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Graines de partier, tiges...

Graines de partier, tiges...

Prix 1,75 € SKU: T 85
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<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines de partier, tiges de jonc (Spartium junceum)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p><span>Le </span><b>spartier à tiges de jonc</b><span> ou </span><b>spartier</b><span> </span><i>(<b>Spartium junceum</b>)</i><span> est une espèce d'arbustes de la famille des </span><i>Fabaceae</i><span>. C'est la seule espèce encore acceptée dans le genre </span><i><b>Spartium</b></i><span>. Il est parfois appelé </span><b>faux genêt d'Espagne</b><span>, </span><b>genêt d'Espagne</b><span>, </span><b>geneste</b><span>, </span><b>gineste</b><span>, </span><b>joncier</b><span>, </span><b>spartier faux jonc</b><span> ou </span><b>spartion</b><span>.</span></p> <p>Arbuste aux fleurs jaune vif, ses rameaux, souvent sans feuilles, sont flexibles et restent verts une bonne partie de l'année puis virent au gris-brun avec des rayures vertes.</p> <p>Les feuilles alternes oblongues-lancéolées de 3 à 7 cm de long et 3 millimètres de large tombent tôt mais elles ont peu d'importance pour cette plante car une grande partie de la<span> </span>photosynthèse<span> </span>se produit dans les jeunes pousses vertes qui conservent l'eau (stratégie de climat sec).</p> <p>À la fin du printemps, les rameaux sont couverts de nombreuses fleurs jaunes de 1 à 2 centimètres de diamètre. En fin d'été, les graines noires des gousses atteignant jusqu'à 10 centimètres de long arrivent à maturité. Elles s'ouvrent, souvent de façon sonore avec un bruit sec et répandent leurs graines autour de la plante mère, pour propager les semences.</p> <p>C'est une plante rustique qui peut dépasser 2 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr>, et qui supporte autant les grandes sécheresses que les grands froids.</p> <p>On la trouve le plus souvent en plaine et dans les maquis. Cet arbuste pionnier colonise les friches et les espaces ouverts, en particulier le long des routes et autoroutes.</p> <p>Cette plante peu odorante se trouve à l'état naturel notamment dans la vallée du Rhône (Montélimar) et sur le pourtour méditerranéen.</p> <p>A ne pas confondre avec le<span> </span><i>Genêt à balais<span> </span>(Cytisus scoparius)</i><span> </span>qui est une espèce d'arbuste à feuillage caduc, originaire du nord-ouest de l'Europe<span> </span>et ne détenant pas les mêmes pouvoirs de toxicités. Même s'il existe de nombreux<span> </span>cultivars<span> </span>aux fleurs de différentes couleurs, dont le<span> </span>Genêt bicolore. Ni le<span> </span><i>Genêt épineux<span> </span>(Genista scorpius)</i><span> </span>pourtant présent à l'ouest de la région méditerranéenne ou encore le<span> </span><i>Robinier<span> </span>(Robinia pseudoacacia)</i><span> </span>également présent sur les côtes méditerranéennes.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Caractéristiques">Caractéristiques</span></h2> <dl> <dt>Organes reproducteurs<sup id="cite_ref-catminat_1-0" class="reference">1</sup></dt> </dl> <ul> <li>Type d'inflorescence :<span> </span>racème simple</li> <li>Répartition des sexes :<span> </span>hermaphrodite</li> <li>Type de pollinisation :<span> </span>entomogame</li> <li>Période de floraison : mai à août</li> </ul> <dl> <dt>Graine<sup id="cite_ref-catminat_1-1" class="reference"></sup></dt> </dl> <ul> <li>Type de fruit :<span> </span>gousse</li> <li>Mode de dissémination :<span> </span>autochore</li> </ul> <p>La dessiccation provoque une torsion de la gousse qui s'ouvre en projetant les graines jusqu'à plusieurs mètres de distance.</p> <dl> <dt>Habitat et répartition<sup id="cite_ref-catminat_1-2" class="reference">1</sup></dt> </dl> <ul> <li>Habitat type : matorrals mésoméditerranéens, héliophiles, acidoclines</li> <li>Aire de répartition : cosmopolite (thermo)</li> <li>Étude toxicologique : contiendrait de la<span> </span>cytisine<span> </span>ou de la<span> </span>spartéine. La dose toxique est de une à deux poignées chez l'enfant.</li> </ul> <h2><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés">Propriétés</span></h2> <p>Toute la plante contient de la cytisine (alcaloïde). Elle est donc potentiellement toxique, comme le cytise. Cependant, la littérature ne rapporte pas de cas d’empoisonnement graves.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisation">Utilisation</span></h2> <p>Aux<span> </span><abbr class="abbr" title="18ᵉ siècle"><span class="romain">xviii</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>et<span> </span><abbr class="abbr" title="19ᵉ siècle"><span class="romain">xix</span><sup>e</sup></abbr> siècles, le genêt d'Espagne était une plante marginale récoltée par les paysans pour leurs propres besoins en toile domestique. Le<span> </span>rouissage<span> </span>des rameaux s’opérait au bord des cours d’eau, avant le<span> </span>filage<span> </span>et le<span> </span>tissage<span> </span>pratiqués au village, afin d’obtenir des draps et des vêtements, peut-être des cordages. C’est dans l’arrondissement de<span> </span>Lodève<span> </span>seulement que la culture du genêt est suivie. Ces cultures sont appelées des genêtières ou, plus souvent, des ginestières créées dans les lieux les plus arides, sur les coteaux les plus en pente, formés par un sol pierreux et où presque aucune autre plante ne peut végéter<sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup>.</p> <p>Le genêt textile existait bien avant. Malgré les difficultés de localisation et d’interprétation qu’ils suscitent,<span> </span>Pline l'Ancien<span> </span>et<span> </span>Columelle<span> </span>l’attestent même dès l’Antiquité. Selon le "Dictionnaire des sciences naturelles" de 1820, "la plante attire les abeilles, nourrit les moutons et les chèvres, et donne des toiles". Pour d'autres, le genêt procure du bois pour le chauffage . En effet, dans certaines régions, le genêt d’Espagne constitue la seule nourriture fraîche pour les moutons et les chèvres pendant l’hiver, entre novembre et avril, à condition que sa consommation par les ovins reste modérée afin de ne pas risquer une infection des voies urinaires nommée ginestade. Le genêt, une fois semé, ne demande d’autre précaution que d’être préservé de la dent des troupeaux, pendant les trois premières années tout au plus. Ensuite, on coupe avec une serpe les tronçons qui ont été rongés, et au bout de six ans on est obligé de couper entièrement la souche pour qu’elle pousse de nouveau<sup id="cite_ref-3" class="reference">3</sup>.</p>
T 85 (10 S)
Graines de partier, tiges de jonc (Spartium junceum)

Cette plante a des fruits géants
Graines De Riz Parfumé Ou Riz Jasmin 1.9 - 1

Graines De Riz Parfumé Ou...

Prix 2,45 € SKU: VE 227
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<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines De Riz Parfumé Ou Riz Jasmin</strong></h2> <h2><span style="color: #f70101;"><strong>20 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le riz au jasmin (également riz parfumé ou siam) est principalement cultivé dans le nord de la Thaïlande, mais aussi au Laos, au Vietnam et en Italie.</p> <p><span>On l'appelle "riz parfumé" car il sent agréablement le jasmin en cuisinant.</span></p> <p><span>Le riz thaï (Oryza sativa L.), également appelé riz parfumé ou riz jasmin (thailandais : </span><span>ข้าวหอมมะลิ</span><span>] ; SGTR : Khao Hom Mali ; IPA : kʰâːw hɔ̌ːm malíʔ) est un riz cultivé au nord-est de la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. Le grain est fin et naturellement parfumé. Il est transplanté à la main et lentement séché au soleil. Avec le riz basmati, le riz thaï fait partie de la catégorie des riz parfumés par opposition aux riz non parfumés.</span></p> <p><span>Le riz est une céréale de la famille des poacées (anciennement graminées), cultivée dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes pour son fruit, ou caryopse, riche en amidon. Il désigne l'ensemble des plantes du genre Oryza, parmi lesquelles les deux seules espèces cultigènes1, qui sont cultivées le plus souvent dans des champs plus ou moins inondés appelés rizières : Oryza sativa (appelé couramment « riz asiatique ») et Oryza glaberrima (appelé couramment « riz ouest-africain » ou « riz de Casamance »)</span></p> <p><span>Dans le langage courant, le terme de riz désigne le plus souvent ses grains, qui sont un élément fondamental de l'alimentation de nombreuses populations du monde, notamment en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. C'est la première céréale mondiale pour l'alimentation humaine (à lui seul il représente 20 % des besoins mondiaux en énergie alimentaire2), la deuxième après le maïs pour le tonnage récolté. Le riz est notamment l'aliment de base de la cuisine asiatique, chinoise, indienne et japonaise.</span></p> <p><strong><span>Plante</span></strong></p> <p><span>Le riz est une plante annuelle glabre à chaume dressé ou étalé de hauteur variable, allant de moins d'un mètre jusqu'à cinq mètres pour les riz flottants. C'est une plante prédisposée au tallage, formant un bouquet de tiges, à racines fasciculées. Les fleurs, en épillets uniflores, sont groupées en panicules de 20 à 30 cm, dressées ou pendantes. Le fruit est un caryopse enveloppé dans deux glumelles grandes, coriaces et adhérentes, l'ensemble formant le riz complet. La masse volumique du riz blanc cru en vrac est d'environ 0,9 g/cm3.</span></p> <p><span>Selon la texture du caryopse, on distingue les variétés ordinaires, à tégument blanc, le plus souvent, ou rouge ; ou glutineuses (ou riz gluant, sweet rice). Les variétés de riz africain sont généralement à tégument rouge.</span></p> <p><span>Les riz appartiennent au genre Oryza L. qui comprend 22 espèces1, dont deux sont cultivées, Oryza sativa L., originaire de l'Asie, la plus cultivée et Oryza glaberrima Steud., ou riz de Casamance, originaire d'Afrique de l'Ouest.</span></p> <p><span>Oryza sativa provient de divers événements de domestication ayant eu lieu environ 5000 ans av. </span>J.-C. en Inde du Nord, et autour de la frontière sino-birmane. <span>Le parent sauvage du riz cultivé est Oryza rufipogon (anciennement, les formes annuelles de Oryza rufipogon ont été nommées Oryza nivara). À ne pas confondre avec le riz, nommé riz sauvage, du genre botanique Zizania.</span></p> <p><span>Oryza glaberrima provient de la domestication de Oryza barthii. On ne sait pas où a eu lieu la domestication, mais elle semble dater d'avant 500 av. J.-C.. Depuis quelques dizaines d'années, ce riz est de moins en moins cultivé en Afrique où le riz asiatique lui est de plus en plus préféré. Aujourd'hui, des variétés hybrides sativa-glaberrima combinant les qualités des deux espèces sont diffusées sous le nom de Nérica.</span></p> <p><strong><span>Histoire</span></strong></p> <p><span>L'homme a commencé à cultiver le riz il y a près de 10 000 ans, lors de la révolution néolithique. </span>Il se développe d'abord en Chine, puis dans le reste du monde. La collecte de riz sauvage (dont la balle se détache spontanément) est en effet attestée en Chine dès 13000 av. J.-C. puis ce riz disparaît (à cause d'une sécheresse ?), tandis que le riz cultivé (riz sélectionné pour son rendement et sa balle qui se conserve et n'est emportée par le vent que lors du vannage des grains14) apparaît vers 9000 av. J.-C. après avoir subi des hybridations avec l'espèce sauvage vivace Oryza rufipogon (qui existe depuis moins de 680 000 ans15) et l'espèce sauvage annuelle Oryza nivara, ces différents riz coexistant pendant des milliers d'années, ce qui favorisa les échanges génétiques16. <span>Ce n'est qu'il y a environ 5 000 ans, en Chine, que le riz domestique a cessé de varier et de s'hybrider, devenant la seule forme de riz cultivée.</span></p> <p><span>Le riz était connu des anciens Grecs, depuis les expéditions d'Alexandre le Grand en Perse.</span></p> <p><span>Le riz est mentionné dès 1393 en France, dans Le Mesnagier de Paris, mais c'est encore un produit d'importation. Ce sont les musulmans qui l'introduisent en al-Andalus (péninsule Ibérique). En Italie, il apparaît en 1468. En France, des tentatives de cultures sont réalisées au xviie siècle, mais ce n'est que dans la seconde moitié du xxe siècle que cette culture se développe, parallèlement à l'aménagement du delta du Rhône.</span></p> <p><strong><span>Riziculture</span></strong></p> <p><span>Le riz est cultivé de diverses manières. La riziculture pluviale, sans inondation du champ, est une culture non aquatique, elle se distingue des cultures aquatiques, la riziculture inondée où le niveau d'eau n'est pas contrôlé, et la riziculture irriguée où la présence d'eau et son niveau sont contrôlés par le cultivateur19. Un champ cultivé en riz est nommé rizière.</span></p> <p><span>Près de 2 000 variétés de riz sont aujourd'hui cultivées. Les difficultés liées à la culture du riz font que, contrairement au blé, il est cultivé dans très peu de pays. Ainsi, près de 90 % de la production mondiale est fournie par l'Asie des moussons. À elles seules, les productions totales additionnées de la Chine et de l'Inde dépassent la moitié de la production mondiale. Cela s'explique notamment par les exigences du riz en matière climatique.</span></p> <p>En effet, les besoins de la plante en chaleur, en humidité et en lumière sont très spécifiques. <span>Ce n'est que dans les régions tropicales et subtropicales que le riz peut être cultivé toute l'année. L'intensité lumineuse exigée limite sa production aux zones se situant entre le 45e parallèle nord et le 35e parallèle sud, tandis que les conditions pédologiques requises s'avèrent plus souples, la plante étant relativement accommodante. La culture du riz requiert cependant une humidité importante : les besoins s'élèvent à au moins 100 mm d'eau par mois.</span></p> <p><span>Le riz entraîne donc une forte consommation domestique en eau.</span></p> <p><span>À tous ces obstacles climatiques s'ajoute la difficulté à récolter le riz. La récolte n'est pas partout automatisée (moissonneuses), ce qui nécessite une main-d'œuvre humaine importante. Cet aspect des coûts en capital humain joue un rôle prépondérant dans la considération du riz comme une culture de pays pauvres.</span></p> <p><span>La riziculture « irriguée » exige des surfaces planes, des canaux d'irrigation, des levées de terre, elle est effectuée en plaine ou bas-fonds. En zone montagneuse, ce type de culture est parfois pratiqué en terrasses. De plus, les plantules de riz aquatique sont en premier lieu obtenues sous pépinière avant d'être repiquées sous une lame d'eau, dans un sol préalablement labouré. Sur le long terme, l'entretien pose aussi de sérieux problèmes, car il exige sarclage et désherbage de la terre avant d'effectuer la récolte à la faucille obligatoire, et dont les rendements s'avèrent faibles. Ce mécanisme est celui de la culture rizicole dite « intensive », car ayant les meilleurs rendements et permettant plusieurs récoltes par an (jusqu'à sept tous les deux ans, soit plus de trois par an dans le delta du Mékong).</span></p> <p><span>La riziculture « inondée » se pratique dans des zones naturellement inondables. Dans cette catégorie entrent deux types de culture, l'un à faible profondeur, et comparable en moins contrôlé à la culture irriguée, l'autre à forte profondeur (parfois entre 4 et 5 mètres lors de crues19) où des variétés particulières de riz flottant, comme Oryza glaberrima, sont cultivées. Ces cultures sont traditionnelles dans le delta central du Niger au Mali, de Ségou à Gao, ou même Niamey. Semé sans repiquage, ce riz aquatique est à croissance rapide, mais peu productif20. Le terme « riz flottant » est impropre, bien que les tiges fortement allongées et pleines d'air flottent au moment de la décrue. Il faut y préférer « riz de crue », ou deep flood rice. Il faut des variétés photosensibles. Le cycle dépend à la fois de la pluviométrie et de la crue : germination et tallage se font en pluvial, montaison sous crue montante jusqu'à 4 cm/jour, épiaison et floraison sous crue stable, maturation et récolte à la décrue.</span></p> <p><span>Au Mali, cette culture va de Ségou à Gao, le long du fleuve et des rivières importantes. Au-delà du delta central, la crue peut tarder à baisser : il faut alors récolter en pirogue (lac Télé en particulier)21. Parfois, il existe des situations intermédiaires où le niveau d'inondation est partiellement contrôlé22 : des aménagements simples d'un coût de l'ordre du dixième des coûts pour l'irrigation, permettent de retarder la crue et la décrue. Des compléments d'aménagements permettent de diminuer la hauteur d'eau pour chaque zone d'altitude. Il faut changer de variété tous les 30 cm de hauteur d'eau. Il y a peu de recherche à ce sujet, mais les variétés traditionnelles résistent mieux aux aléas d'inondation. Elles sont peu productives mais fort gouteuses23.</span></p> <p><span>Il existe également une riziculture dite « pluviale », dépendant uniquement de la pluviométrie. Le riz pluvial n'est pas cultivé « les pieds dans l'eau » et ne requiert pas d'irrigation en continu. Ce type de culture peut se rencontrer dans les zones tropicales d'Afrique de l'Ouest. Ces cultures sont « extensives » ou « sèches », et offrent des rendements plus faibles que la riziculture irriguée.</span></p> <p><strong><span>Prix</span></strong></p> <p><span>Le prix du riz a doublé entre 2005 et 2009, atteignant même le quintuple lors d'un pic au printemps 200828.</span></p> <p><span>Le 30 avril 2008, la Thaïlande a annoncé le projet de la création de l'Organisation des pays exportateurs de riz (OREC) afin de mettre en place un cartel de fixation des prix pour le riz sur le modèle de l'OPEP.</span></p> <p><strong><em><span>Utilisation</span></em></strong></p> <p><strong><span>Alimentation</span></strong></p> <p><span>Le riz, aliment de base dans la majorité du sud de l'Asie et, depuis son introduction par les français au xxe siècle, dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest[réf. nécessaire] et d'Afrique subsaharienne. Par contre, le riz a toujours été l'aliment de base à Madagascar[réf. nécessaire]. Il entre également dans la composition de nombreux plats européens comme la paella et beaucoup d'autres recettes de riz safrané d’Espagne, le risotto originaire d’Italie, probablement influencé par le riz lok lak chinois.</span></p> <p><span>En Asie, le célèbre riz cantonais, mêlant divers légumes et viandes, issu de Chine, ou bien le riz lok lak, il est plus généralement servi séparément dans un bol comme féculent de base.[pas clair]</span></p> <p><span>En Asie, il est également utilisé pour faire de l'alcool, comme le saké au Japon, le soju en Corée et certains alcools chinois. La majorité des alcools chinois, appelés en Chine populaire baijiu (ce terme signifiant plutôt vin [de vigne] blanc à Taiwan), sont à base de sorgho.</span></p> <p><span>Mentionnons également le carry de l’Île de La Réunion, le gâteau de riz, le plov (Ouzbékistan et Xinjiang (Chine)), le ceebu jën (Sénégal), le nasi padang (Indonésie), le koba (Madagascar) ou le soudah karis (Djibouti).</span></p> <p><span>Le riz gluant est utilisé dans de nombreux plats et surtout dans ce que l'on nommerait, en France, dessert : des sucreries, telles que les boules de coco du sud de la Chine, les mochi du Japon, les zongzi, ou bien le tāngyuán, de la fête des lanternes en Chine. Il est également la base du niangao de Chine, du tteok de Corée, et c'est un féculent qui accompagne de nombreux plats en Asie du Sud-Est (Cambodge, Laos, Thaïlande et Vietnam).</span></p> <p><span>Le riz et son eau de cuisson sont efficaces pour aider à lutter contre la diarrhée32.</span></p> <p><span>À partir de la fermentation enzymatique du riz avec de l'orge maltée est produit le sirop de riz brun, un sirop édulcorant composé de sucres complexes (oligosides), de maltose et de glucose…</span></p> <p><strong><span>Quele:</span></strong></p> <h2><span>WIKIPÉDIA</span></h2> <p><strong><span>Lire la suite ici:</span></strong></p> <p><span>https://fr.wikipedia.org/wiki/Riz</span></p>
VE 227 (20 S)
Graines De Riz Parfumé Ou Riz Jasmin 1.9 - 1
Graines de Silène commun ou...

