5/ 5
<h2><strong>Graines de tomate Bajaja</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Cette tomate cerise douce et juteuse est si prolifique que chaque plante peut produire jusqu'à 700 petits fruits rouges juteux de 8 à 10 g. Avec des cultures de cette taille, il y aura beaucoup de délicieuses tomates à grignoter, ainsi qu'à ajouter aux salades et autres plats culinaires. La tomate 'Bajaja' est une variété polyvalente car sa taille peut être contrôlée par la taille du récipient dans lequel elle est plantée.</p> <p>Hauteur et écartement: 35cm</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VT 59 (10 S)
Graines de tomate Bajaja
Graines de moutarde blanche...

Graines de moutarde blanche...

Prix 1,35 € SKU: MHS 130
,
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<h2 class=""><strong>Graines de moutarde blanche (Sinapis alba)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;" class=""><strong>180 (1g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>La<span>&nbsp;</span><b>moutarde blanche</b><span>&nbsp;</span>(<i>Sinapis alba</i>) ou<span>&nbsp;</span><b>sénevé</b>, ou<span>&nbsp;</span><b>sanve</b><span>&nbsp;</span>est une<span>&nbsp;</span>plante<span>&nbsp;</span>annuelle de la famille des<span>&nbsp;</span>Brassicacées, cultivée pour ses<span>&nbsp;</span>graines<span>&nbsp;</span>servant à la préparation de<span>&nbsp;</span>condiments.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/82/Sinapis_alba_3401.jpg/220px-Sinapis_alba_3401.jpg" decoding="async" width="220" height="293" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/82/Sinapis_alba_3401.jpg/330px-Sinapis_alba_3401.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/82/Sinapis_alba_3401.jpg/440px-Sinapis_alba_3401.jpg 2x" data-file-width="1200" data-file-height="1600"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Après leur<span>&nbsp;</span>fécondation, les fleurs se transforment en<span>&nbsp;</span>siliques<span>&nbsp;</span>se développant tout le long de la partie supérieure de la plante.</div> </div> </div> <p>C'est une<span>&nbsp;</span>plante herbacée<span>&nbsp;</span>annuelle de 50 à 80&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de haut, à tiges assez ramifiées. De croissance rapide, elle peut arriver à maturité en à peine un mois.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>feuilles<span>&nbsp;</span>pennatipartites<span>&nbsp;</span>sont très profondément divisées, sauf celles de la partie supérieure des tiges, à lobes plus ou moins arrondis.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>fleurs, à<span>&nbsp;</span>pétales<span>&nbsp;</span>jaunes, parfois blancs, s'épanouissent tout l'été, de mai à septembre en répandant un doux parfum.</p> <p>Le fruit est une<span>&nbsp;</span>silique<span>&nbsp;</span>bosselée, hérissée de poils, renfermant 4 à 8 graines. Le bec est nettement aplati en lame de sabre et est un peu plus long que les valves (à la différence de Sinapis arvensis au bec plus court). À maturité, les graines font de 1 à 2&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>et sont de couleur blanc-jaunâtre, beige.</p> <p>La moutarde blanche pousse toute l'année. L'hiver lui convient bien car elle n'aime pas beaucoup le soleil.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Origine">Origine</span></h2> <p>Cette espèce est originaire d'Afrique du Nord, d'Europe<span>&nbsp;</span>(sauf les régions arctiques) et d'Asie<span>&nbsp;</span>occidentale (Proche-Orient)<sup id="cite_ref-1" class="reference">1</sup>.</p> <p>C'est une plante commune en France, dans les champs et au bord des chemins. Elle est citée dans le<span>&nbsp;</span>capitulaire De Villis<span>&nbsp;</span>(fin du<span>&nbsp;</span><abbr class="abbr" title="8ᵉ siècle"><span class="romain">viii</span><sup>e</sup></abbr><span>&nbsp;</span>ou début du<span>&nbsp;</span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr><span>&nbsp;</span>siècle) parmi les plantes<span>&nbsp;</span>potagères<span>&nbsp;</span>et<span>&nbsp;</span>condimentaires<span>&nbsp;</span>recommandées.</p> <h2><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés">Propriétés</span></h2> <p>Comme toutes les Brassicacées, la moutarde blanche contient un<span>&nbsp;</span>glucosinolate, nommé<span>&nbsp;</span>sinalbine. Lors du broyage des graines et de la rupture des compartiments cellulaires qui en résulte, la sinalbine entre en contact avec une enzyme, la<span>&nbsp;</span>myrosinase, et se dégrade en isothiocyanate de p-hydroxybenzoyle. C'est cette dernière molécule qui est responsable de l'arôme de moutarde<sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisations">Utilisations</span></h2> <p>Les graines sont riches en<span>&nbsp;</span>lipides<span>&nbsp;</span>(environ 35&nbsp;%) et produisent une<span>&nbsp;</span>huile<span>&nbsp;</span>à usage industriel ou alimentaire. Elles sont à la base de la préparation du<span>&nbsp;</span>condiment<span>&nbsp;</span>qui porte le même nom, la<span>&nbsp;</span>moutarde.</p> <p>La moutarde blanche est aussi une<span>&nbsp;</span>plante fourragère<span>&nbsp;</span>et une<span>&nbsp;</span>plante mellifère.</p> <p>Elle est parfois semée comme<span>&nbsp;</span>engrais vert<span>&nbsp;</span>ou<span>&nbsp;</span><i>piège à nitrates</i>, c'est-à-dire culture intercalaire évitant de laisser les champs à nu pour limiter le lessivage des nitrates solubles. Dans ce cas, semée par exemple après une<span>&nbsp;</span>céréale, elle doit être détruite avant la montée en graines pour éviter qu'elle se ressème naturellement et devienne une<span>&nbsp;</span>mauvaise herbe, notamment dans les cultures de<span>&nbsp;</span>colza.</p> <p>Elle est aussi utile pour tuer les<span>&nbsp;</span>nématodes. De plus, sa racine puissante permet de briser les mottes d'argile<span>&nbsp;</span>d'un sol très lourd, et ainsi de faciliter l'incorporation d'humus<span>&nbsp;</span>et l'amélioration du sol.</p>
MHS 130 (180 S)
Graines de moutarde blanche (Sinapis alba)
Graines de laitue Novosadska Majska  - 2

