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Graines de Manioc (Manihot esculenta)

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Graines de Manioc (Manihot esculenta)

3 graines par sachet.

Le manioc (Manihot esculenta) est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Euphorbiaceae, originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, plus particulièrement

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Graines de Manioc (Manihot esculenta)

3 graines par sachet.

Le manioc (Manihot esculenta) est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Euphorbiaceae, originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, plus particulièrement du sud-ouest du bassin amazonien2,3. C'est un arbuste vivace qui est largement cultivé comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales pour sa racine tubérisée riche en amidon. Le terme « manioc » désigne d'ailleurs aussi bien la plante elle-même que, par métonymie, sa racine ou la fécule qui en est extraite.

On consomme généralement ses racines très riches en glucide et sans gluten, mais aussi ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord du Brésil (pour la confection du maniçoba). Au nord et au nord-est du Brésil, le mot « farine » (en portugais farinha) désigne avant tout la farine de manioc, et non de blé. Cette farine n'a d'ailleurs pas l'aspect de la farine de blé : elle ressemble plutôt à une semoule sèche plus ou moins grossière de couleur allant du jaune vif au gris en passant par le blanc. Il s'agit en fait d'une fécule, mot plus adapté pour parler de la « farine » issue d'une racine.

Description

Organes végétatifs

Manihot esculenta est un arbuste ou petit arbre pouvant atteindre 5 m de haut, à ramification généralement trichotomique. Les rameaux, fragiles, à l'écorce lisse, de couleur variant du blanc crème au brun foncé, ont une moelle très épaisse. Toutes les parties de la plante contiennent un latex blanc. Le système racinaire est constitué de racine traçantes pouvant atteindre 1 m de long. Certaines racines subissent un phénomène de tubérisation, par accroissement secondaire dû au cambium, qui démarre un à deux mois après la plantation. Les racines tubérisées sont farineuses et peuvent atteindre 50 cm de long. Leur nombre varie selon les cultivars et des facteurs environnementaux comme la photopériode, en général on en compte de 4 à 8 par plant4.

Les feuilles, alternes, ont un limbe, de 6 à 25 cm de large, profondément palmatipartite, de couleur vert foncé à la face supérieure, glauque à la face inférieure. Le nombre de lobes, toujours impair est variable, souvent de 3 à 7 lobes. Le limbe est parfois très légèrement pelté avec 1 à 2 mm de largeur du limbe située sous l'insertion du pétiole. Les lobes sont généralement oblancéolés (le lobe médian, entier, mesurant de 6,5 à 15 cm de long sur 2 à 6 cm de large), progressivement aigus-acuminés à leur extrémité, rétrécis à la base, moyennement pubescents près de la nervure médiane ou presque glabres. Le pétiole, souvent rougeâtre, long de 4 à 25 cm, porte à sa base deux stipules, triangulaires-lancéolées, de 4 à 5 mm de long sur 2 mm de large, rapidement caduques5.

Organes reproducteurs

L'inflorescence est une panicule terminale de 2 à 11 cm de long, sous-tendue par des bractées ressemblant aux stipules. Les fleurs mâles et femelles sont séparées (plante monoïque), les premières se situant au sommet et les secondes, peu nombreuses, à la base de l'inflorescence.

Les fleurs mâles sont portées par des pédicelles minces, de 5 mm de long. Le calice est formé de lobes triangulaires, subaigus, glabres de 6 mm de long sur 4 mm de large. Les étamines, au nombre de 10 réparties en deux verticilles, ont un filet libre, mince, glabre, blanc, long de 7 mm pour la plus longue, de 2,5 mm pour les plus courtes. Les anthères, petites (1,5 mm de long), jaune pâle, présentent une touffe apicale. Le disque réceptacle présente 10 lobes concaves, aigus. Les fleurs femelles, portées par des pédicelles de 7 mm de long, incurvées, font jusqu'à 2,5 cm de diamètre. Les sépales triangulaires-ovales, subaigus font 1 cm de long sur 0,5 cm de large. L'ovaire, rose, de forme botryoïdale, mesure 2 x 2 mm. C'est un ovaire triloculaire supporté par un disque réceptacle glandulaire à 5 lobes faiblement marqués. Il présente 6 ailes étroites et un style terminé par un stigmate à 3 lobes. Chacune des loges renferme un ovule simple4.