Graines de Silène commun ou...

Prix 1,95 € SKU: MHS 35
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<h2><strong>Graines de Silène commun ou Claquet (Silene vulgaris)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le<span>&nbsp;</span><b>Silène enflé</b><sup class="prononciation noprint"></sup>,<span>&nbsp;</span><b>Silène commun</b><span>&nbsp;</span>ou<span>&nbsp;</span><b>Claquet</b><span>&nbsp;</span>(<i>Silene vulgaris</i>) est une<span>&nbsp;</span>plante herbacée<span>&nbsp;</span>vivace de la famille des<span>&nbsp;</span>Caryophyllacées.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Appareil_végétatif">Appareil végétatif</span></h3> <p>Ce<span>&nbsp;</span>silène, d'aspect variable, généralement glabre ou légèrement pubescente, est une<span>&nbsp;</span>hémicryptophyte<span>&nbsp;</span>d'une hauteur de 20 à 20&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr>. Les racines partant de sa souche ligneuse peuvent pénétrer à une profondeur d'1&nbsp;<abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr>. Ses feuilles opposées, sessiles, ovales ou lancéolées, aiguës au sommet, entières, d'un vert bleuté, sont un peu caoutchouteuses au toucher. Les feuilles inférieures sont atténuées à la base. Sa tige unique dressée devient rameuse au sommet<sup id="cite_ref-Rameau_1-0" class="reference">1</sup>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Appareil_reproducteur">Appareil reproducteur</span></h3> <p>L'inflorescence est une<span>&nbsp;</span>cyme bipare<span>&nbsp;</span>qui porte de 3 à 20 fleurs blanches très facilement reconnaissables par leurs 5 pétales libres profondément échancrés au sommet, mais surtout par leur calice formé de 5 sépales soudés, renflé en vessie, à 20 nervures ramifiées en réseau. Ce silène<span>&nbsp;</span>gynodioïque<span>&nbsp;</span>a une période de floraison d'avril à octobre et une pollinisation<span>&nbsp;</span>entomogame<span>&nbsp;</span>(essentiellement des papillons). Son fruit est une<span>&nbsp;</span>capsule<span>&nbsp;</span>à graines<span>&nbsp;</span>anémochores<sup id="cite_ref-Rameau_1-1" class="reference">1</sup>.</p> <h2><span id="Habitat_et_r.C3.A9partition"></span><span class="mw-headline" id="Habitat_et_répartition">Habitat et répartition</span></h2> <p>Espèce<span>&nbsp;</span>héliophile<span>&nbsp;</span>pionnière, on la rencontre dans des friches, pelouses, coupes forestières, moissons, bord des chemins et talus herbeux, terrains vagues, éboulis<sup id="cite_ref-Rameau_1-2" class="reference">1</sup>. Elle est présente surtout sur substrats calcaires et plus spécifiquement dans des déblais miniers,<span>&nbsp;</span>haldes<span>&nbsp;</span>et pelouses calaminaires.</p> <p>Plante à<span>&nbsp;</span>répartition cosmopolite, elle est commune en France.</p> <h2><span id="Sous-esp.C3.A8ces_et_vari.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline" id="Sous-espèces_et_variétés">Sous-espèces et variétés</span></h2> <ul> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>vulgaris</i><span>&nbsp;</span>des friches vivaces rudérales pionnières, mésoxérophiles, médioeuropéennes, thermophiles.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>vulgaris</i><span>&nbsp;</span>var.<span>&nbsp;</span><i>latifolia</i><span>&nbsp;</span>des prairies médioeuropéennes, mésohydriques, fauchées, subalpino-alpiennes, neutroclines.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>angustifolia</i><span>&nbsp;</span>Hayek des arrière-dunes maritimes submobiles, thermophiles, méditerranéennes occidentales, xérophiles.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>bastardii</i><span>&nbsp;</span>(Boreau ex J.Lloyd) auct. des pelouses vivaces des lithosols compacts (dalles), acidophiles, eu-atlantiques.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>glareosa</i><span>&nbsp;</span>(Jord.) Marsden-Jones &amp; Turrill des éboulis fins médioeuropéens, basophiles, planitiaires à montagnards, héliophiles.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>humilis</i><span>&nbsp;</span>(R.Schub.) Rauschert des pelouses métallicoles médioeuropéennes.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>maritima</i><span>&nbsp;</span>(With.) Á.Löve &amp; D.Löve var.<span>&nbsp;</span><i>maritima</i><span>&nbsp;</span>des pelouses aérohalines submaritimes atlantiques.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>maritima</i><span>&nbsp;</span>(With.) Á.Löve &amp; D.Löve var.<span>&nbsp;</span><i>montana</i><span>&nbsp;</span>(Arrond.) Kerguélen des rivages submaritimes boréaux, sur galets et graviers.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>prostrata</i><span>&nbsp;</span>(Gaudin) Schinz &amp; Thell. des éboulis médioeuropéens.</li> <li><i>Silene vulgaris</i><span>&nbsp;</span>(Moench) Garcke subsp.<span>&nbsp;</span><i>thorei</i><span>&nbsp;</span>(Dufour) Chater &amp; Walters des pelouses sabulicoles maritimes, thermoatlantiques.</li> </ul> <p><small><i>Données d'après&nbsp;:</i><span>&nbsp;</span>Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version&nbsp;: 23 avril 2004<small class="cachelinks">&nbsp;[archive]</small>.</small></p> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Silène commun ou Claquet (Silene vulgaris)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e4/Silene_vulgaris_maritima1.jpg/220px-Silene_vulgaris_maritima1.jpg" decoding="async" width="220" height="165" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e4/Silene_vulgaris_maritima1.jpg/330px-Silene_vulgaris_maritima1.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e4/Silene_vulgaris_maritima1.jpg/440px-Silene_vulgaris_maritima1.jpg 2x" data-file-width="1600" data-file-height="1200" title="Graines de Silène commun ou Claquet (Silene vulgaris)"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Silene vulgaris subsp. maritima</i>, Silène maritime.</div> </div> </div> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisations">Utilisations</span></h2> <p>Il est communément appelé «&nbsp;pétard&nbsp;», «&nbsp;péterolle&nbsp;», «&nbsp;péteux&nbsp;» au Québec puisqu’il est amusant de le faire éclater en pinçant son orifice, pour emprisonner l'air, avant de le frapper brusquement sur le dos de l'autre main. Pour la même raison, on l'appelle usuellement «&nbsp;claquet&nbsp;» et «&nbsp;pétarel&nbsp;» dans tout le sud de la France<sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup>.</p> <p>Les jeunes feuilles récoltées avant la floraison peuvent être consommées en potages, salades ou légumes, finement hachées pour être incorporées dans des omelettes<sup id="cite_ref-3" class="reference">3</sup>. Les jeunes pousses de silène enflé sont tendres et croquantes. Leur saveur légèrement sucrée rappelle un peu celle des asperges puis des<span>&nbsp;</span>petits pois. Avec l'âge, les feuilles deviennent coriaces et amères, mais peuvent être cuites à la manière des épinards&nbsp;: soit blanchies d'abord, puis apprêtées par une deuxième cuisson, soit sautées rapidement à l'huile ou au beurre<sup id="cite_ref-Couplan_4-0" class="reference">4</sup>.</p> <p>En Italie orientale (Frioul/Vénétie) le «&nbsp;<i>Silene inflata</i>&nbsp;» est appelé «&nbsp;<i>Sclopit</i>&nbsp;» ou «&nbsp;<i>Sclupit</i>&nbsp;» et considéré comme une herbe aromatique, ses feuilles sont consommées avant la formation des graines, finement hachées dans plusieurs plats traditionnels frioulans&nbsp;:<span>&nbsp;</span><i>minestra allo sclupit</i>, avec les<span>&nbsp;</span><i>spaghettini</i>, ou les fruits de mer Saint-Jacques &amp; Langouste.</p> <p>Dans La Manche, région de l'Espagne, on préparait un<span>&nbsp;</span>gaspacho manchois<span>&nbsp;</span>veuf (<i>gazpacho viudo</i>)<sup id="cite_ref-5" class="reference">5</sup><span>&nbsp;</span>dont la base était constituée de feuilles de silène enflé.</p> <p>En Castille-et-León (Espagne, au nord de Madrid), on prépare une omelette avec les feuilles de silène enflé, appelée<span>&nbsp;</span><i>Tortilla de Collejas</i>.</p> <p>Sur l'île d'Ibiza, les feuilles appelées "verdura", sont l'un des ingrédients du "Cuinat", un ragoût végétarien préparé à Pâques.</p> <p>On trouve encore de la silène sur les marchés en Italie et il est cueilli dans le midi de la France, en Grèce et au Proche-Orient<sup id="cite_ref-chauvet_6-0" class="reference">6</sup>.</p> <p>On lui attribue néanmoins une légère action stimulante douce sur le métabolisme. Les principales substances actives de cette plante sont des<span>&nbsp;</span>saponines<span>&nbsp;</span>(composé toxiques mais peu absorbés par le corps et éliminés par une cuisson prolongée), des<span>&nbsp;</span>mucilages, du sucre ainsi que de la<span>&nbsp;</span>vitamine C<sup id="cite_ref-Couplan_4-1" class="reference">4</sup>.</p> <p>Les racines séchées étaient appelées behen album, et utilisées pour leurs propriétés<span>&nbsp;</span>cordiales<span>&nbsp;</span>et céphaliques<sup id="cite_ref-chauvet_6-1" class="reference">6</sup>.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
MHS 35 (10 S)
Graines de Silène commun ou Claquet (Silene vulgaris)
Graines de iseron d'eau,...