Graines de laitue...

Prix 1,45 € SKU: VE 5
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<h2><strong>Graines de laitue Novosadska Majska</strong></h2> <h2><span style="color:#ff0000;"><strong>Prix ​​pour Paquet de 550 (0,5g) graines.</strong></span></h2> <p>Novosadska Majska (du nom de la ville de Novi Sad en Serbie) est un cultivar à tête printanière, les feuilles sont tendres, jaune-vert, lisses et entières autour du bord. Il a une tête large et assez solide, pesant 250-300 g. Il convient à la culture en plein champ.</p> <p><!-- pagebreak --></p> <p>La <strong>laitue</strong>, <strong>laitue cultivée</strong> (<em><strong>Lactuca sativa</strong></em>) est une plante herbacée appartenant au genre <em>Lactuca</em>, de la famille des Astéracées, largement cultivée pour ses feuillestendres consommées comme légume, généralement crues en salade.</p> <p>L'appellation « laitue » dérive du latin <em>lactuca</em> qui rappelle aussi la présence dans cette plante d’un latex blanc caractéristique du genre et <em>sativa</em> signifie « cultivé » en latin.</p> <p>Elle fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du <abbr title="8ᵉ siècle">viii<sup>e</sup></abbr> ou début du <abbr title="9ᵉ siècle">ix<sup>e</sup></abbr> siècle).</p> <p>La laitue cultivée est une plante herbacée, annuelle, avec deux phases bien distinctes : la phase végétative, formant une pomme plus ou moins fermée, est le stade utilisé pour la consommation et la phase reproductrice, au cours de laquelle la tige principale s'allonge (montaison), aboutit à la floraison et à la production de semences.</p> <p>La plante forme d'abord une rosette de feuilles entières. Puis survient la période de pommaison, au cours de laquelle se différencient les types de laitue. En effet, les feuilles se redressent, s'imbriquent plus ou moins, aboutissant à la formation d'une pomme fermée ou d'un ensemble de feuilles serrées formant un bouquet ouvert.</p>
VE 5 (550 S)
Graines de laitue Novosadska Majska  - 2