Le fruit est une capsule de forme ellipsoïde à subglobuleuse, de 1,3 à 1,7 cm de diamètre. Il présente 6 ailes longitudinales, verdâtres, crénelées ou onduleuses. L'endocarpe ligneux compte trois loges renfermant chacune une graine. Le fruit se sépare en trois coques lors de la déhiscence.

Les graines, ellipsoïdes à pentagonales déprimées, de 1,1 cm de long sur 5,5 mm de large et 3,5 mm d'épaisseur, ont une testa un peu brillante, gris pâle, parfois tachetée de noir. Elles présentent une grande caronculede 3 mm de large à l'extrémité du micropyle.

Toxicité

Article détaillé : Konzo.

Le manioc est une source peu coûteuse de glucides, très utilisée en particulier en Amazonie depuis des siècles et dans plusieurs pays d'Afrique tropicale depuis quelques décennies, mais sa consommation sans préparation adéquate est source de graves risques pour la santé.

Le manioc amer contient en effet des glucosides cyanogéniques toxiques, la linamarine (pour 90 %) et la lotaustraline (pour 10 %), qui lorsque les cellules de la plante sont endommagées se décomposent sous l'effet d'enzymes, en libérant de l'acide cyanhydrique. 
Cette décomposition se fait en deux étapes : l'hydrolyse de la molécule de linamarine, sous l'effet de la linamarase, produit du glucose et de la cyanhydrine d'acétone. Cette dernière molécule, instable, se décompose en cyanure d'hydrogène et en acétone, soit spontanément à un pH supérieur à 5 ou une température supérieure à 35 °C, soit sous l'effet d'une autre enzyme, l'hydroxynitrile lyase6.

Les glycosides cyanogènes sont présents dans tous les tissus de la plante (hormis dans les graines). Leur teneur est la plus élevée dans les feuilles (5 g de linamarine par kilogramme de poids frais). Dans les racines, ce taux est plus faible et varie de 100 à 500 mg/kg selon les cultivars. Il n'existe pas de cultivar exempt de glycosides cyanogènes6, cependant une variété de manioc dont le taux de linamarine a été réduit de 99 % dans la racine a été développée grâce au procédé de l'interférence par ARN7,8. Son rendement est cependant bien moins élevé que pour les variétés toxiques classiques9.

On a décrit quatre types de toxicité selon l'importance des doses de cyanure ingérées10 :

  1. toxicité aiguë à doses massives, entraînant une mort rapide ;
  2. toxicité aiguë à doses très élevées, pouvant provoquer un syndrome parkinsonien ;
  3. toxicité subaiguë à doses élevées, responsables de la maladie de Konzo (ou Mantakassa), qui est une paraplégie spastique ;
  4. toxicité chronique à doses faibles, responsable de la neuropathie ataxique tropicale9.

La cuisson des tubercules de manioc ne suffit pas à les rendre consommables. On rapporte des cas d'intoxication - certes heureusement rares - ayant entraîné la mort après absorption de manioc mal cuit, en particulier lors de la friture.

La chair blanche du tubercule doit être râpée et lavée (ou fermentée) puis séchée et cuite, comme le font des Amérindiens des régions amazonienne depuis des siècles. Un rapport de la FAO a confirmé que tremper le manioc dans de l'eau pendant 5 jours avant de le sécher puis le manger permet de réduire fortement le niveau de cyanure et ainsi le rendre comestible11.

La consommation de feuilles mal bouillies (par exemple en posant un couvercle sur la marmite, ce qui limite l'évaporation de l'acide cyanhydrique9) peut également être mortelle toujours à cause de la présence de traces de cyanure ; cependant si les taux de cyanure sont acceptables, il sera transformé dans l'organisme en thiocyanate (à condition que l'alimentation soit suffisamment riche en sulfures, qu'on peut trouver dans les acides aminés fournis par les protéines animales), ce qui peut causer de l'hypothyroïdie[réf. nécessaire], voire un goitre par blocage des récepteurs à l'iode sur la glande thyroïde[réf. nécessaire].

Les effets d'une consommation régulière des petites quantités d'acide cyanhydrique encore présentes dans le manioc après détoxification sont mal connus9.