Graines de iseron d'eau,...

Prix 1,35 € SKU: P 9
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<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines de iseron d'eau, patate aquatique (Ipomoea aquatica)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Ipomoea aquatica est une plante tropicale semi-aquatique cultivée comme légume pour ses pousses tendres et on ne sait pas d'où elle est originaire. Cette plante est connue en anglais sous le nom d'épinards d'eau, d'épinards de rivière, de gloire du matin d'eau, de convolvulus d'eau, ou sous les noms plus ambigus épinards chinois, cresson chinois, convolvulus chinois ou chou des marais, ou kangkong en Asie du Sud-Est et ong choy en cantonais.</p> <p>Les épinards d'eau produiront des masses de pousses et de feuilles tendres, riches en vitamines et en minéraux, et auront une agréable saveur sucrée et une texture légèrement glissante qui contraste bien avec le croustillant des tiges une fois cuites. Les feuilles et les pousses peuvent être utilisées crues dans les salades, cuites à la vapeur ou sautées comme les épinards.</p> <p>L'alimentation animale</p> <p>Les épinards aquatiques sont donnés au bétail sous forme de fourrage vert à haute valeur nutritive, en particulier les feuilles, car ils sont une bonne source de carotène. Il est donné au bétail, aux porcs, aux poissons, aux canards et aux poulets. De plus, il est mentionné qu'en quantités limitées, I. Aquatica peut avoir un effet quelque peu laxatif.</p> <p>Usage médicinal</p> <p>I. Aquatica est utilisé dans la médecine traditionnelle de l'Asie du Sud-Est et dans la médecine traditionnelle de certains pays d'Afrique. Dans la médecine de l'Asie du Sud-Est, il est utilisé contre les hémorroïdes et les saignements de nez, comme anthelminthique et pour traiter l'hypertension artérielle. Dans l'Ayurveda, les extraits de feuilles sont utilisés contre la jaunisse et la débilité nerveuse. En médecine indigène au Sri Lanka, les épinards d'eau sont censés avoir des propriétés analogues à l'insuline. Des extraits aqueux de I. Aquatica ont montré un effet hypoglycémiant chez les rats Wistar. Un jus aqueux de 100 g de matière végétale a été administré 30 minutes avant de manger du glucose aux patients diabétiques 2. Après 2 heures, on a pu observer que le pic de glycémie était réduit d'environ 30%.</p> <p>En outre, des composés bioactifs antioxydants et des substances antimicrobiennes pourraient être détectés dans les épinards aquatiques. [53] De plus, les extraits végétaux d'épinards aquatiques inhibent la croissance des cellules cancéreuses des cellules Vero, Hep-2 et A-549, bien qu'elles aient une activité anticancéreuse modérée.</p> <p>Semis et plantation:</p> <p>Les graines peuvent être trempées pendant 24 heures avant le semis pour favoriser la germination. La température du sol requise pour la germination est de 20 ° C.</p> <p>Lorsque les précipitations sont faibles, une irrigation intensive et fréquente est nécessaire pour des plantes de haute qualité.</p> <p>Pour produire des plants solides, les graines doivent être semées de 5 à 10 mm de profondeur dans des plateaux avec un terreau suffisamment profond pour permettre aux plantes de développer un bon système racinaire. Le repiquage doit avoir lieu lorsque les plantes ont une hauteur de 10 à 15 cm, avec quatre vraies feuilles. Les rendements les plus élevés sont obtenus en espaçant les plants à 15x15cm. Ils peuvent également être cultivés en rangées espacées d'environ 30 cm avec des plantes espacées de 20 cm dans les rangées.</p>
P 9 (10 S)
Graines de iseron d'eau, patate aquatique (Ipomoea aquatica)

Variété de l’Inde
Graines de riz rouge...

Graines de riz rouge...

Prix 1,95 € SKU: VE 103 RR (3.6g)
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<h2><span><strong>Graines de riz rouge Rakthashali</strong> </span></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>100 (3,6 g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Rakthashali, une variété de riz rare. Le riz rouge est une variété de riz qui est colorée en rouge par sa teneur en anthocyanes. Il est généralement consommé non décortiqué ou partiellement décortiqué et a une enveloppe rouge, plutôt que le brun plus commun. Le riz rouge a une saveur de noisette. Comparé au riz poli, il a la valeur nutritionnelle la plus élevée du riz consommé avec le germe intact.</p> <p>Variétés</p> <p>Les variétés de riz rouge comprennent:</p> <p>Oryza longistaminata, également connu sous le nom de riz rouge<br>Oryza punctata, également connu sous le nom de riz rouge<br>Riz rouge, également connu sous le nom de riz de mauvaise herbe, une variété de riz à faible rendement qui persiste comme mauvaise herbe dans les champs de riz de meilleure qualité<br>Rakthashali, une variété de riz rare<br>Riz Thai Red Cargo, une variété de riz à grains longs non gluant<br>Riz rouge bhoutanais, riz à grain moyen cultivé dans le royaume du Bhoutan dans l'est de l'Himalaya<br>Riz rouge de Camargue, une variété relativement nouvelle de riz cultivé dans les zones humides de la région de Camargue dans le sud de la France<br>Riz Matta Kerala Le riz Matta, également connu sous le nom de riz Rosematta, riz Palakkadan Matta, riz rouge Kerala et riz étuvé rouge, est une variété indigène de riz cultivée dans le district de Palakkad au Kerala. Il est populaire au Kerala et au Sri Lanka, où il est utilisé pour les oisifs et les appams, et mangé nature.<br>Ulikan ou mini-angan, riz rouge héritage d'Ifugao et Kalinga, Philippines<br>Arroz da terra, riz rouge ancestral cultivé dans le nord-est du Brésil (États du Rio Grande do Norte et du Paraíba) depuis le XVIe siècle.</p> <p>Vaisselle<br>Le riz rouge, un plat traditionnel du bas-pays Gullah, semblable au riz jollof ouest-africain.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VE 103 RR (3.6g)
Graines de riz rouge Rakthashali
Graines de riz intégrales -...

Graines de riz intégrales -...

Prix 1,95 € SKU: VE 102 IR (3,6g)
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de riz intégrales - couleurs mélangées</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>100 (3,6 g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Ce pack contient plusieurs variétés de riz intégral de couleur différente (voir photo).</p> <p>Le riz intégral est un grain entier et une bonne source de magnésium, de phosphore, de sélénium, de thiamine, de niacine, de vitamine B6 et de manganèse, et est riche en fibres. Le riz blanc, contrairement au riz brun, a le son et le germe enlevés, et a donc un contenu nutritionnel différent.</p> <p>Il a été constaté que les grains germés, en général, ont des avantages nutritionnels. Le riz brun germé, développé pendant l'Année internationale du riz, est du riz brun qui a été trempé pendant 4 à 20 heures dans de l'eau tiède à 40 ° C avant la cuisson. Cela stimule la germination, qui active diverses enzymes dans le riz, donnant lieu à un profil d'acides aminés plus complet. Le riz brun cuit a tendance à être moelleux; Le riz intégral cuit est plus doux et est particulièrement apprécié des enfants.</p> <p>Le riz intégral nécessite généralement des temps de cuisson plus longs que le riz blanc, à moins qu'il ne soit cassé. Des études réalisées par Gujral et Kumar en 2003 ont estimé un temps de cuisson compris entre 35 et 51 minutes.</p> </body> </html>
VE 102 IR (3,6g)
Graines de riz intégrales - couleurs mélangées

Variété d’Italie
Graines de riz Arborio

Graines de riz Arborio

Prix 1,45 € SKU: VE 101 A (3.6g)
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<h2><strong>Graines de riz Arborio</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>100 (3,6 g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le riz arborio est du riz italien à grains courts. Il tire son nom de la ville d'Arborio, dans la vallée du Pô, située dans la principale région du Piémont en Italie. Arborio est également cultivé en Arkansas, en Californie et au Missouri aux États-Unis.</p> <p>Une fois cuits, les grains arrondis sont fermes, crémeux et moelleux par rapport à d'autres riz, en raison de leur teneur en amylopectine plus élevée. Il a un goût amylacé et se marie bien avec d'autres saveurs.</p> <p>Le riz arborio est souvent utilisé pour faire du risotto; d'autres variétés appropriées comprennent Carnaroli, Maratelli, Baldo et Vialone Nano. Le riz arborio est également généralement utilisé pour le riz au lait.</p> <p>Arborio est un cultivar du groupe de variétés Japonica d'Oryza sativa.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VE 101 A (3.6g)
Graines de riz Arborio
Graines de Yucca...

Graines de Yucca...

Prix 2,35 € SKU: CT 8
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<h2 class=""><strong>Graines de Yucca filamenteux (Yucca filamentosa)</strong></h2> <div> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines par sachet.</strong></span></h2> </div> <div style="color: #232323;"> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Le<span> </span><b>Yucca filamenteux</b><span> </span>(<i>Yucca filamentosa</i>) est une plante de la famille des<span> </span><i>Agavaceae</i><span> </span>originaire de l'est de l'Amérique du Nord.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Habituellement sans tronc,<span> </span><i>Yucca filamentosa</i><span> </span>est une plante multitige avec des feuilles de 75 <abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span> </span>de long, filamenteuses, bleu-vert. La plante est très résistante.<span> </span><i>Yucca filamentosa</i><span> </span>est facilement identifiable par rapport aux autres Yucca grâce aux bandes blanches sur ses feuilles.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Les tiges florales font jusqu'à 3 m de haut et portent à leur sommet de nombreuses fleurs crème en début d'été.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;"><i>Y. filamentosa</i><span> </span>est originaire du sud-est des<span> </span>États-Unis, allant à l'ouest jusqu'à la<span> </span>Louisiane<span> </span>et au nord jusqu'à la<span> </span>Virginie. Toutefois, il est largement cultivé et peut être trouvé naturalisé en dehors de son aire de répartition naturelle et supporte l'humidité et des températures négatives d'au moins -15 °C. Il pousse et se naturalise très bien dans les régions Sud-Est du<span> </span>Québec<span> </span>(particulièrement en<span> </span>Montérégie, en<span> </span>Estrie, dans le<span> </span>Centre-du-Québec, et en<span> </span>Chaudière-Appalaches)</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Par contre, le Yucca ne peut vraiment pas se cultiver dans les régions un peu plus au nord du Québec (Saguenay Lac-St-Jean,<span> </span>Bas-St-Laurent,<span> </span>Gaspésie,<span> </span>Abitibi-Témiscamingue, etc..), car il risque de prendre froid et de mourir.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Normalement, on ne le cultive pas à partir du<span> </span>47e parallèle<span> </span>nord et sur la rive-nord du fleuve St-Laurent en raison des hivers rigoureux.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Souvent, dans les régions enneigées en hiver, le Yucca est victime décrasement sous le poids de la neige.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;"><i>Y. filamentosa</i><span> </span>est étroitement lié à<span> </span><i>Yucca flaccida</i><span> </span>et il est possible qu'ils devraient être classés comme une espèce unique.</p> </div> <strong>Les usages</strong><br />Une fois les graines retirées, les fruits peuvent être cuits et consommés. Les gros pétales de fleurs peuvent également être consommés en salade.<br /><br />Les feuilles, les tiges et les racines de cette plante peuvent être utilisées pour étourdir les poissons. Le Cherokee l'a utilisé à cette fin.
CT 8 (5 S)
Graines de Yucca filamenteux (Yucca filamentosa)
Graines de Souchet...

Graines de Souchet...

Prix 2,50 € SKU: PS 6
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5/ 5
<div class="rte"> <h2 class="rte align_justify"><span style="font-size: 14pt;"><strong>Graines de Souchet comestible (Cyperus esculentus)</strong><strong></strong></span></h2> <h2 class="rte align_justify"><span style="color: #ff0000; font-size: 14pt;"><strong>5&nbsp;Tubercules - graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Cette plante produit des petits tubercules bruns, légèrement allongés, parfois ronds, adhérant aux racines. Le goût du souchet est un mélange entre l’amande, la noisette et la cacahuète. Le goût est plus doux si préalablement on fait sécher les tubercules au soleil. Les tubercules s’utilisent cuits ou grillés. Il peuvent être servis à l’apéritif, utiliser en pâtisserie. Les espagnols fabriquent une boisson appelée « horchata » (proche de l’orgeat) et les italiens en tirent une huile de table.</p> <p><strong>DESCRIPTION DU PRODUIT</strong></p> <p><strong>INFORMATIONS BOTANIQUES</strong></p> <p><strong>Nom latin :</strong>&nbsp;Cyperus esculentus L.<br><strong>Synonymes :</strong>&nbsp;Cyperus aureus Tenore, Cyperus tenorri Prest, Cyperus tenorianus Schulter, Cyperus pallidu Savi, Cyperus tuberosus Pursh.<br><strong>Noms communs :</strong>&nbsp;Souchet comestible, amande de terre, choufa, gland de terre, noix tigrée ou pois sucré<br><strong>Anglais :</strong>&nbsp;Earth almond, rush nut, chufa, chufa flat sedge<br><strong>Espagnol :</strong>&nbsp;Chufa, cotufa, juncia avellanade<br><strong>Allemand :</strong>&nbsp;Chufa, Erdmandelzypergras<br><strong>Famille :</strong>&nbsp;Cyperaceae<br><strong>Origine :</strong>&nbsp;Europe méridionale ou Afrique du Nord<br><strong>Zone USDA :</strong>&nbsp;6 à 11</p> <p><strong>INFORMATIONS DESCRIPTIVES</strong></p> <p><strong>Type de plante :</strong>&nbsp;Vivace cultivée en annuelle<br><strong>Port :</strong>&nbsp;Touffe<br><strong>Hauteur :</strong>&nbsp;jusqu’à 0,5 mètre<br><strong>Largeur :</strong>&nbsp;Couvre 0,3 mètre carré<br><strong>Feuillage :</strong>&nbsp;Les feuilles sont en touffe, raides, assez longues.<br><strong>Floraison :</strong>&nbsp;Les fleurs sont à épillets de couleur roux doré. Il ne produit pas de graines au nord de la Loire.<br><strong>Racine :</strong>&nbsp;Cette plante produit des petits tubercules bruns, légèrement allongés, parfois ronds, adhérant aux racines.</p> <p><strong>INFORMATIONS CULTURALES</strong></p> <p><strong>Niveau de difficulté pour la culture (de 1 à 5) :</strong>&nbsp;3<br><strong>Multiplication :</strong>&nbsp;La plantation en poquets à lieu du mois de mars à avril suivant les régions. Planter tous les 30 centimètres sur des rayons distants de 40 centimètres. Placer 3 tubercules par poquet. Il est aussi possible de semer en godet courant mars et de planter ensuite en pleine terre. Pour activer la lever, il est conseiller de faire tremper les tubercules dans l’eau pendant quelques heures, de les égoutter puis<br>de les planter.<br><strong>Arrosage :</strong>&nbsp;Arrosage régulier, cette plante aime l’eau.<br><strong>Entretien :</strong>&nbsp;Il faut biner pour supprimer les mauvaises herbes puis pailler en cas de sécheresse<br><strong>Maladies :</strong>&nbsp;Cette espèce n’est pas sensible aux maladies.<br><strong>Ravageurs :</strong>&nbsp;Cette espèce n’est pas sensible aux ravageurs.</p> <p><strong>INFORMATIONS EDAPHIQUES ET CLIMATIQUES</strong></p> <p><strong>Sol :</strong>&nbsp;Sol profond, frais, léger et humifère.<br><strong>Ph :</strong>&nbsp;6,0-7,0<br><strong>Emplacement :</strong>&nbsp;Plein soleil.</p> <p><strong>INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES</strong></p> <p><strong>Historique :</strong>&nbsp;Les rhizomes tubéreux de cette plante étaient déjà consommés au Moyen âge. On aurait aussi retrouver des tubercules dans des tombes égyptiennes datant de 2000 ans avant J.-C.<br><strong>Autres :</strong>&nbsp;La récolte des tubercules se fait en octobre, début novembre. Après avoir arraché les touffe, vous pouvez secouer les plantes au-dessus d’un tamis grossier pour éliminer la terre et récupérer les tubercules. Lavez les tubercules puis les étaler au soleil pendant 1 ou 2 jours, sur une<br>toile.<br><strong>Divers :</strong>&nbsp;Les souchets sont utilisés en Grande-Bretagne comme un appât pour la carpe. Ils doivent être préparés pour éviter des dommages aux poissons. Les tubercules sont trempés dans l’eau pendant 24 heures et ensuite bouillis pendant 20 minutes ou plus. Certains pêcheurs laissent bouillir les tubercules puis fermenter pendant 24-48 heures, ce qui peut accroître leur efficacité. Si les souchets ne sont pas correctement préparés, ils peuvent être extrêmement toxiques pour la carpe.</p> <h2>WIKIPEDIA</h2> <p>Le Souchet comestible (Cyperus esculentus L. 1753), également Souchet tubéreux ou Souchet sucré, est une espèce de plante herbacée rhizomateuse vivace de la famille des Cyperaceae (famille des papyrus et des carex). La plante est parfois appelée souchet sultan, amande de terre, gland de terre, noix tigrée ou pois sucré[réf. souhaitée] en raison de ses tubercules au goût légèrement sucré à saveur de noisette.</p> <p><strong>Description</strong></p> <p>Le souchet comestible est une plante vivace de 25 à 40 cm de haut, à feuilles minces (5 à 10 mm de large) et allongées, formant une petite touffe, à tige dressée, lisse, à section triangulaire.</p> <p>La racine donne naissance à des rhizomes grêles qui portent des petits tubercules globuleux ovoïdes, écailleux de couleur jaunâtre. Ces tubercules contiennent environ 50 % de glucides (saccharose et amidon), 22 % de lipides et 6 à 7 % de protéines.</p> <p><strong>Culture</strong></p> <p>C'est une espèce qui aime l'humidité et qui pousse au bord de l'eau. Cette plante comestible n'est pas cultivée à grande échelle. Ses rhizomes jaunes forment de petits tubercules qui virent au brun-jaunâtre à maturité. Crus ou secs, ce sont ces derniers qui sont utilisés. Ils ont la forme et la taille d'une noisette.</p> <p>La plante est extrêmement difficile à enlever complètement des pelouses et jardins, où elle est parfois considérée comme une plante invasive. Cela est dû à un système racinaire stratifié et en couches, avec des tubercules et des racines interconnectés à une profondeur de 50 cm ou plus. Les tubercules sont reliés par des racines fragiles qui sont sujettes à claquer lorsqu'il est tiré, ce qui rend le système racinaire difficile à retirer intact. La plante peut se régénérer rapidement si un seul tubercule est laissé en place. De plus elle se propage rapidement par agochorie, les bulbes se collant à des véhicules ou des machines.</p> <p><strong>Distribution</strong></p> <p>Cette espèce est originaire du bassin méditerranéen (Europe méridionale, Afrique du Nord, de l'ouest et central , Proche-Orient).</p> <p>Elle a été naturalisée dans de nombreuses régions du monde comme l'Espagne dans la région de Valence. On les trouve abondamment en Californie ainsi qu'au Ghana, Nigeria, Niger, Burkina Faso, Mali, Côte d'Ivoire où il est appelé "pois sucré" ou "tchoncon".</p> <p><strong>Utilisation</strong></p> <p>Dans la région de Valence où ils ont été introduits par les Arabes, les souchets servent à préparer une boisson rafraichissante sucrée connue en Espagne sous le nom « horchata de chufa » (lait de souchet, ou plus précisément orgeat de souchet).</p> <p>En Afrique, il est généralement consommé frais ou sec en tant que friandise, au même titre que les arachides ou la noix de coco, on en extrait un jus délicieux. On en tire aussi une huile excellente et de la farine. On le trouve souvent sur les étalages des marchés.</p> <p>Ce tubercule "se classe parmi les plus anciennes plantes cultivées en Égypte ancienne."1. La Chufa a été sans aucun doute un élément important de la nourriture dans l'Égypte ancienne à l'époque dynastique, durant laquelle on en faisait des gâteaux. Sa culture dans les temps anciens semble être restée (totalement ou presque totalement) une spécialité égyptienne.</p> <p>Ces tubercules ont un goût un peu sucré et une saveur de noisette, tandis que ceux de l'espèce Cyperus rotundus (souchet violet) a un goût amer. Ils sont assez durs, et ils sont généralement trempés dans l'eau avant de pouvoir être consommés, les rendant ainsi beaucoup plus souples et d'une meilleure texture</p> <p>Les souchets ont d'excellentes qualités nutritionnelles, avec une composition semblable à l'huile d'olive et un contenu riche en minéraux, en particulier phosphore et potassium. L'huile de souchet contient 18 % d'acides gras saturés (acide palmitique et acide stéarique) et 82 % d'acides gras insaturés (acide oléique et acide linoléique).</p> <p>100 ml de horchata de chufa contiennent 66 kcal, 0,5 g de protéines, 10 g de glucides dont 2 g d'amidon et 2 g de matières grasses. Le souchet peut être utilisé comme substitut du lait dans l'alimentation des personnes intolérantes au lactose, dans une certaine mesure.</p> <p><strong>Biocarburant</strong></p> <p>Les tubercules contenant 20 à 35 % d'huile, C. esculentus a été envisagé comme culture oléagineuse potentielle pour la production de biodiesel.</p> <p><strong>Appât pour la pêche</strong></p> <p class="">Les souchets sont utilisés en Grande-Bretagne comme un appât pour la carpe. Ils doivent être préparés pour éviter des dommages aux poissons. Les tubercules sont trempés dans l'eau pendant 24 heures et ensuite bouillis pendant 20 minutes ou plus, jusqu'à ce qu'ils soient complètement développés. Certains pêcheurs laissent bouillir les tubercules puis fermenter pendant 24-48 heures, ce qui peut accroître leur efficacité. Si les souchets ne sont pas correctement préparés, ils peuvent être extrêmement toxiques pour la carpe.<br><br><strong>Sowing &amp; cultivation</strong><br>Indoor pre-culture (seedling stage): MarchApril<br>Sowing time outdoors: May<br>Sowing depth: 1 – 3 cm<br>Best germination temperature : 15 °C<br>Germination time in days: 14 – 21<br>Planting distance: 30 x 30 Pcs.<br>Main harvest: October November December<br><br>Tubers are planted outdoors in mid-May (let them soak for several hours in water before planting).&nbsp;<br><br>They may also prefer pot culture since they need plenty of heat to wake up from hibernation!&nbsp;<br><br>The tubers allegedly tolerate frost down to -15 °C.&nbsp;<br>Normally though, they are overwintered indoors.</p> </div>
PS 6
Graines de Souchet comestible (Cyperus esculentus)
Graines Romarin ou Romarin officinal 2.5 - 5

Graines Romarin ou Romarin...