Variétés

Racines de manioc.
Manioc du Brésil, par Albert Eckhout.
Représentation de Manioc (Yuca) en culture mochica, premier siècle, Musée Larco (Lima).

On distingue une multitude de variétés de manioc différentes entre elles par plusieurs paramètres. Les caractères distinctifs les plus utilisés in vivo sont la coloration et la forme des organes.

Le manioc étant une plante à racine, le terme « racine tubéreuse » est scientifiquement plus approprié que le terme « tubercule ».

On en cultive deux variétés principales :

  • le manioc amer, impropre à la consommation s'il n'est pas préalablement détoxifié, et dont les racines séchées sont transformées en tapioca, en cassave ou en farine qui, préparée sous forme de farofa, est un ingrédient de la feijoada brésilienne.
  • le manioc doux, dont les racines peuvent être directement consommées, on note cependant des cas de neuropathies car il contient des hétérosides cyanogènes en moindre quantité (8 fois moins que le manioc amer).

Les tubercules sont également utilisés pour la préparation de boissons alcoolisées distillées, comme la boisson indigène cauim et la tiquira, cachaça commune de l'état brésilien du Maranhão.

La chair des tubercules a une couleur blanchâtre et rappelle le bois par sa texture et sa consistance. Après cuisson dans l'eau, sa chair devenue jaune se délaie. La friture la rend croustillante.

Les feuilles sont aussi consommées en tant que légumes, notamment en Afrique, elles contiennent de la vitamine A et C.

Histoire

Le manioc, cultivé depuis fort longtemps par les populations locales d'Amérique, fut découvert par les Européens en 1500 quand le navigateur portugais Cabral accosta au Brésil avec ses hommes12. Sa consommation par les amérindiens a cependant été surestimée pendant la majeure partie de son histoire13. C'est principalement après l'arrivée des Européens que celui-ci est largement cultivé en Amazonie, sa toxicité le rendant inconsommable par les nomades fuyant les colons13.

En France, les premières mentions du manioc sont faites par André Thevet suite à son voyage entre 1555 et 1556, décrit dans son livre Les singularités de la France Antarctique(publié en 1557)14. Jean de Léry précise cette description du manioc lorsqu'il aborde les côtes du Brésil en 1557, et à court de provisions troque des objets manufacturés contre des vivres, dont de la farine de manioc. De retour en France Lery publie à La Rochelle le récit de son voyage, L’Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, autrement dit Amérique (publié en 1578), dans lequel il fait mention de la racine de manioc. Plus tard une description scientifique en est faite par Willem Piso dans son ouvrage Historia Naturalis Brasiliæ publié en 1648 à Amsterdam.

Les Européens amènent le manioc en Afrique au xvie siècle15

La fabrication du tapioca est attestée pour la première fois dans un livre de Jan Nieuhof qui séjourne au Brésil entre 1640 et 1649, il parle de la fabrication d'une sorte de gâteau fait de farine de manioc nommé tipiacica16.

Étymologie

  • Manioc : Étymologiquement, le terme « manioc » dériverait du tupi manioch17. Son nom proviendrait d'un mythe tupi à propos de la déesse Mani, à la peau blanche, qui aurait établi son domicile (oca) dans la racine de la plante.[réf. souhaitée]

Taxinomie

L'espèce Manihot esculenta a été décrite par le naturaliste Heinrich Johann Nepomuk von Crantz18.

Synonymes

Selon The Plant List [archive] (14 juillet 2019)1 :

  • Janipha aipi (Pohl) J.Presl
  • Janipha manihot (L.) Kunth19
  • Jatropha aipi (Pohl) A.Moller
  • Jatropha diffusa (Pohl) Steud.
  • Jatropha flabellifolia (Pohl) Steud.
  • Jatropha glauca A.Rich.
  • Jatropha janipha Lour.
  • Jatropha lobata var. richardiana Müll.Arg.
  • Jatropha manihot L.19
  • Jatropha paniculata Ruiz & Pav. ex Pax
  • Jatropha silvestris Vell.
  • Mandioca aipi (Pohl) Link
  • Mandioca dulcis (J.F.Gmel.) D.Parodi
  • Mandioca utilissima (Pohl) Link
  • Manihot aipi Pohl19
  • Manihot cannabina Sweet
  • Manihot diffusa Pohl
  • Manihot dulcis (J. F. Gmelin) Pax19
  • Manihot edule A.Rich.
  • Manihot esculentus19
  • Manihot flabellifolia Pohl
  • Manihot guyanensis Klotzsch ex Pax
  • Manihot loureiroi Pohl
  • Manihot manihot (L.) Cockerell19
  • Manihot manihot (L.) H.Karst.
  • Manihot melanobasis Muell. Arg.19
  • Manihot palmata var. aipi (Pohl) Müll.Arg.
  • Manihot sprucei Pax
  • Manihot utilissima Pohl