Prix 2,50 € SKU: MHS 25
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong><strong>Graines Romarin ou Romarin officinal (Rosmarinus officinalis)</strong></strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong><strong>10 graines par sachet.</strong></strong></span></h2> <p>Le<span> </span><b>romarin</b><span> </span>ou<span> </span><b>romarin officinal</b><span> </span>(<i>Rosmarinus officinalis</i>) est un<span> </span>arbrisseau<span> </span>de la famille des<span> </span>Lamiacées<span> </span>(ou labiées), poussant à l’état sauvage sur le<span> </span>pourtour méditerranéen, en particulier dans les<span> </span>garrigues<span> </span>arides et rocailleuses, sur terrains calcaires<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-0" class="reference">1</sup>. Fraîche ou séchée, cette herbe<span> </span>condimentaire<span> </span>se retrouve dans la cuisine méditerranéenne, et une variété domestiquée se cultive dans les jardins<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-1" class="reference">1</sup>. C'est une<span> </span>plante mellifère ; le<span> </span>miel<span> </span>de romarin, ou « miel de Narbonne » est réputé<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-2" class="reference">1</sup>. C'est également un produit fréquemment utilisé en<span> </span>parfumerie. Enfin, on lui attribue de nombreuses vertus<span> </span>phytothérapeutiques.</p> <p>Le nom « romarin » viendrait du latin « <i>ros marinus</i> » (rosée de mer)<sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup>, ou bien du grec « <i>rhops myrinos</i> » (buisson aromatique)<sup id="cite_ref-3" class="reference">3</sup>, ou encore du latin « <i>rhus marinus</i> » (sumac<span> </span>de mer)<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-3" class="reference">1</sup>. On l'appelle également « herbe-aux-couronnes », et en provençal, « encensier »<sup id="cite_ref-4" class="reference">4</sup>.</p> <p>Il fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par<span> </span>Charlemagne<span> </span>dans le<span> </span>capitulaire De Villis<span> </span>(fin du<span> </span><abbr class="abbr" title="8ᵉ siècle"><span class="romain">viii</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>ou début du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>siècle).</p> <h2><span id="Caract.C3.A9ristiques"></span><span class="mw-headline">Caractéristiques</span></h2> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/Rosmarinus_officinalis_0003.JPG/220px-Rosmarinus_officinalis_0003.JPG" width="220" height="293" class="thumbimage" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Romarin en fleur.</div> </div> </div> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/09/Rosmarinus_officinalis_MHNT.BOT.2008.1.19.jpg/220px-Rosmarinus_officinalis_MHNT.BOT.2008.1.19.jpg" width="220" height="152" class="thumbimage" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Rosmarinus officinalis</i><span> </span>-<span> </span>Muséum de Toulouse.</div> </div> </div> <h3><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h3> <p>Le romarin peut atteindre jusqu'à 1,50 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr><span> </span>de hauteur, voire jusqu'à 2 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr><span> </span>en culture. Il est reconnaissable en toute saison à ses<span> </span>feuilles<span> </span>persistantes sans<span> </span>pétiole, coriaces, beaucoup plus longues que larges, aux bords légèrement enroulés, vert sombre luisant sur le dessus, blanchâtres en dessous. Leur odeur, très<span> </span>camphrée, évoque aussi l'encens<span> </span>d'où il doit son nom « <i>encensier</i> » en provençal.</p> <p>La<span> </span>floraison<span> </span>commence dès le mois de février, parfois en janvier, et se poursuit jusqu'en avril-mai. Certaines variétés peuvent fleurir une deuxième fois en début d’automne<sup id="cite_ref-5" class="reference">5</sup>. La couleur des<span> </span>fleurs, qui se présentent en grappes assez semblables à des épis, varie du bleu pâle au violet. On trouve également, mais plus rarement, la variété à fleurs blanches<span> </span><i>R. officinalis albiflorus</i>. Leur<span> </span>calice<span> </span>est velu, à dents bordées de blanc. Elles portent deux<span> </span>étamines<span> </span>ayant une petite dent vers leur base. La lèvre inférieure de la<span> </span>corolle<span> </span>est profondément divisée, faisant penser au<span> </span>labelle<span> </span>de certaines<span> </span>orchidées. Comme pour la plupart des Lamiacées, le fruit est un<span> </span>tétrakène. Ce dernier est de couleur brune.</p> <h3><span id="R.C3.A9partition_g.C3.A9ographique"></span><span class="mw-headline">Répartition géographique</span></h3> <p>Le romarin est originaire du bassin méditerranéen.</p> <p>On le trouve principalement dans les terrains arides et ensoleillés, comme les<span> </span>garrigues, les<span> </span>maquis<span> </span>et les rocailles. Il n'apprécie pas une sécheresse trop importante mais se contente de l'humidité du littoral, d'où il pourrait tenir son nom (« rosée de mer » en latin).</p> <p>Il est répandu entre le niveau de la mer et 650 mètres<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-4" class="reference">1</sup>, parfois jusqu'à 1 500 mètres d'altitude<sup id="cite_ref-Panda2009_6-0" class="reference">6</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h2> <p>Le romarin se cultive dans un endroit ensoleillé, dans un sol calcaire et bien drainé<sup id="cite_ref-culture_aromatiques_7-0" class="reference">7</sup>. Bien que ce soit une plante aimant les climats chauds, il supporte les gelées si le sol ne conserve pas l'humidité. Idéalement, ce dernier doit avoir un pH compris entre 7 et 7,5<sup id="cite_ref-Farooqi2005_8-0" class="reference">8</sup>.</p> <p>Une légère taille au printemps après sa floraison a essentiellement pour but de lui conserver une forme harmonieuse. Il ne doit pas être rabattu trop court. Son feuillage<span> </span>persistant<span> </span>et sa tenue rend propice l'utilisation de certaines variétés touffues à une utilisation en<span> </span>topiaire.</p> <p>Il se multiplie facilement au printemps ou à l'automne par<span> </span>bouturage<span> </span>ou<span> </span>marcottage ; plus difficilement en été par<span> </span>semis<span> </span>car sa germination est lente<sup id="cite_ref-culture_aromatiques_7-1" class="reference">7</sup>.</p> <p>Le romarin est assez résistant aux nuisibles. Il craint toutefois le<span> </span>rhizoctone brun<span> </span>en cas d'humidité trop importante<sup id="cite_ref-Panda2009_6-1" class="reference">6</sup>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Production_mondiale">Production mondiale</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d9/Rosmarinus_officinalis_prostratus.jpg/250px-Rosmarinus_officinalis_prostratus.jpg" width="250" height="333" class="thumbimage" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Rosmarinus officinalis prostratus</i>(Romarin "Prostratus")</div> </div> </div> <p>Le romarin est cultivé à large échelle en Espagne, en Tunisie, au Maroc, en Italie, en France, en Algérie et au Portugal, principalement pour en extraire de l'huile essentielle<sup id="cite_ref-Panda2009_6-2" class="reference">6</sup>. La production mondiale d'huile essentielle de romarin atteint 200 à 300 tonnes en 2005<sup id="cite_ref-Farooqi2005_8-1" class="reference">8</sup>.</p> <p>En<span> </span>Inde, la CIMAP (<i>Central Institute of Medicinal and Aromatic Plants</i>) a introduit la production de romarin à la fin des années 80, qui s'est développée au cours des années 90<sup id="cite_ref-Panda2009_6-3" class="reference">6</sup>. Cette production est concentrée dans le sud, dans les<span> </span>Nîlgîri<span> </span>et autour de<span> </span>Bangalore<sup id="cite_ref-Farooqi2005_8-2" class="reference">8</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisations">Utilisations</span></h2> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><img alt="Rosemary (রোজমেরী).JPG" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e6/Rosemary_%28%E0%A6%B0%E0%A7%8B%E0%A6%9C%E0%A6%AE%E0%A7%87%E0%A6%B0%E0%A7%80%29.JPG/220px-Rosemary_%28%E0%A6%B0%E0%A7%8B%E0%A6%9C%E0%A6%AE%E0%A7%87%E0%A6%B0%E0%A7%80%29.JPG" width="220" height="170" class="thumbimage" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> </div> </div> </div> <table class="infobox_v2"> <tbody> <tr> <td colspan="2" class="entete defaut">Romarin frais</td> </tr> <tr> <td colspan="2"><i>Valeur nutritionnelle moyenne<span> </span><br />pour 100 g</i></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Apport énergétique</th> </tr> <tr> <th scope="row">Joules</th> <td>548 kJ</td> </tr> <tr> <th scope="row"><i>(Calories)</i></th> <td><i>(131 kcal)</i></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Principaux composants</th> </tr> <tr> <th scope="row">Glucides</th> <td>20,70 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">-<span> </span>Amidon</th> <td>? g</td> </tr> <tr> <th scope="row">-<span> </span>Sucres</th> <td>? g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Fibres alimentaires</th> <td>14,1 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Protéines</th> <td>3,31 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Lipides</th> <td>5,86 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">-<span> </span>Saturés</th> <td>2,838 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">-<span> </span>Trans</th> <td>0 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Eau</th> <td>67,77 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cendres totales</th> <td>2,35 g</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Minéraux et<span> </span>oligo-éléments</th> </tr> <tr> <th scope="row">Calcium</th> <td>317 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cuivre</th> <td>0,301 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Fer</th> <td>6,65 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Magnésium</th> <td>91 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Manganèse</th> <td>0,960 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Phosphore</th> <td>66 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Potassium</th> <td>668 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Sodium</th> <td>26 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Zinc</th> <td>0,93 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Vitamines</th> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine A</th> <td>0,146 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B1</th> <td>0,036 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B2</th> <td>0,152 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B3 (ou PP)</th> <td>0,912 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B5</th> <td>0,804 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B6</th> <td>0,336 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B8 (ou H)</th> <td>0,109 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B9</th> <td>0 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B12</th> <td>0 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine C</th> <td>21,8 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine D</th> <td>0 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Acides aminés</th> </tr> <tr> <th scope="row">Acide aspartique</th> <td>391 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide glutamique</th> <td>361 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Alanine</th> <td>172 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Arginine</th> <td>153 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cystine</th> <td>37 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Glycine</th> <td>159 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Histidine</th> <td>66 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Isoleucine</th> <td>136 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Leucine</th> <td>249 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Lysine</th> <td>143 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Méthionine</th> <td>47 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Phénylalanine</th> <td>169 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Proline</th> <td>136 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Sérine</th> <td>129 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Thréonine</th> <td>136 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Tryptophane</th> <td>51 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Tyrosine</th> <td>100 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Valine</th> <td>165 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Acides gras</th> </tr> <tr> <td colspan="2"><hr /></td> </tr> <tr> <th colspan="2"><small><i>Source :<span> </span>United States Department of Agriculture<small class="cachelinks"> [archive]</small></i></small></th> </tr> <tr> <td class="navigation-only" colspan="2"><span class="plainlinks"><span>modifier</span></span> <img alt="Consultez la documentation du modèle" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/12px-Info_Simple.svg.png" width="12" height="12" /></td> </tr> </tbody> </table> <h3><span class="mw-headline" id="Gastronomie">Gastronomie</span></h3> <p>Les branches feuillues de romarin s'utilisent de préférence fraîches, mais peuvent également se conserver séchées. Les fleurs ont une saveur plus douce et se consomment crues, saupoudrées pour parfumer un plat ou un dessert.</p> <p>Les branches s'emploient généralement comme<span> </span>aromate<span> </span>par<span> </span>infusion<span> </span>dans les<span> </span>ragoûts, les<span> </span>civets, les<span> </span>soupes<span> </span>et les<span> </span>sauces.</p> <p>Le romarin est également utilisé pour parfumer les<span> </span>grillades. Quelques branches sont alors utilisées dans la confection d'une<span> </span>marinade<span> </span>ou une branche comme pinceau pour enduire la pièce à griller de marinade. Il est également possible de<span> </span>fumer<span> </span>la viande ou le poisson en déposant quelques branches sur les charbons, ou en petite quantité dans un fumoir<sup id="cite_ref-9" class="reference">9</sup>. On peut enfin se servir de branches pour embrocher des légumes avant leur cuisson.</p> <p>Plus audacieux, le romarin est parfois utilisé en infusion pour parfumer des desserts comme les<span> </span>flans, les<span> </span>crèmes<span> </span>ou certaines<span> </span>confitures.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Parfumerie">Parfumerie</span></h3> <p>L'utilisation du romarin en parfumerie est très ancienne. Le premier parfum alcoolique dont on connaisse l'existence est<span> </span><i>l'eau de Hongrie</i>, alcoolat fréquemment utilisé au<span> </span><abbr class="abbr" title="17ᵉ siècle"><span class="romain">xvii</span><sup>e</sup></abbr> siècle<span> </span>et qui pourrait dater du<span> </span><abbr class="abbr" title="14ᵉ siècle"><span class="romain">xiv</span><sup>e</sup></abbr> siècle, dont le romarin était l'un des principaux composants<sup id="cite_ref-Belgique1862_10-0" class="reference">10</sup>.</p> <p>L’essence est obtenue par la distillation des branches, de préférence en n’utilisant que les sommités fleuries. Elle contient notamment du<span> </span>bornéol<sup id="cite_ref-suisse2001_11-0" class="reference">11</sup>, du<span> </span>1,8 cinéol<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-0" class="reference">12</sup><span> </span>(ou<span> </span>eucalyptol), du<span> </span>camphène<sup id="cite_ref-Rao_13-0" class="reference">13</sup><span> </span>et du<span> </span>pinène<sup id="cite_ref-suisse2001_11-1" class="reference">11</sup>. Le romarin entre dans la composition de parfums surtout masculins,<span> </span>hespéridés aromatiques<span> </span>(eaux de Cologne),<span> </span>boisés<span> </span>et<span> </span>fougères aromatiques.</p> <h3><span id="M.C3.A9decine_et_phytoth.C3.A9rapie"></span><span class="mw-headline">Médecine et phytothérapie</span></h3> <h4><span class="mw-headline" id="Agents_actifs">Agents actifs</span></h4> <p>La plante contient plusieurs agents actifs parmi lesquels :</p> <ul> <li>Huiles essentielles :<span> </span>1,8 cinéole<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-1" class="reference">12</sup>,<span> </span>alpha-pinène<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-2" class="reference">12</sup>, camphre de romarin<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-3" class="reference">12</sup>,<span> </span>bornéol<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup>,<span> </span>camphène<sup id="cite_ref-Rao_13-1" class="reference">13</sup>.</li> <li>Flavonoïdes :<span> </span>lutéoline<sup id="cite_ref-Akroum2008_15-0" class="reference">15</sup>,<span> </span>apigénine<sup id="cite_ref-Akroum2008_15-1" class="reference">15</sup>,<span> </span>quercétine<sup id="cite_ref-Akroum2008_15-2" class="reference">15</sup>,<span> </span>diosmine<sup id="cite_ref-16" class="reference">16</sup>.</li> <li>Diterpènes : acide carnosolique<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-4" class="reference">12</sup>, rosmadial<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-5" class="reference">12</sup>.</li> <li>Triterpènes<span> </span>et<span> </span>stéroïdes : acide oléanolique<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-6" class="reference">12</sup>, acide ursolique<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-7" class="reference">12</sup>.</li> <li>Tanins<sup id="cite_ref-Hui2010_17-0" class="reference">17</sup></li> <li>Lipides : n-alkanes<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-8" class="reference">12</sup>, isolalkanes<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-9" class="reference">12</sup>, alkènes<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-10" class="reference">12</sup>.</li> <li>Rosmaricine<sup id="cite_ref-Hui2010_17-1" class="reference">17</sup></li> <li>Acide rosmarinique<sup id="cite_ref-Hui2010_17-2" class="reference">17</sup></li> </ul> <h4><span class="mw-headline" id="Effets">Effets</span></h4> <p>Le romarin fut longtemps utilisé empiriquement en phytothérapie. Le miel de romarin, aussi appelé « Miel de<span> </span>Narbonne » était un des multiples constituants de la<span> </span>thériaque<span> </span>de la<span> </span>pharmacopée maritime<span> </span>occidentale au<span> </span><abbr class="abbr" title="18ᵉ siècle"><span class="romain">xviii</span><sup>e</sup></abbr> siècle<sup id="cite_ref-18" class="reference">18</sup>.</p> <p>Des études modernes montrent les effets du romarin sur différentes parties de l'organisme :</p> <ul> <li>cholérétique<span> </span>et<span> </span>hépatoprotecteur<span> </span>- le romarin a longtemps été utilisé empiriquement comme agent hépatoprotecteur et<span> </span>cholérétique. Ces effets ont été montrés expérimentalement<sup id="cite_ref-19" class="reference">19</sup>. Le romarin permet donc d'activer les fonctions digestives, en particulier le travail de la<span> </span>vésicule biliaire ;</li> <li>antimycosique<sup id="cite_ref-20" class="reference">20</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-21" class="reference">21</sup><span> </span>et<span> </span>antibactérien<sup id="cite_ref-Akroum2008_15-3" class="reference">15</sup><span> </span>- les substances du romarin limitent le développement de certains agents pathogènes ;</li> <li>effets sur le système nerveux - l'administration d'huile de romarin, à la fois par inhalation et par voie orale, stimule l'activité du système nerveux central, respiratoire et locomotrice chez la souris<sup id="cite_ref-22" class="reference">22</sup>. L'extrait alcoolique de<span> </span><i>R. officinalis</i><span> </span>a montré une activité antidépressive sur la nage forcée et les tests d'immobilité de la souris<sup id="cite_ref-23" class="reference">23</sup>. Le romarin serait donc recommandé pour traiter les divers cas d’asthénie ;</li> <li>effets sur la circulation sanguine - l'utilisation d'huile de romarin dans un bain stimule la circulation dermique et améliore l'hémodynamique pour les problèmes d'occlusion artérielle<sup id="cite_ref-24" class="reference">24</sup> ;</li> <li>effets sur les<span> </span>muscles lisses<span> </span>- l'huile ou l'extrait aqueux de feuilles permettent d’inhiber certaines contractions induites chez les lapins et les cochons d’inde<sup id="cite_ref-25" class="reference">25</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-26" class="reference">26</sup>. Le romarin aurait donc des effets<span> </span>antispasmodique ;</li> <li>antitumorigénique<span> </span>et<span> </span>antioxydant<span> </span>- de nombreuses études indiquent que le romarin permettrait de prévenir et de limiter la progression de certains types de<span> </span>cancers<sup id="cite_ref-27" class="reference">27</sup>.</li> </ul> <h4><span class="mw-headline" id="Risques">Risques</span></h4> <p>L'huile essentielle de romarin peut avoir des effets neurotoxiques, déclencher convulsions et crises d’épilepsie. Par voie orale, et à part l'utilisation en cuisine, il est déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes<span> </span><sup id="cite_ref-28" class="reference">28</sup>.</p> </body> </html>
MHS 25 (10 S)
Graines Romarin ou Romarin officinal 2.5 - 5

Graines de Sorgo commun...

Graines de Sorgo commun...