Liste des sous-espèces

Selon NCBI (14 juillet 2019)20 :

  • Manihot esculenta subsp. esculenta
  • Manihot esculenta subsp. flabellifolia (Pohl) Cif.
  • Manihot esculenta subsp. peruviana (Muell.Arg.) Allem

Maladies

Article détaillé : Maladies du manioc.

La culture du manioc est affectée par diverses maladies bactériennes, virales et fongiques. En Afrique en particulier sévissent deux maladies virales importantes, la mosaïque africaine du manioc et la striure brune du manioc, ainsi qu'une maladie bactérienne, la bactériose vasculaire du manioc21.

Mosaïque du manioc

Fleurs de manioc dont les feuilles sont atteintes de la mosaïque.

Depuis le milieu des années 1990 en Afrique de l'Est (Ouganda, Kenya, Congo-Brazzaville entre autres) sévit sur la plante une forme agressive d'un virus appelé « mosaïque ». Cela se traduit par des lésions dans la pigmentation des feuilles, de couleur vert clair à jaune, et les tubercules prennent un gout plus sucré. C'est pourquoi les cultivateurs n'y ont pas prêté attention. Depuis la période sus mentionnée toutefois, consécutivement aux lésions décrites plus haut, la plante perd les feuilles attaquées, les tubercules deviennent rachitiques, les récoltes décroissent redoutablement.

Cette maladie se répand en effet très rapidement d'une plante à l'autre. La mouche blanche est fortement soupçonnée d'être un important vecteur de sa transmission. Ce virus est sans danger connu à l'égard de la santé humaine, abstraction faite des famines qu'il peut provoquer. Aucun traitement contre la « mosaïque » n'est connu. Seul le recours à des variétés résistantes à la maladie est efficace.22

Production

Dans un champ de manioc en Côte d'Ivoire.

La production de manioc annuelle est d'environ 250 millions de tonnes par an. Elle est l'une des trois grandes sources de polysaccharides, avec l'igname et l'arbre à pain, dans les pays tropicaux23.

Principaux pays producteurs en 201424 :

Pays Production
en million
de tonnes
% monde
1 Nigeria 54,832 20,3 %
2 Thaïlande 30,022 11,1 %
3 Indonésie 23,436 8,7 %
4 Brésil 23,242 8,6 %
5 République démocratique du Congo 16,609 6,1 %
6 Ghana 16,524 6,1 %
7 Viêt Nam 10,210 3,8 %
8 Cambodge 8,835 3,3 %
9 Inde 8,139 3 %
10 Angola 7,637 2,8 %
11 Mozambique 5,115 1,9 %
12 Cameroun 4,915 1,8 %
13 Malawi 4,911 1,8 %
14 Chine 4,665 1,7 %
15 Tanzanie 4,228 1,6 %
Total monde 270,279 100 %

Utilisation

Feuilles de manioc
Râpe à manioc, Indiens karajá MHNT

Le manioc est utilisé comme semoule ou comme fécule (tapioca).

Les feuilles au-dessus de la plante peuvent être broyées pour fabriquer du pondu, un légume traditionnel.

Les plats les plus connus sont le foufou, l'attiéké un couscous de manioc, le Mpondu à base de manioc et de poisson, le Mpondu-Mades, à base de manioc et de haricots.

Le manioc est aussi utilisé pour fabriquer une tortilla, le cassave, un pain le chikwangue et des bières traditionnelles telle la cachiri, le munkoyo ou la mbégé.