Prix 1,55 € SKU: MHS 74
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<h2><strong>Graines de Sorgo commun (Saccharum officinarum)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le<span>&nbsp;</span><b>sorgo commun</b><span>&nbsp;</span><i>(Sorghum<span>&nbsp;</span>bicolor)</i>, aussi orthographié<span>&nbsp;</span><b>sorgho</b>, est une<span>&nbsp;</span>espèce<span>&nbsp;</span>de<span>&nbsp;</span>plantes<span>&nbsp;</span>monocotylédones<span>&nbsp;</span>de la<span>&nbsp;</span>famille<span>&nbsp;</span>des<span>&nbsp;</span><i>Poaceae</i><span>&nbsp;</span>(Graminées), originaire d'Afrique.</p> <p>C'est une<span>&nbsp;</span>plante herbacée<span>&nbsp;</span>annuelle, qui peut atteindre 3&nbsp;mètres de haut. Elle est cultivée soit pour ses<span>&nbsp;</span>graines, le sorgo grain, soit comme<span>&nbsp;</span>fourrage, le<span>&nbsp;</span>sorgho fourrager.</p> <p>Le sorgo est la cinquième<span>&nbsp;</span>céréale<span>&nbsp;</span>mondiale par le volume de production, après le<span>&nbsp;</span>maïs, le<span>&nbsp;</span>riz, le<span>&nbsp;</span>blé<span>&nbsp;</span>et l'orge<sup id="cite_ref-fao_2-0" class="reference">2</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-3" class="reference">3</sup>. C'est la principale céréale pour de nombreuses populations à faible revenu vivant dans les régions tropicales semi-arides d'Afrique et d'Asie. Cette plante est aussi la sixième source de calories alimentaires pour la population mondiale, après le riz, le blé, le sucre (de betterave et de canne), le maïs et la pomme de terre. Elle est également largement utilisée en<span>&nbsp;</span>alimentation animale<span>&nbsp;</span>sous forme de fourrage vert, de paille sèche ou de concentré de céréales<sup id="cite_ref-4" class="reference">4</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2> <p><i>Sorghum bicolor</i><span>&nbsp;</span>est une<span>&nbsp;</span>plante herbacée<span>&nbsp;</span>annuelle ou vivace à courte durée de vie, traitée comme une plante annuelle en culture<sup id="cite_ref-fao-1_5-0" class="reference">5</sup>. Les tiges (chaumes) dressées, robustes, aux entrenœuds pleins, peuvent atteindre 100 à 600&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de long et 50 à 300&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de diamètre et portent une panicule terminale<sup id="cite_ref-grassbase_6-0" class="reference">6</sup>. C'est une<span>&nbsp;</span>plante<span>&nbsp;</span>qui ressemble au<span>&nbsp;</span>maïs<span>&nbsp;</span>et à la<span>&nbsp;</span>canne à sucre.</p> <p>Le sorgho commun a un<span>&nbsp;</span>système racinaire<span>&nbsp;</span>fibreux, caractéristique des graminées, qui peut atteindre une profondeur de 1,5 à 2,4&nbsp;<abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr>. Ce système racinaire est très étendu et a la capacité de devenir dormant dans les périodes de stress hydrique, ce qui contribue à la<span>&nbsp;</span>résistance à la sécheresse<span>&nbsp;</span>de la plante et en fait une culture adaptable dans les systèmes agricoles marginaux des<span>&nbsp;</span>zones arides<sup id="cite_ref-OGTR_7-0" class="reference">7</sup>.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>feuilles, qui ressemblent à celle du maïs, ont un<span>&nbsp;</span>limbe<span>&nbsp;</span>plat, linéaire à lancéolé, largement arrondi à la base, de 30 à 100&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de long sur 5 à 10&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de large, et une<span>&nbsp;</span>ligule<span>&nbsp;</span>membraneuse de 1 à 3&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de long<sup id="cite_ref-grassbase_6-1" class="reference">6</sup>. Elles sont disposées de façon alterne sur les côtés opposés de la tige (disposition distique) et on compte de 14 à 18&nbsp;feuilles sur une plante adulte au moment de la floraison. Elles sont généralement plus courtes et plus petites vers le haut de la tige jusqu'à la feuille-drapeau qui sous-tend l'inflorescence. Elles peuvent, selon les variétés, être distribuées également le long de la tige ou au contraire groupées vers la base. Dans des conditions très sèches, les feuilles s'enroulent vers le haut et vers l'intérieur, réduisant ainsi la<span>&nbsp;</span>transpiration<span>&nbsp;</span>et la perte d'humidité en diminuant la surface exposée. Elles présentent en surface des dépôts de<span>&nbsp;</span>silice<span>&nbsp;</span>de forme irrégulière qui agissent comme une barrière physique atténuant le stress hydrique en diminuant la transpiration et contrariant la pénétration physique dans les tissus végétaux de ravageurs tels que la mouche du sorgho (<i>Atherigona soccata</i>)<sup id="cite_ref-OGTR_7-1" class="reference">7</sup>.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>talles<span>&nbsp;</span>sont de nouvelles tiges qui naissent au niveau des nœuds situé à la base de la tige principale. Les cultivars du sorgho ont une capacité de tallage très variable, certains tallent très tôt, tandis que chez d'autres le tallage n'intervient qu'après la floraison. Le nombre de talles dépend de caractères héréditaires, mais aussi de l'apport de carbone et des températures nocturnes. La température et la durée du jour peuvent affecter le tallage, les températures élevées et les jours courts étant des facteurs défavorables. Le tallage contribue de façon appréciable au rendement en grains<sup id="cite_ref-OGTR_7-2" class="reference">7</sup>.</p> <p>L'inflorescence est une<span>&nbsp;</span>panicule<span>&nbsp;</span>ouverte ou contractée, lancéolée, ovale ou globuleuse, non verticillée, de 4 à 50&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de long sur 2 à 20&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de large, aux ramifications terminées par un racème. Les ramifications primaires de la panicule sont apprimées ou étalées. Le pédoncule est droit ou recourbé vers le bas. Les racèmes comptent de 1 à 6&nbsp;épillets fertiles, sessiles<sup id="cite_ref-grassbase_6-2" class="reference">6</sup>.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>épillets<span>&nbsp;</span>fertiles, oblongs ou ovales ou orbiculaires, comprimés dorsalement, comprennent un fleuron basal stérile et un fleuron fertile, sans extension du rachillet, et mesurent de 3 à 10&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de long. Ils persistent sur la plante à maturité. Ils sont sous-tendus par deux<span>&nbsp;</span>glumes<span>&nbsp;</span>dissemblables, ovales, cartacées ou coriaces, la glume inférieure étant plus large que la glume supérieure et dépassant l'apex des fleurons. Les fleurons fertiles ont une lemme obovale, hyaline de 1 à 3&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de long, à l'apex entier ou denté, mutique ou portant une<span>&nbsp;</span>arête<span>&nbsp;</span>géniculée à la colonne torsadée. La fleur compte deux lodicules ciliées<sup id="cite_ref-grassbase_6-3" class="reference">6</sup>.</p> <p>Le fruit est un<span>&nbsp;</span>caryopse<span>&nbsp;</span>de 4&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>environ, qui est exposé à maturité entre lemme et paléole écartées. Son taux d'humidité à maturité est encore relativement élevé (25 à 30&nbsp;%) et la récolte doit être séchée rapidement<sup id="cite_ref-grassbase_6-4" class="reference">6</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Distribution">Distribution</span></h2> <p>Le sorgo est probablement originaire d'Éthiopie, d'où il s'est répandu dans toute l'Afrique. Il était connu à<span>&nbsp;</span>Rome<span>&nbsp;</span>du temps de<span>&nbsp;</span>Pline l'Ancien. Il est également recensé par Xénophon en 401<span>&nbsp;</span><abbr class="abbr nowrap" title="avant Jésus-Christ">av. J.-C.</abbr><span>&nbsp;</span>dans les plaines de<span>&nbsp;</span>Cilicie, en<span>&nbsp;</span>Asie Mineure, dans l'actuelle<span>&nbsp;</span>Turquie<sup id="cite_ref-8" class="reference">8</sup>.</p> <p>L'aire de répartition<span>&nbsp;</span>originelle de<span>&nbsp;</span><i>Sorghum bicolor</i><span>&nbsp;</span>se situe en<span>&nbsp;</span>Égypte, en<span>&nbsp;</span>Afrique tropicale<span>&nbsp;</span>orientale (Éthiopie,<span>&nbsp;</span>Kenya,<span>&nbsp;</span>Somalie,<span>&nbsp;</span>Soudan,<span>&nbsp;</span>Tanzanie,<span>&nbsp;</span>Tchad,<span>&nbsp;</span>Ouganda), en Afrique tropicale occidentale (Bénin,<span>&nbsp;</span>Burkina Faso,<span>&nbsp;</span>Côte d'Ivoire,<span>&nbsp;</span>Gambie,<span>&nbsp;</span>Ghana,<span>&nbsp;</span>Guinée,<span>&nbsp;</span>Liberia,<span>&nbsp;</span>Mali,<span>&nbsp;</span>Mauritanie,<span>&nbsp;</span>Niger,<span>&nbsp;</span>Nigeria,<span>&nbsp;</span>Sénégal,<span>&nbsp;</span>Sierra Leone), en Afrique tropicale centrale (Cameroun,<span>&nbsp;</span>Gabon,<span>&nbsp;</span>Guinée Équatoriale,<span>&nbsp;</span>République centrafricaine,<span>&nbsp;</span>République Démocratique du Congo) et en<span>&nbsp;</span>Afrique australe<span>&nbsp;</span>(Afrique du Sud,<span>&nbsp;</span>Angola,<span>&nbsp;</span>Botswana,<span>&nbsp;</span>Eswatini,<span>&nbsp;</span>Malawi,<span>&nbsp;</span>Mozambique,<span>&nbsp;</span>Namibie,<span>&nbsp;</span>Zambie,<span>&nbsp;</span>Zimbabwe).</p> <p>L'espèce s'est<span>&nbsp;</span>naturalisée<span>&nbsp;</span>dans le<span>&nbsp;</span>sous-continent indien, en<span>&nbsp;</span>Australie<span>&nbsp;</span>et en<span>&nbsp;</span>Amérique du Nord<span>&nbsp;</span>et du<span>&nbsp;</span>Sud<sup id="cite_ref-9" class="reference">9</sup>.</p> <p>De nos jours, il est cultivé, et parfois subspontané, dans tous les continents. C'est une plante de climat chaud, mais comme pour le maïs, la sélection a permis de créer des variétés cultivables en pays tempérés. En Europe, sa culture reste cependant cantonnée aux pays méditerranéens. En France il est cultivé sur plus de<span>&nbsp;</span><span title="600&nbsp;000&nbsp;000 m² ou 600 km²">60&nbsp;000</span>&nbsp;<abbr class="abbr" title="hectare">ha</abbr>, principalement dans le sud-ouest en alternative au maïs car il est moins exigeant en eau<sup id="cite_ref-10" class="reference">10</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisation">Utilisation</span></h2> <p>Les sorghos sont utilisés pour des usages très diversifiés dans de nombreux pays</p> <ul> <li>Alimentation humaine&nbsp;: le<span>&nbsp;</span><b>sorgo à grain</b><span>&nbsp;</span>est une<span>&nbsp;</span>culture vivrière<span>&nbsp;</span>dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie. Le sorgo peut se consommer en grain à l'instar du<span>&nbsp;</span>riz, ou être réduit en farine<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. Sous le nom de<span>&nbsp;</span><i>jowar</i><span>&nbsp;</span>en Inde, la farine de sorgo est privilégiée dans la confection du pain<span>&nbsp;</span><i>bhakri</i>, un aliment de base dans plusieurs régions. Dans les pays occidentaux il entre dans la composition de biscuits pour le goûter. En Tunisie, on réalise fréquemment des gâteaux au sorgo (<i>droo</i>) et la farine de sorgho mélangée à de l'eau, des épices et du sucre peut devenir une sorte de soupe roborative au petit-déjeuner. Le sorgo est également à la base de boissons recherchées, notamment pendant le<span>&nbsp;</span>ramadan. Les tiges de sorgo bicolore se mâchent tout comme la canne à sucre<sup id="cite_ref-Balole-2006_13-0" class="reference">13</sup>.</li> <li>Les<span>&nbsp;</span>sorghos fourragers<span>&nbsp;</span>sont utilisés en alimentation animale en grain, ou comme fourrage en<span>&nbsp;</span>ensilage<span>&nbsp;</span>ou à la<span>&nbsp;</span>pâture<span>&nbsp;</span>principalement dans les pays occidentaux et en Afrique du Nord.</li> <li>Herbe à chat&nbsp;: la plupart des mélanges vendus en distribution sont un mélange de graines d'orge<span>&nbsp;</span>et de sorgo.</li> <li>Production de sucre et sirop&nbsp;: des tiges du sorgo bicolore est extraite une mélasse ou un<span>&nbsp;</span>sirop<span>&nbsp;</span>sucré (sirop de sorgo), aux États-Unis sont produits<span>&nbsp;</span><span title="1 m³ ou 33&nbsp;814 fl.oz.">1&nbsp;000</span>&nbsp;litres de sirop par ha<sup id="cite_ref-Balole-2006_13-1" class="reference">13</sup>.</li> <li>Alcool, notamment au<span>&nbsp;</span>Burkina Faso, mais aussi et surtout en Chine avec le<span>&nbsp;</span><i>maotai</i>, alcool de sorgo, considéré en<span>&nbsp;</span>Chine, comme le meilleur alcool&nbsp;; le célèbre<span>&nbsp;</span><i>er guo tou</i><span>&nbsp;</span>(二锅头酒) de<span>&nbsp;</span>Pékin<span>&nbsp;</span>ou encore le<span>&nbsp;</span><i>meigui lu jiu</i>, alcool blanc de sorgo, parfumé à la rose.</li> <li>Dolo<span>&nbsp;</span>et<span>&nbsp;</span>tchapalo, boissons traditionnelles sahéliennes préparées à base de sorgo, cuit dans l'eau et fermenté avec de la levure.</li> <li><span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">Agrocarburant&nbsp;: le sorgo à sucre pourrait être une solution pour produire un agrocarburant tel que le<span>&nbsp;</span>bioéthanol, avec le risque quasi-certain cependant de mettre en péril les cultures vivrières locales. Un projet pilote a été mis en place en Inde, d'autres sont en cours aux Philippines, au Mexique, au Mozambique et au Kenya. Peu demandé, contrairement au maïs, l’utilisation de cette plante facile à cultiver ne déstabilise pas encore le marché alimentaire. En revanche, l'accaparement de surfaces potentiellement destinées à l'alimentation va devenir un problème crucial.</span><sup class="need_ref_tag">[réf.&nbsp;nécessaire]</sup></li> <li>Le sorgo fibre permet grâce à la<span>&nbsp;</span>méthanisation<span>&nbsp;</span>de sa<span>&nbsp;</span>biomasse<span>&nbsp;</span>la fabrication de<span>&nbsp;</span>biomatériaux<span>&nbsp;</span>destinés à la fabrication de films plastiques ou de balais biodégradables.</li> <li>Teinture&nbsp;: plusieurs variétés non-comestibles de sorgo sont cultivés exclusivement pour le<span>&nbsp;</span>colorant<span>&nbsp;</span>rouge contenu dans ses feuilles.</li> </ul> <h2><span id="Toxicit.C3.A9"></span><span class="mw-headline" id="Toxicité">Toxicité</span></h2> <h3><span id="Intoxication_par_le_cyanure_d.27hydrog.C3.A8ne"></span><span class="mw-headline" id="Intoxication_par_le_cyanure_d'hydrogène">Intoxication par le cyanure d'hydrogène</span></h3> <p>Le sorgho commun contient de la<span>&nbsp;</span>dhurrine,<span>&nbsp;</span>glucoside<span>&nbsp;</span>toxique qui produit à parts égales de l'acide cyanhydrique<span>&nbsp;</span>(HCN) et du p-hydroxylbenzaldéhyde lorsqu'elle est hydrolysée sous l'action d'enzymes présents dans les cellules. Cela se produit lorsque les tissus végétaux sont perturbés (broyage, mastication, etc.). La teneur en dhurrine diminue au fur et à mesure de la croissance et surtout après la floraison, elle dépend aussi des conditions environnementales. Les sorghos à grains et les sorghos sucriers ont des teneurs en dhurrine plus élevées que les sorghos fourragers<sup id="cite_ref-OGTR_7-3" class="reference">7</sup>.</p> <p>Le risque d'intoxication par le cyanure concerne les animaux en particulier en cas d'ingestion de plants jeunes ou de repousses, en particulier s'il s'agit de plantes stressées ou endommagées. Il est faible lorsque les animaux consomment des plants au stade de la floraison ou de la mise à graines, ou sous forme d'ensilage<sup id="cite_ref-OGTR_7-4" class="reference">7</sup>.</p> <p>Les graines de sorgho contiennent des traces de dhurrine (1 à 29&nbsp;<abbr class="abbr" title="partie par million">ppm</abbr>), alors que les<span>&nbsp;</span>germes<span>&nbsp;</span>des mêmes graines cultivées pendant 3&nbsp;jours à l'obscurité à<span>&nbsp;</span><span title="86 °F ou 303,2 K">30&nbsp;</span><abbr class="abbr" title="degré Celsius">°C</abbr><span>&nbsp;</span>contiennent de 258 à 1&nbsp;030&nbsp;<abbr class="abbr" title="partie par million">ppm</abbr><span>&nbsp;</span>de poids sec. Le séchage et le broyage des germes ne réduisent pas la teneur potentielle en HCN et la quantité de HCN obtenue à partir de germes cultivés à partir de 100&nbsp;<abbr class="abbr" title="gramme">g</abbr><span>&nbsp;</span>de semences (61,3&nbsp;<abbr class="abbr" title="milligramme">mg</abbr>) dépasse la dose fatale moyenne pour un adulte. Des ouvriers agricoles ont été terrassés par les émanations de cyanure lors de grandes opérations d'ensilage de sorgho à l'échelle industrielle. La<span>&nbsp;</span>dose létale médiane<span>&nbsp;</span>(CL50) sous forme gazeuse est comprise entre 100 et 300&nbsp;<abbr class="abbr" title="microgramme par gramme">μg/g</abbr>, la mort survenant en moins d'une heure<sup id="cite_ref-OGTR_7-5" class="reference">7</sup>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Intoxication_par_les_nitrates">Intoxication par les nitrates</span></h3> <p>A l'instar d'autres espèces de graminées, telles que le mil (<i>Pennisetum glaucum</i>) et le<span>&nbsp;</span><i>Sudan Grass</i><span>&nbsp;</span>(herbe du Soudan,<span>&nbsp;</span><i>Sorghum ×drummondii</i>), le sorgho à grains ou le sorgho fourrager peuvent dans certaines circonstances accumuler des<span>&nbsp;</span>nitrates, potentiellement toxiques pour les ruminants. Les nitrates sont convertis dans le<span>&nbsp;</span>rumen<span>&nbsp;</span>en<span>&nbsp;</span>nitrites. Ceux-ci absorbés dans le sang réagissent avec l'hémoglobine pour former la<span>&nbsp;</span>méthémoglobine, ce qui bloque le transport de l'oxygène. L'accumulation des nitrates dans les plantes se produit lorsque leur teneur dans le sol est élevée et que les conditions environnementales (sécheresse, temps froid, application d'herbicides, etc.) freinent leur conversion en protéines. On considère que les plantes contenant plus de 1,5&nbsp;% de<span>&nbsp;</span>nitrate de potassium<span>&nbsp;</span>(KNO3) par rapport à la matière sèche sont potentiellement dangereuses pour du bétail affamé<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h2> <p>Le semis se fait vers mai-juin&nbsp;: les graines de sorgho se sèment à environ 3−4&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de profondeur en espaçant les pieds de 40&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>et les rangs de 60&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr>, l'objectif de peuplement étant de 150&nbsp;000 à 180&nbsp;000&nbsp;plantes par hectare<sup id="cite_ref-15" class="reference">15</sup>.</p> <p>Les graines se récoltent à l'automne lorsqu'elles sont dures, idéalement avant les gelées. Il faut ensuite les faire sécher et les décortiquer pour enlever le son.</p> <p>En France, son<span>&nbsp;</span>rendement<span>&nbsp;</span>moyen est de 53&nbsp;<abbr class="abbr" title="quintaux par hectare">quintaux/hectare</abbr><span>&nbsp;</span><sup id="cite_ref-16" class="reference">16</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Nutrition">Nutrition</span></h2> <p>Le millet et le sorgo ne contiennent pas de gluten. On peut maintenant trouver les farines et les grains certifiés sans gluten de ces céréales dans des endroits spécialisés pour les allergies alimentaires. Il existe également de la bière certifiée sans gluten.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Production">Production</span></h2> <p>La très grande majorité des surfaces semées en sorgo se trouvent en Afrique et en Asie (Inde<span>&nbsp;</span>notamment). Les pays occidentaux produisent environ 40&nbsp;% de la récolte mondiale, pour l'alimentation animale, sur 10&nbsp;% seulement de la surface totale.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Noms_vernaculaires">Noms vernaculaires</span></h3> <p>Sorgo à sucre, sorgho en ancienne orthographe, sorgo grain, gros mil (Afrique), millet indien, grand millet, millet à balai, blé égyptien, dari, doura, gros millet, riz égyptien, sorgho à balai, sorgho blanc, sorgho commun, sorgho vulgaire, sorgho douro, sorgho feterita, sorgho du Soudan, sorgho durra, sorgho menu, sorgho penché</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
MHS 74 (10 S)
Graines de Sorgo commun (Saccharum officinarum)

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Graines de Épeautre...

Graines de Épeautre...

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<h2><strong>Graines de Épeautre (Triticum spelta)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>30 (1g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>L'<strong>épeautre</strong> (<em>Triticum spelta</em>), appelé aussi « blé des Gaulois », est une céréale proche du blé mais vêtue (le grain reste couvert de sa balle lors de la récolte).</p> <p>Cette espèce est aussi appelée « grand épeautre » par opposition aux autres espèces de céréales rustiques du genre <em>Triticum</em> :</p> <ul> <li>l'engrain ou « petit épeautre », (<em>Triticum monococcum</em>) ;</li> <li>l'amidonnier ou « moyen épeautre », « <em>farro</em> », (<em>Triticum dicoccum</em>) cultivé en Italie, et dans le Sud de la France.</li> </ul> <p>Le grand épeautre est parfois considéré comme une sous-espèce du blé tendre (<em>Triticum aestivum</em>) sous le nom de <em>Triticum aestivum</em> L. subsp. <em>spelta</em> (L.) Thell.</p> <p>Panifiable, il fait partie des végétaux comestibles, comportant des « protéines complètes », surtout s'il s'agit de variétés anciennes (dites parfois <em>non hybridées avec le blé</em>, ce qui semble impossible à prouver<sup id="cite_ref-:6_2-0">2</sup>), assurant ainsi à eux seuls l'apport de tous les acides aminés essentiels pour l'homme. Le taux de lysine reste cependant généralement très moyen bien que supérieur à celui du blé.</p> <p>Du point de vue diététique, en dépit d'un rendement moins élevé et, malgré un prix plus élevé, l'épeautre pourrait être jugé plus intéressant que le blé, mais moins que l'engrain.</p> <p>« Épeautre vert » désigne des grains de grand épeautre récoltés avant maturité.</p> <h2><span id="Caractéristiques">Caractéristiques</span></h2> <p>Le rendement en grains de cette céréale est réputé faible, bien qu'il puisse atteindre 85 quintaux/ha en culture intensive, car elle était généralement cultivée sur des terres médiocres<sup id="cite_ref-:1_3-0">3</sup> ; elle a été délaissée au profit de variétés de blés à plus haut rendement.</p> <p>La tige est plus haute que celle du blé et l'enveloppe du grain (glumelle, balle) est très dure et adhérente, ce qui est probablement la raison de sa résistance aux fusarioses<sup id="cite_ref-:1_3-1">3</sup>. Des essais confirment que la résistance de l'épeautre aux maladies est généralement supérieure à celle du blé tendre<sup id="cite_ref-:4_4-0">4</sup>. Cette peau est très riche en silicium. Grâce à ses racines profondes, l'épeautre peut pousser sur des sols peu fertiles et secs.<sup id="cite_ref-:1_3-2">3</sup></p> <p>L'épeautre est panifiable et apprécié pour son bon goût. À la sortie de la moissonneuse-batteuse, on récupère un mélange d'épillets et de grains vêtus. Ceux-ci doivent donc être débarrassés des balles (glumes et glumelles) avant mouture. Cette opération est appelée décorticage. La farine est utilisée en boulangerie, notamment pour la fabrication de pains. Elle sert aussi pour faire des pâtes alimentaires.</p> <p>L'épeautre est peu utilisé en agriculture conventionnelle; récolté sous forme de plante entière immature en ensilage, c'est un fourrage diététique d'un bon rendement mais de valeur énergétique médiocre pour les ruminants<sup id="cite_ref-:1_3-3">3</sup><sup>,</sup><sup id="cite_ref-:0_5-0">5</sup>. C'est une céréale préférentiellement utilisée dans les agricultures durables et biologiques.</p> <h2><span id="Histoire">Histoire</span></h2> <div> <div>Article connexe : Taxonomie du blé.</div> </div> <p>L'épeautre semble être apparu en culture au Néolithique précéramique B (PPNB) au Proche-Orient au <abbr title="Huitième">8<sup>e</sup></abbr> millénaire, on n'en trouve pas au début du néolithique (PPNA)<sup id="cite_ref-6">6</sup>. Étant un croisement de triticum diploïde (l'engrain, <em>Triticum monococcum</em>, le blé primitif ou <em>triticum urartu</em>, sauvage) et d'égilope (<em>ægilops squarrosa</em>), une graminée sauvage, il pourrait résulter d'un croisement naturel survenu dans les premiers champs cultivés ; des origines asiatiques ou européennes sont envisagées<sup id="cite_ref-:2_7-0">7</sup>. Des études suggèrent une origine indépendante de l'épeautre européen, qui serait le fruit d'une hybridation entre l’amidonnier et le blé tendre<sup id="cite_ref-:6_2-1">2</sup><sup>,</sup><sup id="cite_ref-8">8</sup>.</p> <p>Le blé tendre (<em>Triticum æstivum</em>) et l'épeautre sont très proches génétiquement bien que le premier soit à graines nues et le second à graines vêtues et ils sont tous deux hexaploïdes, aussi des croisements fortuits entre blé et épeautre ont sans doute eu lieu à toutes les époques<sup id="cite_ref-:2_7-1">7</sup>.</p> <p>On retrouve de l'épeautre <em>Triticum spelta</em> sur des sites archéologiques de l'âge du bronze, surtout en Europe centrale et de l'Est, au Proche-Orient, et dans les Balkans. Récoltée comme céréale d'hiver, elle est souvent mêlée ou confondue avec d'autres céréales<sup id="cite_ref-:0_5-1">5</sup>.</p> <p>Les premières mentions de cette céréale sont difficiles à cerner : beaucoup de langues anciennes utilisent un terme signifiant « grain » pour nommer la céréale la plus courante. Par exemple, six termes latins peuvent se traduire par blé, épeautre, grain ou céréale. Toutefois, en tenant compte de ces précautions, on lit dans la Bible<sup id="cite_ref-9">9</sup> que cette céréale était connue et cultivée en Égypte antique. Ézéchiel peut l’avoir employée comme ingrédient pour faire son pain<sup id="cite_ref-10">10</sup>.</p> <p>La farine d'épeautre constituait une des bases du régime alimentaire des populations latines. Selon le Gaffiot, c'est d'ailleurs du latin <em>far</em> qui signifie froment, gruau ou épeautre que vient le mot farine. Le pain, qui pouvait contenir plus ou moins d'épeautre (<em>farreum</em>), était consommé conjointement par les époux dans le rite de la <em>confarreatio</em>, forme la plus solennelle du mariage dans la Rome antique. Le mot <em>far</em> subsiste en français dans le vocabulaire des cuisines régionales (Far#Cuisine). Abondamment cultivé en Europe de l'Ouest jusqu'au <abbr title="11ᵉ siècle">xi<sup>e</sup></abbr> siècle (principale céréale d'hiver, avec l'orge, à l'époque carolingienne), il sert essentiellement à la fabrication du pain (c'est la principale céréale consommée par les Gaulois et les Germains, d'où son surnom de « blé des Gaulois ») mais aussi de la cervoise, avec l'orge<sup id="cite_ref-11">11</sup>. L'épeautre d'hiver était particulièrement apprécié pour sa résistance au froid dans les régions de montagne<sup id="cite_ref-:5_12-0">12</sup>. Avec l'expansion d'autres céréales, en particulier froment, maïs ou riz, la culture de l'épeautre a régressé progressivement jusqu'à disparaître presque totalement.</p> <p>Il est introduit en Amérique du Nord au début du <abbr title="19ᵉ siècle">xix<sup>e</sup></abbr> siècle, surtout pour servir de fourrage<sup id="cite_ref-:0_5-2">5</sup>.</p> <p>De nos jours, redécouvert pour ses précieuses propriétés diététiques, il est cultivé à petite échelle en France, Allemagne, Suisse et dans le sud de l'Europe, notamment en Italie surtout dans la Garfagnana, aux pieds des Alpes apuanes, dans la province de Lucques. L'appellation d'origine de l'épeautre cultivé par les agriculteurs de cette région, <em>farro della Garfagnana</em>), est préservée via le label IGP de l'UE.</p> <p>Le grand épeautre est aujourd'hui cultivé en région wallonne (Belgique) et en France dans le bassin parisien, dans le Dauphiné, en Bresse, ainsi qu'en Bourgogne. Devenu une culture de niche, il trouve aujourd'hui sa place naturelle dans les exploitations en agriculture durable ou biologique, et approvisionne le marché des aliments de santé (États-Unis, Canada...)<sup id="cite_ref-:0_5-3">5</sup>.</p> <h2><span id="Culture_et_pr.C3.A9paration"></span><span id="Culture_et_préparation">Culture et préparation</span></h2> <div> <div> <div> <div><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg/200px-Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg" decoding="async" width="200" height="150" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg/300px-Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg/400px-Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg 2x" data-file-width="3264" data-file-height="2448" style="border-width: 0px; border-image-width: initial;" /></div> <div>Épillets d'épeautre (non décortiqué).</div> </div> <div> <div><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/69/Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg/200px-Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg" decoding="async" width="200" height="150" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/69/Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg/300px-Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/69/Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg/400px-Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg 2x" data-file-width="3264" data-file-height="2448" style="border-width: 0px; border-image-width: initial;" /></div> <div>Grains d'épeautre après décorticage.</div> </div> </div> </div> <p>L'épeautre se comporte bien dans tous les sols, même pauvres. Le semis intervient en automne, sur un sol préparé précédemment, et se fait avec les grains vêtus souvent restés groupés en épillets. La plante est robuste, talle bien, est relativement résistante au froid, aux maladies et aux autres infestations, et peut éventuellement se passer d'engrais ou de produits phytosanitaires. Sa longue paille la prédispose cependant un peu à la verse. La moisson se fait l'été suivant, à peu près à la même époque que le blé tendre<sup id="cite_ref-:1_3-4">3</sup>.</p> <p>La particularité de l'épeautre est que le grain conserve après le battage les enveloppes ou glumelles qui restent adhérentes (comme c'est le cas pour d'autres céréales comme l'orge, le riz...). Cela impose ensuite une opération de décorticage. Le rendement après décorticage est d'environ 60 à 70 % du produit initial. Cet inconvénient, qui s'ajoute au rendement modéré de cette culture, explique que, le plus souvent, l'épeautre a été remplacé par le seigle depuis le haut Moyen Âge ; cependant sa culture s'est maintenue, jusqu'au <abbr title="20ᵉ siècle">xx<sup>e</sup></abbr> siècle, dans plusieurs régions, comme celles des Ardennes (Belgique et Nord de la France) et autour du lac de Constance (Allemagne, Suisse, Autriche)<sup id="cite_ref-13">13</sup>.</p> <h3><span id="Cultivars">Cultivars</span></h3> <p>Pour la consommation en bio ou en diététique, les variétés ou populations anciennes (<em>Oberkulmer</em>) dites <em>non hybridées avec le blé</em><sup id="cite_ref-:2_7-2">7</sup> sont recherchées pour leur qualité supérieure, cependant ces cultivars sont souvent sensibles à la verse et à la rouille<sup id="cite_ref-14">14</sup>. Les variétés modernes présentent un meilleur comportement agronomique<sup id="cite_ref-:4_4-1">4</sup>. On peut les choisir en fonction de la destination de la culture ; par exemple : <em>Stone</em> pour l'alimentation des ruminants, <em>Cos</em>mos pour la qualité boulangère et le rendement<sup id="cite_ref-:1_3-5">3</sup>.</p> <p>Des variétés de printemps sont parfois semées au Canada<sup id="cite_ref-:3_15-0">15</sup>.</p> <div> <div><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg/240px-Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg" decoding="async" width="240" height="180" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg/360px-Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg/480px-Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg 2x" data-file-width="1600" data-file-height="1200" style="border-width: 1px; border-image-width: initial;" /> <div> <div></div> Soupe d'épeautre typique de la Maremme toscane.</div> </div> </div> <h2><span id="Utilisation">Utilisation</span></h2> <h3><span id="Alimentation_humaine">Alimentation humaine</span></h3> <div> <div>Articles détaillés : Farine d'épeautre et Pain d'épeautre.</div> </div> <h4><span id="Valeur_alimentaire">Valeur alimentaire</span></h4> <p>En alimentation humaine on utilise le grain décortiqué. La valeur énergétique de ces grains nus est équivalente à celle du blé panifiable. La teneur en protéines atteint 19 % contre 11 % pour le blé et on considère que l'épeautre contient trois fois plus d'albumines, de phosphore et de vitamine A que le blé<sup id="cite_ref-:1_3-6">3</sup>. Sa richesse en lysine, un acide aminé absolument essentiel et en magnésium, en zinc, en fer et cuivre, est également supérieure (voir tableau).</p> <p>En Suisse existe l'appellation <em>Pur Épeautre</em> ou <em>Urdinke</em>l (épeautre ancestral) en allemand. Les producteurs sont tenus de respecter un cahier des charges (peu contraignant)<sup id="cite_ref-16">16</sup>.