Le manioc a été importé du Brésil au xvie siècle vers l'Afrique25, où il est maintenant cultivé. Au Brésil et en Amérique centrale, on l'utilise beaucoup frit pour accompagner les grillades. En hiver, le bouillon de manioc est très populaire. Il est également utilisé en farine légèrement rôtie pour accompagner les haricots. Cette même farine est l'ingrédient principal de la farofa.

On peut préparer les tubercules en les faisant cuire, puis en les lavant longuement à l'eau pour évacuer les traces de cyanure, et en les séchant au soleil.

Une fois pilé, à la main ou au moulin, on obtient une farine blanche appelée « foufou » dans les deux Congo. Cette farine est mélangée à de l'eau bouillante à égale proportion et constitue un aliment qui accompagne les plats en sauce. Elle peut aussi être donnée à de jeunes enfants. Le foufou a une valeur calorique sèche de 250 à 300 cal, soit près de la moitié lorsqu'elle est en pâte.

Une autre façon de le consommer est en pains de manioc (appelés « chikwangue » en République Démocratique du Congo, « bibôlô » au Cameroun, et « mangbèré » en Centrafrique). Ils sont riches en cellulose, consistants, mais très peu nourrissants. Leur prix très abordable favorise leur consommation à grande échelle. Il est recommandé de bien les mâcher afin de ne pas avoir de problème de digestion.

À l'île Maurice le manioc est produit et consommé sous forme de biscuits, le plus souvent aromatisés, à la cannelle, à la crème anglaise, à la noix de coco ou encore au sésame. Le manioc est consommé sous forme d'une soupe avec de la viande de bœuf, poulet (appelés katkat manioc).

Les feuilles de manioc sont également consommées avec du riz (« riz-feuilles »), en République du Congo et en République démocratique du Congo sous le nom de mpondu, saka-saka ou « ngunza » ou « ngoundja » en République centrafricaine. Le matapa, plat typique du Mozambique, (vatapá au Brésil), est préparé avec les jeunes feuilles de manioc pilées avec de l'ail et la farine tirée des tubercules, cuites avec du crabe ou des crevettes. Aux Comores sous le nom de mataba, les feuilles sont accommodées avec un émincé de poisson.

En Côte d'Ivoire, le manioc est consommé sous forme de semoule cuite à la vapeur, ce qu'on appelle l’attiéké. L'attiéké est un plat national, principalement consommé dans les régions sud du pays. Il est souvent accompagné de sauce locale (claire, graine, etc.). Le manioc peut se consommer aussi sous forme de pain de manioc appelé foutou de manioc ou de plakali, essentiellement constitué de substance amidonnée. L'attiéké est consommé frais de préférence. Il se conserve et s'exporte ou se commercialise sous forme séchée.

La production de manioc commence à se faire sous la forme industrielle par des petites unités de production d'attiéké. Cette forme n'est pas encore répandue en Côte d'Ivoire.

A la Réunion, les jeunes feuilles sont également consommées en brèdes.

À Madagascar, on consomme les feuilles de manioc pilées dans un plat national au nom de ravitoto qui peut s'accompagner de viandes, crevettes, poissons et est parfois parfumé au coco.

Source Wikipedia Manihot esculenta

MHS 101 (3 S)
288 Produits

Fiche technique

Graines BIO ?
Graines Biologiques
Biologique ?
Oui
Comestible?
Comestible
Prétraitement du semis?
Faire tremper dans l'eau avant de semer 12-24 h
Profondeur de semis?
Profondeur de semis 1 cm
Vivace ?
Vivace: oui
La plante convient-elle à la culture?
La plante convient à la culture en extérieur
La plante convient à la culture en serre
Convient pour le pot de fleurs?
Convient pour le pot de fleurs: Oui
Origine des graines?
Semences importées de: Thaïlande
Pays d'origine de la variété ?
Variété de: Thaïlande
Plante médicinale?
Plante médicinale: oui
Nom scientifique:
Sun Exposure ?
Full sun from an early age
Tree Appearance ?
Shrub
Growth Rate ?
Medium Growth Rate
Planting Time?
Planting Time: Whole year-round
Indoor/Outdoor?
Indoor/Outdoor: Indoor & Outdoor
Soil Type?
Soil Type: Any
Watering?
Watering: Low
Cultivating Difficulty?
Cultivating Difficulty: Medium

USDA Hardiness zone

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