</p> <h4><span id="Utilisation_2">Utilisation</span></h4> <div> <div> <div> <div><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/2017-fr.wp-orange-source.svg/25px-2017-fr.wp-orange-source.svg.png" decoding="async" width="25" height="25" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/2017-fr.wp-orange-source.svg/38px-2017-fr.wp-orange-source.svg.png 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/2017-fr.wp-orange-source.svg/50px-2017-fr.wp-orange-source.svg.png 2x" data-file-width="512" data-file-height="512" style="border-width: 0px; border-image-width: initial;" /></div> </div> </div> <div> <div><span role="button" aria-expanded="false" tabindex="0">afficher</span><strong>Cette section ne cite pas suffisamment ses sources</strong><small> (avril 2015)</small>. </div> </div> </div> <table> <tbody> <tr> <td colspan="2">Épeautre déglumé</td> </tr> <tr> <td colspan="2"><em>Valeur nutritionnelle moyenne<br />pour 100 g</em></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Apport énergétique</th> </tr> <tr> <th scope="row">Joules</th> <td>1356 kJ</td> </tr> <tr> <th scope="row"><em>(Calories)</em></th> <td><em>(320 kcal)</em></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Principaux composants</th> </tr> <tr> <th scope="row">Glucides</th> <td>XX,XX g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Amidon</th> <td>YY,YY g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Sucres</th> <td>1,72 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Fibres alimentaires</th> <td>9,96 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Protéines</th> <td>17 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Lipides</th> <td>1,69 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Saturés</th> <td>0,222 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Oméga-3</th> <td>0,086 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Oméga-6</th> <td>1,090 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Oméga-9</th> <td>0,430 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Eau</th> <td>10,40 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cendres totales</th> <td>1,83 g</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Minéraux et oligo-éléments</th> </tr> <tr> <th scope="row">Calcium</th> <td>25 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Chrome</th> <td>0,021 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cuivre</th> <td>0,400 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Fer</th> <td>4,4 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Magnésium</th> <td>136 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Manganèse</th> <td>4,4 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Phosphore</th> <td>422 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Potassium</th> <td>415 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Sodium</th> <td>0,550 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Zinc</th> <td>3,7 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Vitamines</th> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B1</th> <td>0,303 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B2</th> <td>0,155 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B3 (ou PP)</th> <td>6,6 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B6</th> <td>0,265 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine E</th> <td>1,4 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Acides aminés</th> </tr> <tr> <th scope="row">Acide aspartique</th> <td>1052 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide glutamique</th> <td>5266 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Alanine</th> <td>803 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Arginine</th> <td>888 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cystine</th> <td>414 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Glycine</th> <td>952 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Histidine</th> <td>444 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Isoleucine</th> <td>683 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Leucine</th> <td>1234 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Lysine</th> <td>449 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Méthionine</th> <td>318 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Phénylalanine</th> <td>939 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Proline</th> <td>1888 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Sérine</th> <td>923 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Thréonine</th> <td>609 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Tryptophane</th> <td>180 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Tyrosine</th> <td>586 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Valine</th> <td>844 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Acides gras</th> </tr> <tr> <th scope="row">Acide palmitique</th> <td>210 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide stéarique</th> <td>12 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide oléique</th> <td>430 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide linoléique</th> <td>1090 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide alpha-linolénique</th> <td>86 mg</td> </tr> <tr> <td colspan="2"><hr /></td> </tr> <tr> <th colspan="2"><small><em>Source : Souci, Fachmann, Kraut : La composition des aliments. Tableaux des valeurs nutritives, <abbr title="Septième">7<sup>e</sup></abbr> édition, 2008, MedPharm Scientific Publishers / Taylor &amp; Francis, <small>(ISBN 978-3-8047-5038-8)</small></em></small></th> </tr> <tr> <td colspan="2">modifier <img alt="Consultez la documentation du modèle" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/12px-Info_Simple.svg.png" decoding="async" width="12" height="12" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/18px-Info_Simple.svg.png 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/24px-Info_Simple.svg.png 2x" data-file-width="512" data-file-height="512" style="border-width: 0px; border-image-width: initial;" /></td> </tr> </tbody> </table> <p>L'épeautre a un goût de noix. En cuisine, il est utilisé surtout comme ingrédient de soupes et potages, ainsi que pour les salades froides, le riz aux cèpes et le <em>risotto</em>. Même bien cuit, l'épeautre reste légèrement croquant. Il s'accorde très bien avec les vins rouges.</p> <p>Pour la cuisson, si l'on ne choisit pas du grain précuit par l'industrie agroalimentaire, il est nécessaire de faire tremper les grains dans l'eau une nuit entière, avant une cuisson de 25 à 30 minutes, comme le riz, dans de l'eau bouillante salée, un bouillon aromatisé ou à la vapeur.</p> <p>Les grains d'épeautre décortiqués peuvent aussi être moulus pour la fabrication de pâtes, pains et biscuits. La fabrication du pain à base de farine d'épeautre nécessite un peu moins d'eau car la pâte a tendance à « lâcher » et coller. La farine d'épeautre est également utilisée dans la fabrication industrielle de confiserie.</p> <p>L'épeautre est aussi l'un des ingrédients d'un type de bière, la dinkelbier, en Allemagne (<em>dinkel</em> = « grand épeautre » en allemand).</p> <p>L'épeautre vert est un épeautre récolté avant maturité, séché ou fumé puis décortiqué, c'est un produit qui peut rappeler le malt d'orge. Il est plus proche du blé vert ou <em>frikeh</em>. C'est une spécialité du Bauland (Allemagne).</p> <p>L'épeautre entre dans la composition du farro, spécialité italienne.</p> <h3><span id="Alimentation_animale">Alimentation animale</span></h3> <h4><span id="Ruminants">Ruminants</span></h4> <p>Les épillets d'épeautre secs peuvent être utilisés directement ou aplatis dans la ration des ruminants. Peu énergétiques et peu denses, ils nécessitent un stockage important mais il n'est généralement pas nécessaire de ventiler. Ils sont appréciés pour leur rôle de stimulation de la rumination<sup id="cite_ref-:1_3-7">3</sup>. L'ingestibilité est correcte, la paille et la balle étant plus douces que celles du blé tendre<sup id="cite_ref-:5_12-1">12</sup>.</p> <p>L'ensilage d'épeautre immature plante entière<sup id="cite_ref-17">17</sup> (à ne pas confondre avec l'ensilage d'épillets entiers possible également) peut convenir aux ruminants à faibles besoins en énergie ou pour corriger une ration déficitaire en cellulose et assurer une bonne rumination<sup id="cite_ref-:1_3-8">3</sup>.</p> <p>L'épeautre est cependant concurrencé dans ces usages par le triticale, un hybride artificiel de blé tendre et de seigle .</p> <p>Le rendement en paille est supérieur d'un tiers à celui du blé tendre<sup id="cite_ref-:1_3-9">3</sup>.</p> <h3><span id="Utilisation_m.C3.A9dicinale"></span><span id="Utilisation_médicinale">Utilisation médicinale</span></h3> <p>La farine d'épeautre était utilisée pour fabriquer des pommades dans l'antiquité. Théophraste, au <abbr title="4ᵉ siècle">iv<sup>e</sup></abbr> siècle av. J.-C., donne une recette à base de cette farine, de dattes et de fromage (amidon, sucre et graisse), mêlée à de la bière, des sucs et des résines, pour obtenir une pâte parfumée servant à frictionner la peau, ou à panser des blessures, recette qu'il attribue aux Sumériens<sup id="cite_ref-18">18</sup>.</p> <p>Si l'épeautre prend une place croissante dans des régimes de santé naturelle, les références historiques à Hildegarde de Bingen sont discutées.</p> <p>Hildegarde, auteur de textes médicaux médiévaux (<em>Physica</em>, <em>Causæ et Curæ</em>), est souvent citée pour asseoir les bienfaits de l'épeautre. Cependant les historiens rappellent que le terme <em>Korn</em> ne se traduit pas toujours par épeautre. De plus, Hildegarde écrit en dialecte germanique rhénan dont la traduction du nom des plantes est hypothétique. Dans ses écrits latins, elle n'utilise aucun terme signifiant uniquement l'épeautre<sup id="cite_ref-19">19</sup>. En allemand actuel, ne se pose pas non plus la différence épeautre /petit épeautre, source de confusion en français puisque le premier se traduit par Dinkel ou Spelt, tandis que le deuxième se traduit par Einkorn (engrain).</p> <p>Selon des courants de médecine naturelle se référant à Hildegarde, l'épeautre serait la reine des céréales et la panacée contre la dépression et la mélancolie. Or ceci n'est pas le fait de l'épeautre, mais de la « <em>viriditas</em> » (verdeur et vitalité), un néologisme d'Hildegarde pour conférer à toute chose, ses qualités et qui est une notion premièrement théologique : c'est la grâce vivifiante, que le vert, comme couleur symbolise. Ainsi Hildegarde préconise pour soigner les langueurs de l'esprit de s'asseoir et contempler une prairie verte (virida). Cette <em>viriditas</em> est représentée par une illustration symbolique dans son <em>Livre des Œuvres divines</em> (Cinquième vision).</p> <p>Le médecin Gottfried Hertzka <span title="Article en allemand : « Gottfried Hertzka »">(de)</span> (1913-1997), fondateur d'une médecine naturelle dite Médecine d'Hildegarde <span title="Article en allemand : « Hildegard-Medizin »">(de)</span>, a traduit six termes utilisés par Hildegarde par « épeautre ». Dans la citation qui la place comme meilleure des céréales, il ne s'agit que d'un choix de traduction. Ce courant de lecture nomme Hildegarde de Bingen, « Sainte Hildegarde », sans jamais donner de référence exacte et précise, à la différence des travaux universitaires qui ne retrouvent pas cette importance accordée à l'épeautre dans la pensée d'Hildegarde de Bingen.</p> <p>Par exemple, dans cette citation<sup id="cite_ref-20">20</sup> :</p> <blockquote> <p>« L'épeautre est la meilleure des céréales. Il réchauffe et engraisse le corps, il est très riche et plus tendre que tous les autres grains. L'épeautre rend saine la chair de quiconque en consomme... Il met la joie au cœur et donne de l'entrain. De quelque façon qu'on le mange, sous une forme ou une autre, comme pain ou tel autre mets cuit, l'épeautre est, pour tout dire, excellent et délicat. »</p> </blockquote> <p>Aucune référence n'est donnée, de même pour cette autre affirmation fréquemment attribuée à Hildegarde : «  Sainte Hildegarde prescrit un régime à base d'épeautre, dont la bouillie appelée Habermus ». Or, la recherche de ce mot dans les éditions actuelles des écrits d'Hildegarde de Bingen ne donne aucun résultat.</p> <p>Selon Régine Pernoud, Hildegarde signale que l'épeautre est la meilleure des céréales, avec le froment et le seigle<sup id="cite_ref-21">21</sup><sup>,</sup><sup id="cite_ref-22">22</sup>.</p> <p>En dehors des écrits d'Hildegarde, Wolfgang Weuffen, de l′université de Greifswald en Allemagne, pense que les vertus diététiques de l'épeautre sont dues au thiocyanate<sup id="cite_ref-23">23</sup>, aux sels minéraux (sodium, calcium, potassium, magnésium, silicium, phosphore, soufre, fer ), à des protéines et des glucides (glycosaminoglycane).</p> <h3><span id="Autres">Autres</span></h3> <p>L'épeautre est également utilisé pour la confection de chaufferettes, puisqu'il accumule très bien la chaleur et le froid et les restitue petit à petit. Une fois enfermé dans un coussinet, il peut être mis dans un micro-onde, un four ou sur un radiateur, ou bien être placé dans un congélateur avant d'être utilisé pour se réchauffer ou se rafraîchir.</p> <p>La balle d’épeautre douce, élastique et durable, ne s’effrite pas comme le fait l’avoine : elle est utilisée en ameublement ou en literie comme rembourrage de matelas, coussins ou oreillers.</p>
MHS 89 (1 g)
Graines de Épeautre (Triticum spelta)